62 heures et 4 secondes.



 
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fermeture du groupe des foudroyés pour cause d'invasion !
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 62 heures et 4 secondes.

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Kim Noah
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Âge & Sexe : 20y&male
Nationalité : américain.
Job/Etudes : en échange dans une école de danse à mapo-gu. (seconde année)
Pouvoir : changer de sexe.
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MessageSujet: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyMar 25 Déc - 15:19


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what now?

I just can't figure it out.



Je pense venir te voir demain. C'était le message qu'il avait envoyé via son vieux téléphone portable, ce message avait été envoyé Lundi - hier pour être plus exact - et ce rendez-vous n'avez pas eu lieu étant donné qu'un événement important c'était pointé à la dernière minute : le passage de sa soeur à Séoul. Il se devait d'aller la chercher à l'aéroport, c'était une priorité même et c'était ce qu'il avait fait à contre coeur sans même prendre le temps de prévenir son ami.
Il s'en voulait.
Il n'en était pas sûr.
Lui l'adepte de la sûreté n'était plus si sûr de lui, il faisait face à des sentiments nouveaux, des regrets, alors qu'il n'en avait jamais eu pour les autres auparavant et cette boule dans le ventre. Il préférait le nouveau à la routine, ça le changeait. Il changeait et il s'en rendait compte, il aimait ça. Il se voilait la face en ce disant qu'il n'en était pas sûr, mais ce garçon lui avait manqué plus qu'il ne l'aurait imaginé. Han Daniel. Il lui avait tout de même fallu pas mal de temps avant de rencontrer la personne sur qui il pourrait compter à l'avenir, cette personne de qui il se sentait si proche. C'était lui, sa moitié comme il aimait si bien se dire, son semblable alors qu'ils n'étaient pas fait de la même façon. Les yeux de Noah voyagèrent à travers la rue, il était planté là, debout au milieu de la ruelle, la pluie s'abattait fortement sur la capitale, le ciel menaçait d'en lâcher plus dans les heures à venir. Il grondait et le garçon sursauta. Il sera fortement le manche de son parapluie et avala difficilement sa salive. Voilà qu'il était prit de nouvelles crises, son torse se soulevait au rythme de sa respiration agitée, c'est comme s'il menaçait de tout lâcher, sa main se posa contre sa poitrine, il aurait voulu le calmer, mais c'était comme impossible. La pluie et l'orage, il détestait ça depuis qu'il était devenu ce qu'il était devenu. Un monstre. Il respirait difficilement, ses yeux se fermèrent lentement, c'était de cette façon dont il se voyait comme un être anormal. Un homme qui peut prendre l'apparence d'une femme où est-ce que vous avez vu ça ? C'est n'importe quoi comme il aime si bien dire à tout ce qu'il trouve illogique. Il fit un premier pas en avant, ses jambes tremblaient, puis un second et un troisième, il ne savait pas où il avait puisé sa force pour marcher, mais il ne fallait pas qu'il reste ici. Sa marche devint plus rapide, jusqu'à qu'il se mette à courir comme un fou à travers les rues. Il voulait fuir tout ça, fuir sa phobie, ses pieds tapaient des ces flaques d'eau qu'il détestait tellement, par moment le parapluie ne couvrait plus sa tête et ses vêtements prenaient l'eau. Il regarda sa montre, il avait encore le temps, s'il se pressait il pourrait avoir le premier bus. Il se rendit à l'arrêt de bus et comme prédit il était là. Il ferma son parapluie, valida son titre de transport les mains tremblotantes tout en saluant le chauffeur. Il avait l'air d'un fou – il prit place à côté d'un vieil homme – fou comme jamais. Sa main se posa de nouveau sur sa poitrine, son cœur y battait toujours très fort. C'est horrible. J'imagine, répondit cette petite voix dans sa tête, c'est de pire en pire. Ses yeux fixaient sa paire de vans bleu marine, le bus reprit sa route. Voilà deux mois qu'il était à Séoul, la vie n'y était pas si terrible, ça le changeait de ce qu'il pouvait y avoir à Atlanta. Les gens, la mentalité, le temps, rien à voir et pourtant ses deux villes se trouvent sur la même planète. Il suivait comme dit des cours de danse dans une académie renommée de la capitale et ça pour deux ans, c'était la condition pour validé sa seconde année, il était en bon chemin pour. Tout comme dans sa ville d'origine, il était bien vu par ses camarades, il avait beau se mettre en retrait pour éviter de parler avec les autres, ils l'aimaient bien. Peut-être que c'était par intérêt, il avait déjà tourné dans un clip et ça en moins d'un mois, il avait du niveau et il se permettait de postuler dès qu'une bonne annonce se présentait. Sans mentir il était un bel homme et les filles se bousculaient pour être dans le même groupe que lui. C'était sûrement par intérêt, s'ils apprenaient qu'il venait d'une grande famille, peut-être qu'ils le colleraient davantage, mais c'était une chose qu'il n'aimait pas divulguer, il ne se sentait même plus membre de cette famille malgré son gros compte en banque, il était si éloigné et n'avait pas la même manière de voir les choses qu'eux.

