Xiao Jian Hu - dirty admin -
Blaze : rainy. Célébrité : wu yi fan, kris ♥ Messages postés : 9 Sur S&S depuis le : 15/12/2012 Âge & Sexe : vingt et un ans de vie & je suis un mâle jusqu'à preuve du contraire. Nationalité : chinois. Job/Etudes : travaille à temps partiel dans une boutique de vêtements et étudie en droit. Côté Coeur : célibataire, mais c'est plus compliqué que ça en fait... | Sujet: a bird doesn't sing because it has an answer. it sings because it has a song. Dim 16 Déc - 1:04 | |
|
xiao jian hu ft. wu yi fan, kris (exo) please, introduce yourself nom&prénom xiao jian hu, mais ceci n'est pas mon nom de naissance. surnom xiao ou jian. âge&sexe vingt et un ans au compteur sans oublier que je suis un homme à part entière. date&lieu de naissance le vingt-sept octobre quatre-vingt-onze à changsha (hunan, chine). nationalité&origine(s) chinois dans tous les cas, mais pour la nationalité c'est peut-être un peu plus complexe légalement... enfin, peut importe. race loup-garou. sexualité&côté coeur bisexuel et célibataire. finances&emploi/études je fais de mon mieux pour me débrouiller entre mon travail à mi-temps dans une boutique de vêtements et mes études en droit. type de personnage inventé. groupe désiré daelyeong. tell me a story Alcools, jeux, drogues, emprunt d'argent à des hommes louches... Voici un bref résumé de la vie de mes parents. J'ai été le fruit d'un accident puisqu'ils ne voulaient pas d'un problème en plus, mais ils l'ont appris trop tard pour éviter l'inévitable. J'ai donc grandi entre les bouteilles et les cendriers qui ne contenaient que rarement de réelles cigarettes. La pauvreté faisait partie du quotidien, tout comme de devoir compléter mes devoirs par mes propres moyens parce que mon père était trop saoul pour m'aider et ma mère, bien trop défoncée pour réaliser la moindre équation mathématique. En sommes, je ne garde pas de très bons souvenirs d'eux. Je n'aimais pas cette façon de vivre. Plus je vieillissais, plus je comprenais la dure réalité. Mon père était un alcoolique, ma mère une droguée et tous deux étaient affublés d'une addiction au jeu. J'ai vite cessé de compter les fois où j'ai dû ramasser mon paternel, gisant semi-conscient dans son vomi dans la salle de bain pour lui faire prendre une douche froide avant de le glisser dans son lit. La première fois que j'ai été contraint d'agir comme un adulte, j'avais dix ans. Ma mère était partie dieu seul sait où et mon père semblait pratiquement mort. Le plus beau des mélanges pour effrayer un enfant qui ne comprend pas ce qui se passe. Je me souviens d'avoir excessivement pleuré en lui débarbouillant le visage jusqu'à ce que ma mère revienne quatre heures plus tard. De telles images, ça ne s'oublie pas.
À onze ans, je me suis pris la première gifle de ma mère pour avoir jeté un sachet de poudre par mégarde. Elle n'avait pas tardé à se confondre en excuses, mais le geste avait été posé, le mal était fait. Je n'ai jamais compris comment ils ont pu tomber aussi bas, mais je n'ai jamais cherché à comprendre non plus. À treize ans, j'ai vu ma mère faire une overdose, mais elle est revenue de l'hôpital six jours plus tard après s'être fait judicieusement conseiller de suivre une désintox à laquelle elle n'est jamais allée. Mon adolescence a été un empilement de situations dans lesquels j'ai dû jongler entre mes études et l'état de mes parents. Cuisiner, faire le ménage, le lavage, m'assurer qu'il y avait quelque chose à manger dans le frigo et j'en passe. À quinze ans, je surpris une conversation téléphonique entre mon père et ce que je devinai comme étant celui qui leur fournissait l'argent nécessaire à combler leurs vices. C'est là que je compris que, n'ayant évidemment pas les moyens de rembourser la somme qu'ils lui devait, j'étais devenu le remboursement puisqu'ils s'étaient entendu pour me marier à la fille du « prêteur » dans quelques années. Déjà, ça prouvait bien qu'ils se foutaient carrément de moi. Ils avaient un fils et étaient prêts à s'en servir comme moyen de sceller leurs dettes. Malheureusement, le plan tomba à l'eau puisque la fille était apparemment décédée d'un problème de santé et la situation était revenue à son point initial : ils allaient devoir rembourser en argent.
