◣on vit dans des villes sans murs derrière des barreaux sans cellules◥

« Je suis née un dix juin 1761 dans la ville de Shanghai avec le nom de Shung Ae-Seok , sous la dernière dynastie chinoise : la dynastie Qing. Je suis né d'une mère qui était une princesse reliée à la famille royale, Qui Zhu Qian, et d'un père qui n'était autre qu'un petit coréen, un artisan qui recherchait en chine l'argent qu'il ne trouvait pas en Corée, Shung Jun Su . Cette union fut néanmoins désapprouvé par la famille deux ans après ma naissance et on m'arracha de ma mère, et mon père fut renvoyé en Corée. Où est-ce que j'allais? Dans la rue. On me laissa à la porte du palais, et heureusement pour moi, un homme. Un coréen, lui aussi, qui était un professeur d'arts martiaux comme le taekwondo, le kung-fu ou bien le judo. Baek Yun-Hee, c'était son nom, à ce qu'il m'avait dit. Et je le croyais, de toute façon, j'n'avais guère choix de le croire puisque j'avais simplement deux ans ce moment là. Et cet homme, je compris que plus tard qu'il était un ami de mon père, et qu'il lui avait demandé, avant de repartir pour la Corée, de me prendre sous son aile, et de m'adopter pour que je vive une vie sans aucun soucis. J'appris également plus tard que cet ami était quelqu'un d'énormément riche, possédant beaucoup de terres en Corée et en Chine, ainsi qu'un héritage grandiose venant de ses grands parents et ses parents qui étaient de loyaux sujets de la famille royale Coréenne. En attendant, cet homme m'adopta, et pour marquer à vie ma nouvelle vie, il me donna un nouveau nom en plus de son nom de famille. Je m'appelais alors Baek Wu Sun, prénom qui signifiait « Enfant audacieux ». Cet homme m'adopta donc, et on resta dans la ville de Shanghai. Ma mère ayant eu vent de cette adoption passait parfois au dojo de mon père adoptif pour voir si j'allais bien, et à chaque fois, m'offrait un cadeau, un bijoux, un jouet pour que je me souvienne d'elle. Mon père adoptif m'appris à me battre dès l'âge de six ans, m'enseignant les arts martiaux, pour que je devienne un bon combattant, un combattant endurci. Mais.. Lorsque j'atteignis l'âge de dix ans, ma mère arrêta de venir, et mon tuteur devint plus sombre, du jour au lendemain, devenant un homme mélancolique, et je compris pourquoi lorsqu'un soir, je rentrais de l'école où je m’instruisais chaque jour. Un assassinat avait eu lieu, et la princesse, qui s'était remariée à un riche chinois de Pékin, n'avait pas survécu à ce meurtre. On annonçait néanmoins que dans son testament, un nom inconnu y était apparu. Mon prénom. Elle m'avait tout légué, son argent, ses trésors, tout. Mon tuteur en était surpris, mais bloqua toute cette fortune dans un coffre dont lui-seul avait la clef pour que personne n'y touche avant que je passe ma majorité.

◣dis-toi que rien n'est écrit l'avenir se construit◥

Je passa plusieurs années avec mon tuteur, lui m'enseignant les arts martiaux, et m'apprenant également quelques arts, comme la peinture et le dessin, bien que je n'étais guère plus friands que sa de cet art, mais, je m'en habituais, cela ne me gênais guère plus que cela. Quant arriva mes dix neufs ans, mon tuteur choisis de me marier à une femme de bonne famille, je me mariais donc les mois suivant la rencontre avec cette femme, qui possédait un nom qui en disait long sur sa personnalité : Nao Ping Shi, Ping signifiant pacifique et Shi, honnête. Avec elle, j'eus un enfant, un petit garçon, nommé Ren Long. Et lorsque mes vingt deux ans tombèrent, je commençais à travailler dans le métier que m'avais enseigner mon tuteur, devenant alors un professeur d'arts martiaux. Néanmoins.. Ma petite vie allait se voir bousculer, du jour au lendemain..