Le bus annonça la prochaine station et c'est ici que Noah descendit toujours sur ses gardes, comme si le ciel allait lui tomber sur la tête. Il ouvrit de nouveau son parapluie, la pluie était toujours aussi violente. Il marcha rapidement vers le grand bâtiment, un panneau indiqué qu'il rentrait bien dans la bibliothèque. Diiing. La sonnette marqua comme à chaque fois son entrée dans le lieu, encore une fois il n'y avait personne à l'accueil. C'est une mauvaise habitude, pensa-t-il en s'humecta la commissure des lèvres, il posa le parapluie à l'entrée dans un petit panier puis il regarda autour de lui. Les lieux étaient toujours aussi calme, le petit peuple voyageait à travers les rayons, les bibliothécaires se chargeaient de ranger les bouquins dans l'ordre. Noah, s'aventura dans un rayon quelconque, il le cherchait lui et pas un livre cette fois-ci. Il regardait autour de lui, la tête bien droite, son coeur reprenait un rythme cardiaque normal, il respirait beaucoup mieux. Il distingua une silhouette qu'il connaissait bien dans le rayon juste à côté du sien, il la distinguait à travers les bouquins, il se mit à la suivre sans faire de bruit, son regard bonnement plissé. Il souriait. Qu'es qu'il devait pensé de lui après le lapin qu'il lui avait posé ? Qu'il était un pauvre crétin, un idiot ? Tu parles d'une moitié, c'est qu'un con. Oui, il devait sûrement penser ça. Daniel s'arrêta, Noah aussi. Il ne fit pas un geste, sa respiration fut coupée d'un coup. Daniel posa ses doigts sur la tranche de livre qui séparait leurs deux visages et c'est lorsqu'il les retira que leurs regards se croisèrent enfin. « Bhou. » Sa bouche en cul-de-poule, ses yeux bien ouverts, Noah avait l'air d'un gosse. Le visage de Daniel lui avait manqué. « Je suis en retard d'un jour. » Tu parles d'un retard, tu te donnes juste une bonne excuse pour ne pas dire la vérité. Le silence pesait entre les deux hommes et Noah se sentait de plus en plus honteux, il le savait, il avait mal agi, pas la peine de le lui faire comprendre de cette façon - c'est juste que tu n'es pas habitué à ce qu'on te fasse la tête, personne ne peut te résister comme tu aimes si bien dire - Le regard de Daniel était profond, aussi profond que la première fois où ses yeux avaient rencontré les siens. « Oh je vois, c'est donc de cette manière que tu regardes. » Tu essayes de détendre l'atmosphère ? Tu n'es pas doué.


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Han Daniel
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Âge & Sexe : dix neuf années d'existence & même si ce que j'ai entre les jambes ne me sert pas, nul doute que je suis bien un homme, un vrai ou presque.
Nationalité : coréenne, avec un peu de sang anglais grâce à mon défunt paternel.
Job/Etudes : petit job à la bibliothèque et étudiant en littérature à l'université de séoul.
Pouvoir : voir le passé des gens et pour cela il suffit d'un simple contact physique, juste l'effleurer peut provoquer des visions.
The Spellbook : il y a longtemps qu'il ne vit plus dans le présent, son coeur ne bat plus que dans ses rêves, seul endroit où il peut retrouver sa famille. il trouve un abri contre la réalité dans ses livres et préfère se plonger dans les études plutôt que de profiter de sa jeunesse.
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyMer 26 Déc - 18:46


