Je suis née le dix-huit janvier 1991 à vancouver, au canada. J'y ai vécu très longtemps, de ma première couche culotte jusqu'à ma dernière année de lycée. Depuis ma naissance, je suis entourée d'une mère canadienne, et d'un père chinois, mais mes origines asiatiques se voient clairement sur mon visage, ce qui m'a souvent value d'être qualifiée de tête de classe, d'intello, ou même de mangeuse de chien.. mais je n'étais et ne suis rien de tout ça, la tête de classe, c'était sûrement pas moi, j'étais plus penchée à faire n'importe quoi, à sécher les cours. Tandis que mon frère jumeau était l'intello de base, le petit chouchou de mes parents qui avaient eu le bonheur d'avoir un fils comme le mérite toute famille chinoise. Sauf qu'on a eu cet accident, celui qui m'a fait perdre mon frère, ma moitié, kyehan. Ma mère m'en a toujours voulu d'avoir tiré mon frère à cette soirée, on était des collégiens dans une soirée de lycéens, on avait rien à foutre là-bas, mais je voulais m'amuser, et sans mon frère, c'était pas pareil, j'avais besoin de le savoir dans les parages pour m'éclater, me sentir en confiance, bien et sereine. On avait quitté la soirée, j'étais complètement éméchée, alors que kyehan, il avait rien bu, juste pour me surveiller, je courrais sur le trottoir, puis j'avais eu envie de m'éclater, alors je faisais des zigzag entre le trottoir où nous étions et l'autre situé juste en face, kyehan était effrayé, mais il me laissait faire, ne voyant pas de voiture, sauf qu'à un moment, une fucking voiture est arrivé et mon idiot de frère s'est jeté sur moi, mais quel con, je vous jure, pourquoi il m'a sauvée alors qu'il savait que la fierté de la famille c'était lui, pas moi ? Kyehan était un imbécile, mais il était le seul en qui j'avais confiance et que j'aimais réellement.
Ma mère ne m'a jamais pardonnée et m'a ignorée dès qu'elle fut en mesure de le faire tandis que mon père plaça alors tout ses espoirs de réussite en moi, mais n'ayant jamais rien foutu à l'école, c'était pas gagné. Je voulais qu'on me pardonne de la mort de kyehan, mais je pense qu'au fond, c'était moi qui avait le plus de mal, parce qu'il était mon jumeau, mon tout, ma moitié, celui avait qui j'étais en connexion..
j'ai commencé à travailler d'arrache-pied, et bien que mes résultats soient beaucoup moins satisfaisant que ceux de kyehan, j'avais pu, malgré mes envies de faire la fête, de boire, de m'amuser, entrer dans une école de droit, j'allais devenir juge, comme ce que kyehan aurait du faire. Malheureusement je n'en avais aucunement envie, je détestais le droit et je n'accomplissais que les désirs de mon père que mon frère aurait du remplir. À l'université, j'étais la fêtarde, la rigolote, celle avec qui on couche quand on a rien à foutre et une forte envie de baise..oui, j'étais cette fille là, pas du tout sérieuse. C'est comme ça que j'ai pu m'attirer les faveurs de plusieurs gosses de riches pourris gâtés, à vrai dire, j'en ai eu des copains, beaucoup même, mais personne, personne n'avait jamais reçu une once d'amour de ma part, seul kyehan le méritait, mes courbes j'en jouais pour obtenir tout ce que je voulais de mes petits-copains friqués, et à la fin, je me retrouvais avec une belle somme d'argent. Je claquais soudainement l'université de droit sans que mon père le sache, et je pris le premier avion disponible...le Japon. J'avais dix-neuf ans et j'étais enfin libre, bon...là-bas je n'avais rien, je devais tout construire, mais tant pis. Advienne que pourra comme on dit.
C'est là-bas que j'ai rencontré mon actuel mari, il avait quarante-trois ans. Et j'en avais dix-neuf, je faisais la fête, j'étais coupée du monde réel, mais l'argent qu'il me restait m'aidait grandement. Mes courbes, lors d'une rencontre où je jouais l'accompagnatrice d'un fils de bonne famille, l'avaient fait chavirer, et je savais qu'il était riche, je le savais, et je voulais tout ce qu'il avait, comme ça, je pourrais montrer à mon père que j'avais réussi sans faire d'études, et à ma mère que j'étais quelqu'un, que j'existais.
Quelques mois à peine après notre rencontre, il me demandait en mariage, j'avais tout de suite accepté, il ne m'avait jamais vraiment parlé du fait qu'il avait des enfants, j'imaginais de petits rejetons, à vrai dire, malgré mon esprit irresponsable, complètement indocile, j'adorais les enfants, alors je m'en foutais, mais que neni, je rencontrais alors son second fils zayn...oh mon dieu, mais il avait pas trois piges son gosse ! J'étais choquée, mais je n'en fis rien paraître, bon sang...on avait le même âge ! Enfin à quelques mois près quoi.
Puis évidemment, quand on s'installa en corée, je rencontrais son premier fils, william, regard de glace, pas du genre très tendre, et surtout pas avec moi qui avait volé la place de sa mère. C'est vrai que je ne m'étais jamais vraiment préoccupée de zayn, et ce fut l'une des premières choses que me reprocha william, mais sérieusement, j'en avais rien à faire, le fric coulait à flot, et je voulais tout sauf d'une vraie vie de famille. Je voulais m'amuser et vivre pleinement, sans penser à rien. Sauf que malheureusement, un jour, je me retrouvais enceinte. Ô bonheur, ô joie ? Ah non, certainement pas, moi en cloque, non mais sérieusement, vous m'avez vu ? J'ai ensuite accouché d'un beau petit garçon, eden, qu'il est mignon, mais vous vous doutez bien que mon mari n'est pas le père de mon fils, mais il n'en sait rien, eden porte même son nom de famille, quel imbécile..
je m'occupe très peu d'eden bien que je l'aime beaucoup, la plupart des gens diront que je suis une mère irresponsable, mais non, loin de là, j'aime mon fils, alors je me porte le plus loin possible de lui, je sais à quel point je peux être une nuisance.
Mais..vous croyez que ça s'arrête là ? Oh loin de là, alors que j'ai accouché, et enfin retrouver ma S-line...mon beau-fils me court après, oui, oui william avec son regard glacial, mais...qui le fait bien rougir, croyez moi, et bien il me court après. J'espère juste ne pas commettre d'impair, je ne peux pas me permettre de divorcer de mon mari, ma situation financière serait bien trop inconfortable..
oh bon sang, le voilà, dès qu'il est dans la pièce, je me mets à rougir comme une gamine devant son premier amour..f*ck, kyena reprends toi !