Ils ont essayé, ou du moins, j'ai essayé. C'est plutôt moi qui se coltinais des petits boulots les soirs de semaine et la fin de semaine puisqu'eux étaient trop occupés à vivre dans leur monde parallèle. On s'en doute, ce n'est pas avec des petits jobs à mi-temps que quelque chose allait changer et deux ans plus tard, une visite surprise en surprit plus d'un dans la maison par un ultimatum très ultime. Sept jours pour tout rembourser ou c'était la fin. J'ai été assez naïf pour croire que le monsieur parlait de cesser de leur tendre des billets, mais lui parlait plutôt fin de vie. Sa réputation était en jeu et mon père servit d'exemple à ce qui arrivait aux gens qui n’acquittaient pas leurs dettes avec lui. Je vous épargne les détails dont je ne tiens pas vraiment à parler pour simplement conclure que si je n'ai rien eu c'est grâce à une forme quadrupède poilue. Dans la panique du moment, j'ai quasiment tué le meurtrier de mon paternel. Du moins, je l'ai plutôt bien amoché, c'est ma mère qui m'en a empêché à l'aide d'une forme semblable à la mienne. Ces événements sont plutôt flous dans mes souvenirs, mais ma mère n'a pas tardé à me claquer une valise à la gueule pour lui éviter davantage de problèmes. J'ai cru halluciné en la voyant me tendre ma propre valise jusqu'à ce qu'elle m'ordonne de m'en aller où bon me semble, mais pas ici.
N'ayant nullement envie qu'ils reviennent me mettre la main dessus après une situation pareille, je me suis poussé dans le seul endroit où on avait un semblant de famille. Une cousine éloignée de ma mère, coréenne, demeurant à Séoul. C'était ça ou prendre le risque de découvrir ce qu'ils réservaient à un loup-garou, j'ai préféré prendre le chemin d'un autre pays. Or, comme je n'ai visiblement que très peu de chances, à peine arrivé en sol coréen, après un stress immense vécut avec l'aéroport, j'ai appris que ce lien de parenté était décédée la veille d'un problème cardiaque. Décidément, les décès sont programmés pour faire partie de la vie autour de moi. Encore une fois, je vais vous éviter les détails entourant les jours qui ont suivit, jusqu'à ce que je rencontre la personne qui stabilisa ma vie. Au contraire du fameux classique de la personne qui change une vie, Bao Tian est plutôt venu poser un certain calme au sein de la mienne. Il est le seul à qui j'ai tout raconté sur mon passé et je ne vais pas nier que c'est grâce à lui que je demeure en sol coréen depuis près de quatre ans, car sans lui je n'aurais jamais eu les moyens de me payer un loyer, travailler et aller à l'école en même temps.
______
Dû à mon passé, je ne suis pas du genre à me laisser aisément mener par le bout du nez ou dire quoi faire, mais je ne peux nier être affublé d'une grande part de naïveté un peu trop enfantine. Contrairement à ceux qui auraient pu vivre une enfance difficile et apprendre à se forger une carapace, je n'ai pas agi de la même manière. Autant je peux avoir l'air de m'en foutre royalement, autant la moindre réplique peut me tourmenter l'esprit pendant des jours, ce qui fait en sorte que je sois légèrement susceptible et que j'ai une grande tendance à être rancunier. Il est bien rare que ma mémoire efface un propos que je n'ai guère apprécié, sur ce point j'ai une réelle capacité à me souvenir de tout dans les moindres détails. J'ai également la manie de me montrer assez protecteur envers les gens qui me sont chers et je tolère bien mal qu'on leur fasse du mal, quitte à devoir me mêler d'une histoire qui ne me regarde pas. Je hais le manque de respect et l'inégalité, tout comme je ne suis nullement amateur des gens qui se claquent les bretelles en se prétendant être meilleur que les autres. | |
docibilité ★★★★★ | sensibilité ★★★★★ | assurance ★★★★★ | sociabilité ★★★★★ | respect ★★★★★ | discipline ★★★★★ | popularité ★★★★★ |
behind the screen pseudo rainy, ray, raie ou umma. âge 19ans. pays de résidence québec, canada. pays de la neige et des ours polaires (selon maru) niveau de rp dépend des jours. fréquence de connexion tous les jours. avis sur le forum dat question. quelque chose à améliorer ? nan, si je veux améliorer un truc, je vais le faire... ici grâce à... une balaine avec juste une nageoire. code i'm fabulous. mot de la fin you're all peasants to me.
|
|