Il l’avait attendu. Avec impatience même, grand impatience. Celle d’un enfant qui ne désire qu’une chose, ouvrir son cadeau, mais à qui on ne cesse de dire : encore cinq minutes chéri. Cette même hâte qui là, durant toute la journée, l’avait pris au cœur. Attendre l’heure d’aller à la bibliothèque fut un supplice, et pour une fois même se concentrer s’avéra une tâche bien compliquée. A la fin de son dernier cours, il s’était précipité, avait couru jusqu’à son lieu de travail, et en arrivant tout essoufflé, ses collègues s’étaient moqués de lui. Il avait rougi. Mais il appréciait tant Noah, mais surtout, il se sentait si bien en sa présence, il avait l’impression d’être entier, comme si son ami le complétait, comme s’il était sa moitié, celle qui lui avait manqué toutes ses années et surtout ces derniers mois. Enfin il avait quelqu’un à qui se confier, à qui il arrivait à se confier surtout. Noah le comprenait même quand il parlait à demi-mots et inversement. Cela le fascinait autant que ça l’effrayait. Comment se faisait-il qu’en se connaissant aussi peu ils se connaissent pourtant aussi bien ? Sauf que ce jour là, Daniel pensa que sa moitié ne l’aimait peut être pas tant que cela finalement. Il s’imagina même qu’il n’y avait des sentiments que dans un seul sens. En fait, il ressentit la chose comme un abandon. Encore quelqu’un qui le laissait tomber, qui l’abandonnait à lui-même. C’est donc vrai, on ne peut faire confiance qu’à sa propre personne. Il avait même eut envie de pleurer, mais bien sur, il ne l’avait jamais. Une poupée de cire sans amour ne peut pas pleurer. Alors finalement, après avoir fermé lui-même les portes de la bibliothèque, et patienté encore une bonne heure devant celle-ci, il était rentré chez lui. Triste, mais surtout déçu et bien sur congelé à cause du froid hivernal. Un bon chocolat chaud l’avait réconforté une fois chez lui bien que cela n’est rien à voir avec la chaleur que Noah dégageait. Parfois, il aimait se dire que le jeune ne se montrait aussi gentil et aimant qu’avec lui. Dès lors, Daniel avait la sensation d’être quelqu’un d’exceptionnel, et d’unique pour lui. Autrement, il savait que personne ne lui prêtait attention. Oh, les filles le trouvaient mignon, lui couraient un peu après, mais au moment où elles se réalisaient combien il était inaccessible, elles lâchaient l’affaire aussitôt. Il faut dire aussi qu’il paraissait entouré d’une énorme armure, caché en plus de ça au sommet d’une immense tour de glace, aucun humain ne semblait alors pouvoir le toucher et il n’avait pas l’air de le vouloir. Côté vie sociale, c’était plutôt le néant pour le jeune homme. Il y avait bien Nakht. Un petit blond qu’il avait connu au lycée. Il essayait tout le temps de le faire quitter ses bouquins, de lui prouver que la vraie vie ce n’est pas ça. Sans grand succès d’ailleurs, Daniel restait plutôt impassible face à ses grandes démonstrations, et parfois il mourrait même d’envie de le frapper juste histoire qu’il lui foute la paix. Mais bon, dans le fond, cela lui faisait plaisir sinon pourquoi continuerait-il d’aller voir ce chenapan ? Puis bien sur, depuis peu de temps, il y avait donc Noah. Ce mec qu’il aimait déjà beaucoup trop et qui lui avait posé un putain de lapin.

Le lendemain matin, Daniel se leva du mauvais pied. Un rien l’énervait. Le simple fait d’aller en cours l’agaçait. Une chose plutôt hors du commun puisqu’il adorait normalement étudier. Mais là, non vraiment, il ne disposait d’aucune motivation. C’est tout en râlant qu’il se rendit à l’université et passa la journée entre les amphithéâtres ou les salles d’études. Ce soir, il ne travaillait que deux petites heures, heureusement, car il mourrait déjà d’envie de retrouver son lit ainsi qu’un bon roman puis pourquoi pas une tasse de thé avec. Toute la journée, il vérifia son portable au cas où Noah lui enverrait un autre message mais non. Depuis qu’il lui avait dit qu’il passerait, il n’avait rien reçu et n’avait rien envoyé. Il estimait avoir droit à des excuses mais surtout, il comptait bien lui faire la tête et lui montrait comme ça l’avait dégouté.