◣un vertige puis le silence, avant l'ombre et l'indifférence◥

Un soir du mois de juillet de l'année 1783, je sortais du dojo où j'enseignais quand je me fis attaquer par un homme. Il m'attrapa par le bras, m’entraînant à sa suite dans une ruelle où toute ma vie bouscula en quelques secondes. Il me poussa contre un mur, commença par me violer avant de me mordre, brutalement à la gorge. Et il me laissa là, pour mort, dans la ruelle. J'avais tenté de me relever, m'accrochant au mur, mais la douleur me laminait de part et d'autre de mon corps, brûlant et tordant le moins de mes membres. J'avais réussi à marcher jusqu'à chez moi. Ma maison était heureusement vide, ma femme et mon enfant étant partit pour voir de la famille dans les contrée profondes de la Chine. Je suis tombé, à moitié mort, sur le sol de chez moi, mon corps de répondant plus de rien, le sang coulant à flot de là où on m'avait mordu. J'eus un vertige, puis, ce fut un long silence.. avant qu'un cri ne déchire le sombre calme de ma maison. Je souffrais le martyr sans comprendre ce qu'il se passait. Je ne sais pas combien de temps j'ai dormis.. Peut-être deux jours, peut-être trois. Mais quand je me réveilla, j'avais faim. Pas une faim normale, une faim de sang qui devenait incontrôlable, et quand je vis, dans le reflet de mon miroir, mes pupilles rouges comme le sang, je compris. J'étais devenu l'un de ses buveurs de sangs que l'on dénigrait dans les contes. Je ne sortis pas de la journée, sortant le soir, faisant alors plusieurs victimes dans les rues de mon quartier à Shanghai, et je tua même la personne qui pendant dix neuf ans, m'avait élevé. Et en comprenant mon erreur, je récupéra la fortune que ma mère m'avait laissé, laissa de lourdes traces de sang chez moi et disparut. Je me fis passer pour mort, avant d'aller habiter dans le fin fond de la Corée. Pendant deux cent vingt ans ans, je mena une vie de nomade, allant en Corée, au Japon, en Polynésie, retournant en Chine, vivant du sang des humains, créant des meurtres infâmes, dignes de grands meurtriers, avant de finalement me nourrir du sang d'animaux, pour éviter de commettre de nouveaux meurtres infâmes dans ce monde devenu beaucoup plus suspicieux qu'avant. Je trouvais parmi mes victimes mes conquêtes, ses personnes que je touchais sans aucune retenue. Cette transformation avait transformé tout mon caractère, j'étais ce libertin que l'on pendait au moindre faux pas. Mais j'étais sensé être mort, alors je m'inventais une vie. Je disais que je venais de loin, j'inventais mon prénom, mon nom. Je n'existais plus, dans la réalité je n'étais qu'une illusion, qu'une reproduction banale d'un homme qui était un homme bien dans un passé lointain. Je vivais des quelques boulots que je faisais, je ne touchais presque pas à l'argent que j'avais. Je vivais la nuit, je travaillais la nuit, je ne pouvais faire que sa après tout.

◣j'ai déshabillé cette vie de ces robes d'apparat car la réalité brise le cristal baccarat◥.

En 2010, je déménagea pour de bon en Corée du Sud, ayant trouvé une connaissance au Vietnam pour me faire de faux papiers que je déposa à Séoul pour pouvoir emménagé là. J'étais Baek Wu Sun, un riche héritier d'une famille chinoise qui était morte dans un assassinat, j'avais 20 ans, et j'étais devenu un photographe. M'étant intéressé à la photographie dès son apparition, je devins un photographe très connu a Séoul, se qui ne fit qu'accroître ma fortune. Je cachais aux yeux du monde ma réelle identité. Mais ceux qui m'étaient proches étaient souvent semblables à moi, ou étaient tout simplement au courant, mais ne s'était pas enfui comme de vulgaires lâches. Je vivais une vie dans la nuit, une vie de débauche sans précédent, je couchais avec tout ce qui bougeais, tout ce qui me plaisais un tant soit peu, un homme, une femme, peu m'importais, je couchais avec n'importe qui, je fumais, je buvais, je draguais sans dévergonde. J'étais devenu un homme sombre et peu loyal, mais très attaché aux personnes que j'aimais. Ma vie n'était pas commune, mais n'était pas non plus extraordinaire.