Vint la fin de ses cours. Sans grand entrain cette fois, Daniel rangea ses affaires et partit attendre le bus qui n’arriverait que dans une bonne demi-heure. Il n’avait néanmoins pas prévu qu’il y ait de l’orage et cela le surprit. Depuis son accident étrange, il avait comme développé une phobie de l’orage. A cet instant, il frissonnait, tremblait, et sursautait au moindre coup de tonnerre. Lui qui autrefois trouvait cela tellement majestueux et impressionnant, détestait désormais se trouvait en-dessous. Il ferma même les yeux et attendit d’entendre le bus arriver pour les ouvrir mais surtout se mettre enfin à l’abri. Le trajet ne lui suffit pas pour se réchauffer entièrement ou se sécher, et comme le ciel semblait encore gronder après lui, il courut jusqu’à la bibliothèque et poussa la porte avec force pour y pénétrer. Cette entrée fracassante ne manqua pas de faire rire sa collègue qui se trouvait à l’accueil au même moment. Daniel fronça les sourcils avec un air boudeur, et se dépêcha d’aller ranger ses affaires à l’arrière pour pouvoir se mettre au boulot, cela allait également lui permettre de retrouver un peu son calme car son cœur battait terriblement fort. Il commença par ranger les livres que les usagers laissaient trainer sur les tables, puis se mit à vérifier les étagères. Ah non ce livre ne va pas là, et puis celui-ci va ici. Ranger lui donnait l’impression de faire un tri dans sa tête, et en même temps il ne pensait à rien d’autre. Ainsi Noah quitta totalement son esprit. La jeune femme de l’accueil lui apporta un charriot plein de nouveaux livres à ranger, et Daniel accepta la tâche avec le plus grand des plaisirs ne souhaitant pas se retrouver à rien faire.

Le temps défila, et quand il jeta par curiosité un coup d’œil à sa montre, il ne lui restait déjà plus qu’une demi-heure à passer entre les étagères un peu poussiéreuses. Il soupira, passa une main dans ses cheveux, sourit à une cliente habituée, et se remit à la tâche. Il prit un livre, écarta ceux qui se trouvaient sur l’étagère pour l’y placer, sauf que juste avant qu’il ne le place, ses yeux rencontrèrent un visage bien familier de l’autre côté. « bouh ». Daniel fronça les sourcils. Que diable faisait-il là ? Il aurait pu le prévenir, ou bien en fait non, il devait se sentir coupable. Est-ce qu’il se sentait coupable ? Daniel l’espérait réellement car lui en tout cas, il lui en voulait beaucoup. Pas qu’il soit particulièrement rancunier - il n’a jamais eu l’occasion avant aujourd’hui de l’être - mais rien que penser à la veille lui donnait la nausée. Il sentait ce goût amer en bouche et avait envie de lui foutre des baffes. Il ne comprenait pas pourquoi ça l’affectait autant, dans le fond, il se sentait un peu honteux. Noah avait déjà tant d’influence pour lui, tant d’importance. « Je suis en retard d'un jour. » Daniel eut un rire nerveux et il leva les yeux au ciel, tout en reposant un brutalement le livre qu’il avait en main sur le charriot qui se trouvait toujours à côté de lui. « Idiot. » Chuchota-t-il car le lieu l’imposait. Daniel ne baissait pas les yeux. Son regard ne quittait pas celui de Noah. Il cherchait un peu à le déstabiliser ou bien à le mettre mal à l’aise, mais il n’était pas vraiment sur que cela allait fonctionner en fait. Il en doutait même très fortement. « Oh je vois, c'est donc de cette manière que tu regardes. » Pas drôle, pas drôle du tout Noah. Cela ne l’amusait vraiment. Il était réellement en colère contre lui, enfin, plutôt agacé par son attitude la vieille. Daniel se décida enfin à rejoindre son ami, et fit le tour pour aller dans la même allée. Arrivé à sa hauteur, il croisa les bras sur sa poitrine et faisait bien moins le malin. Noah avait quelque chose d’intimidant. Sa beauté froide l’impressionnait à chaque fois. Alors il se mit à regarder ses chaussures, des chaussures bien sales. Foutu orage. « J’ai fait la fermeture hier. » Sous-entendu : je t’ai attendu jusqu’au bout. Noah allait sans aucun doute comprendre, il lisait en lui comme dans un livre ouvert. Puis en plus, Daniel ne faisait jamais les fermetures car il avait besoin de rentrer chez lui pour réviser. Enfin, rien à faire, il n’arrivait pas à le regarder puis il voulait qu’il se rende compte qu’il était en train de bouder. Cela se verrait mieux s’il levait la tête pour montrer sa petite moue d’enfant, mais non, il préférait contempler le sol. « J’étais inquiet ensuite. » Parce qu’il aurait pu lui arriver quelque chose. Même s’il était en colère, cette idée lui avait traversé l’esprit un nombre incalculable de fois. En plus, Noah ne lui avait donné aucune nouvelle. Il aurait pu être enlevé, ou tué, qu’il n’aurait rien su. Et ça juste à cause de son entêtement. Quel comportement d’enfant tu as Daniel, mais ça, c’est seulement avec et devant Noah, n’est-ce pas ?


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Kim Noah
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyJeu 27 Déc - 22:20


Bien sûr qu'il s'en voulait. S'il en venait aux explications avec lui, il était presque sûr qu'il ne serait pas quoi lui dire. Ça ne lui aurait rien coûté de prendre son téléphone portable et de l'avertir de son absence ce jour-là. Il n'était pas n'importe qui, il était devenu un être exceptionnel à ses yeux et ça en si peu de temps, quelqu'un qui le faisait se sentir bien. Il pouvait être lui, cette personne étrange de caractère que personne ne voulait approcher, cette personne difficile et complexe. Depuis leur première rencontre, il n'avait cessé de penser à lui. C'était bizarre, il n'était pas du genre à penser à une autre personne que lui à l'habitude. Qu'es qu'il fait ? Est-ce que je devrais lui envoyer un message ? Il sortait son portable de sa poche et fixait longuement le numéro du garçon, il le connaissait presque par coeur maintenant. Puis il secouait la tête en se disant qu'il ne fallait pas qu'il paraisse trop collant. Il reposait le téléphone portable sur la table et essayait de se concentrer sur autre chose, c'était impossible. Même aujourd'hui lors de ses cours de danse ça avait été impossible. Il n'avait eu aucune concentration et beaucoup l'avait remarqué. Il aurait aimé en parler à quelqu'un mais, il n'était proche de personne. Beaucoup dirait qu'il est amoureux s'il leur exposait le problème et ceux qui penseraient de cette façon auraient tout faux. Il ne le ressentait pas de cette façon vous voyez. Il inspira puis expira bruyamment en fixant l'expression du visage du garçon, il lui en voulait, il l'avait insulté d'idiot. Il s'était préparé à ce genre de réaction, alors pourquoi ça le rendait si triste ? Son regard dans le sien, il ne l'avait pas lâché d'une seule seconde, il ne pouvait pas baisser les yeux comme ça, tout d'un coup, ça n'était pas dans ses habitudes, il préférait toujours regarder la personne avec qui il discutait même si le silence se faisait entre eux, c'était une bonne manière comme disait sa grand-mère. Il avait beau vouloir plaisanter sur sa manière de regarder, ça n'attendrissait en rien la situation. Il était toujours aussi froid, il n'avait même pas sourit pleinement pour lui montrer qu'il était légèrement par sa bêtise. Il lui en voulait encore, il avait l'impression de s'enfoncer dans un immense trou noir. Tais-toi, pensait-il pour lui. Il le regarda alors faire le tour, pour venir le rejoindre dans le rayon dans lequel il se trouvait, ils se firent face, les yeux de Noah ne lâchaient toujours pas le sien, aucun détail ne lui échappait : il croisait des bras, respirait d'un air posé, ses doigts s'agrippaient doucement à sa chemise bien repassée. Son regard s'échoua sur le sol et Noah avala difficilement sa salive, il ne pouvait même plus le regarder dans les yeux maintenant. « J'ai fait la fermeture hier. » Alors il avait attendu jusqu'au bout qu'il vienne au rendez-vous. Il s'en voulait encore plus, lui qui avait pensé qu'il n'attendrait pas longtemps avait attendu jusqu'à la fermeture, quelque chose qu'il ne faisait jamais en temps normal. Il laissa lire sur ses lèvres un « putain » et se mordit la lèvre inférieure, il ne put contenir son regard plus longtemps, il baissa les yeux à son tour.

« J’étais inquiet ensuite. » Il releva les yeux aussi rapidement qu'il les avait baissés. Inquiet ? Il eut un petit pincement au coeur et se mordit la lèvre inférieure. « Et après ? » demanda-t-il sans pouvoir se contrôler. Ses lèvres avaient bougées toutes seules. Voilà un garçon bien curieux, pourquoi cherches-tu tellement à savoir ce qu'il a ressenti après s'être inquiété pour toi ? Peut-être qu'il s'est dit que tu étais un idiot, qu'il ne voulait plus te voir. Mais pourquoi chercherait-il ne plus jamais le voir s'il était inquiet ? Les questions et les réponses se bousculaient dans sa tête, il ne réfléchissait même plus correctement. Il s'était fait du soucis pour lui, alors que la seule chose qu'il avait pendant toute la soirée était de parler à sa soeur. Ils avaient dîné dans un grand restaurant et après ça il l'avait aidé à monter à l'hôtel dans laquelle elle avait réservé, il avait dormi contre sa poitrine, enlaçait sa taille et ça jusqu'au matin et Daniel s'était inquiété pour lui. « Je suis désolé. » avoua-t-il dans un pauvre soupir de frustration, il n'arrivait même pas à cacher l'émotion que ça pouvait bien lui faire. Ridicule pensa cette petite voix dans sa tête. Il baissa la tête passant une main dans ses beaux cheveux noirs, c'était la seule chose qu'il pouvait lui dire de toute façon. Continuer a plaisanter il ne le pouvait pas le faire éternellement. « Tu m'en veux beaucoup ? » Il s'approcha doucement du garçon, ses bras s'ouvrèrent lentement, sa joue frôla la sienne, ses bras entourèrent sa taille. Il se fichait bien de ses employés, des personnes qui pouvaient bien les voir, il voulait se faire pardonner, faire ressortir ce petit côté tendre pour sa moitié, juste lui. Son menton sur son épaule, il fixait une jeune fille dans l'allée juste en face, elle avait l'air de les zieuter, non, il en était presque sûr. « Comment je peux me faire pardonner ? » chuchota-t-il doucement pour que personne ne puisse les entendre.


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Âge & Sexe : dix neuf années d'existence & même si ce que j'ai entre les jambes ne me sert pas, nul doute que je suis bien un homme, un vrai ou presque.
Nationalité : coréenne, avec un peu de sang anglais grâce à mon défunt paternel.
Job/Etudes : petit job à la bibliothèque et étudiant en littérature à l'université de séoul.
Pouvoir : voir le passé des gens et pour cela il suffit d'un simple contact physique, juste l'effleurer peut provoquer des visions.
The Spellbook : il y a longtemps qu'il ne vit plus dans le présent, son coeur ne bat plus que dans ses rêves, seul endroit où il peut retrouver sa famille. il trouve un abri contre la réalité dans ses livres et préfère se plonger dans les études plutôt que de profiter de sa jeunesse.
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyVen 28 Déc - 20:18


Depuis qu’il était orphelin, Daniel n’avait plus à se soucier de personne sinon de lui-même. Cela l’arrangeait car il appréciait le calme ainsi que la solitude. Il pouvait ainsi broyer du noir sans être dérangé, vivre dans le passé sans qu’on vienne le chercher. Mais d’un autre côté, plus encore qu’avant, il se coupait du monde et perdait l’habitude de fréquenter les gens. Le contact devenait chose difficile pour lui. Il ne trouvait plus de plaisir dans ses relations sociales, il n’en avait déjà presque jamais trouvé. Il n’aimait que son frère, que sa famille, et désormais seul, il ne voyait pas qui voudrait bien de lui, qui aurait assez de courage pour percer cette coquille, qui serait suffisamment patient pour vouloir l’écouter. Les yeux dans les yeux, il affrontait le regard de la seule personne qui, il lui semblait, désirait le connaître et l’appréciait à sa juste valeur. Noah, cet homme si beau, si fort, et qu’il aimerait bien être. Il souhaiterait tellement être comme lui. Malheureusement, il n’était que ce bout d’homme fragile et solitaire. Encore plus fragile face à lui d’ailleurs. Son absence de la veille l’avait profondément déçu, et surpris de sa part. Il ne s’attendait pas réellement à ça. Il pensait qu’il avait de la valeur pour lui, beaucoup de valeur, et ce simple acte avait animé une voix dans sa tête qui instaurait à présent le doute. Peut être qu’il se faisait juste des idées, que leur relation n’était pas aussi extraordinaire qu’il se le représentait. Pourtant, dans son cœur, Noah tenait une place tout à fait spéciale. A un tel point que Daniel ne pouvait déjà plus imaginé sa vie sans lui. Comme s’il ne pouvait plus rien faire en son absence, comme si sa vie était dénuée de sens. Alors imaginez sa déception, sa rancœur et sa peine. Son pauvre petit cœur battait bien vite à mesure qu’il tentait d’expliquer ce qu’il ressentait. La grande patience qu’il avait eue, l’infime espoir qui ne l’avait quitté qu’au moment où il était rentré chez lui, et le dégoût de réaliser que oui, il l’avait bien oublié. Tout cela, Noah s’en rendait-il compte ? S’il avait un peu plus de courage, il le lui aurait dit, mais il espérait qu’à travers son comportement et ses quelques mots, il comprendrait. Puis, ce n’était pas comme si ça se résumait à cela. « Et après ? » Oui, il n’avait pas seulement eu mal, il s’était aussi extrêmement inquiété pour son ami. En fait, il ne pouvait concevoir qu’il l’oublie, il devait tenir à lui non ? Il s’était donc imaginé un tas d’histoires. Des fictions toutes plus farfelues les unes que les autres. Il aurait pu être agressé, tué, avoir eu un accident. Un tas de choses. Mais peut être aussi, avait-il trouvé mieux à faire. Qu’est-ce qui avait bien pu être plus important que lui ? Une soirée entre amis, ou un rendez-vous avec une personne précise. Daniel se mordit la lèvre inférieure, laissa même la marque de ses dents devant, avant de relever la tête. Il regardait à nouveau le coupable, le fautif, le vilain. Il le voyait sur son visage qu’il regrettait, et bizarrement, cela lui suffisait. Il se détendait déjà, la colère redescendait, il ne pouvait pas lui en vouloir. Il ne parviendrait jamais à être réellement énervé contre lui. Cependant, plus il réfléchissait, plus sa dernière pensée s’imposait comme la bonne interprétation. « Je me suis dit que tu avais mieux à faire. » Daniel ne lui avait jamais posé la question, mais peut être bien qu’il avait quelqu’un dans sa vie, enfin, quelqu’un qu’il devait chérir. Un aussi bel homme, cela ne l’étonnerait pas tant que ça. Bien sur, cela ne le dérangerait en rien – enfin peut être que si – mais il aurait aimé qu’il le lui dise alors. L’honnêteté, était-ce trop demandé ? Il aurait juste voulu ne pas avoir à attendre jusqu’à pas d’heure, ne pas être inquiet, ne pas être blessé. Dans le fond oui, si cette personne existait, il en serait jaloux car il aimait se sentir comme l’être le plus important dans les yeux de son ami, mais il s’y ferait, il ne le montrerait pas. « J’ai pensé que tu rencontrais quelqu’un de plus intéressant. » Il haussa les épaules, avant de détourner le regard sur les étagères. Il voulait partir, fuir cette discussion, il n’aimait pas le froid entre eux. Il se sentait mieux dans ses bras, près de lui, ou à l’écouter parler tout simplement. N’importe quoi venant de Noah lui plaisait et l’apaisait. C’est dire l’emprise que cet homme disposait.

Ce qu’il attendait maintenant, c’était des excuses. Il ne désirait rien de plus que cela, mais il fallait que Noah soit sincère au moment des les prononcer. Daniel voulait vraiment sentir qu’il était désolé. Il ne voulait pas de paroles en l’air, il détestait cela d’ailleurs. Les gens qui promettent et s’excusent tout le temps, quelle horreur. Les mots sont tellement importants pour lui. Il n’y a qu’à voir combien il économisait les siens. Il pensait toujours avant de parler. Vous ne le verrez jamais parler sans avoir réfléchi aux conséquences de ses mots. Certains verront cela comme une grande qualité ou une preuve de sagesse, mais d’autres ont tendance à dire qu’il manque de spontanéité. Chacun son point de vue. Il ne changera jamais de toute façon, c’est beaucoup trop tard pour cela. « Je suis désolé. » Daniel posa sa main sur sa poitrine, il avait senti son cœur se soulever plus fort et ses joues avaient pris une couleur rose des plus adorables. Il se sentit troublé, touché, oui, Noah était sincère. « Tu m’en veux beaucoup ? » Le plus jeune secoua la tête de gauche à droite, serrant très fort sa chemise au niveau de son organe rouge. Vraiment, comment pourrait-il un jour arrêter de parler à ce mec ? Il ne pouvait plus vivre sans lui. C’était inimaginable. Impossible à concevoir. Ce mec là, c’était comme son oxygène, comme les battements de son cœur, comme son double. Il se colla totalement contre son ami, sans aucune gêne, et sans avoir peur d’être rejeté ni même du contact. Il passa ses bras dans son dos, calla sa joue contre son épaule, et ferma les yeux. Voilà, il se trouvait rassuré. Il n’avait besoin que de la chaleur de Noah pour le calmer, pour s’assurer que oui, ce qui existait entre eux, même si ni l’un ni l’autre ne l’énonçait à voix haute, n’était pas que dans son imagination. Cela avait sa place dans la réalité, il pouvait y croire et apprécier cet amour tout nouveau, différent et unique. « Tu es vraiment nul. » Dit-il dans son oreille, juste pour lui rappeler et pour qu’il réalise comme il avait eu peur. Et il osa même ajouter : « J’ai cru que tu m’abandonnais. ». Il se détacha ensuite un peu, juste pour pouvoir regarder le visage de sa moitié et lui sourire doucement de son petit sourire qu’il laissait voir seulement à sa famille autrefois et qui aujourd’hui lui était entièrement dédié. « Comment je peux me faire pardonner ? » Daniel prit un air d’enfant. Ce petit air qui lui va si bien mais qui se dessine si rarement sur son visage aux traits pourtant fins. Il se mit à faire semblant de réfléchir à la question très sérieusement. Il fronçait parfois les sourcils, ou secouait la tête comme s’il changeait sans cesse d’envie. Finalement, il pouffa de rire, et nouant ses doigts dans le dos de Noah lui répondit en chuchotant : « Toute une journée avec moi, comme ça, tu rattrapes ton retard. » Il n’allait tout de même pas refuser pas vrai ? Non, Daniel était persuadé que Noah allait accepter cela. Puis en fait, il voulait juste passer le reste de la soirée avec lui, cela suffirait amplement. Il avait juste employé une façon plus élégante pour le dire. Il espérait que Noah ne le prenne pas au pied de la lettre, quoique, ça ne le dérangerait pas vraiment. Il saurait très bien apprécier toute une journée en sa compagnie. De toute manière, il adorait chaque minute passée à ses côtés.


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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyDim 30 Déc - 22:59


Alors, si ça n'est pas de l'amour, c'était quoi exactement ? Il sentait son coeur battre à tout rompre, il frappait sans cesse contre sa cage thoracique. Il avait du mal à contrôler cette respiration bruyante, il fermait durement les lèvres et ouvrait grand les narines pour se laisser respirer pleinement, un exercice difficile. Les doigts sur son front se faufilèrent dans ses cheveux noirs, leurs pointes étaient légèrement humides la faute à la pluie, il enroula ses doigts autour d'un cheveu qu'il relâcha dans la seconde qui suivit. Il s'humecta légèrement les lèvres, il se répétait à voix basse les paroles de Daniel : Je me suis dit que tu avais mieux à faire, je me suis dit que tu avais mieux à faire. Est-ce que voir sa soeur était plus important que de le voir lui ? Même s'il ne l'avait pas vu depuis deux ans et qu'il était énormément proche d'elle ? Non, ça n'était pas plus important. Il avait mal dormi lors de cette nuit, il avait longuement pensé à lui, ses yeux essayaient de redessiner son visage, il essayait de se l'imaginer avec lui, il avait même eu recourt à la télépathie - chose qui n'avait bien évidemment pas fonctionné - Pourquoi la foudre ne lui avait pas donné ce don ? Il lui aurait fait comprendre à quel point il avait été idiot de l'avoir laissé seul et de ne pas l'avoir prévenu, il aurait tellement souhaité. Du coup, il aurait été peut-être moins seul, moins inquiet. « J'ai pensé que tu rencontrais quelqu'un de plus intéressant. » Il n'y avait pourtant que lui. Après la première nuit qu'ils avaient passés ensemble, il lui avait été difficile de penser à autre chose qu'à Daniel, gueule de bois ou pas . Il s'était installé sur le grand canapé du salon, il portait encore son casque audio sur les oreilles, ses yeux fixaient ce point fixe au plafond. Daniel n'était pas n'importe qui, il était vraiment un être exceptionnel à ses yeux, il n'était pas comme les autres. En si peu de temps, il avait ressenti toutes ses choses. Le début d'une relation fusionnelle. Il ne le ressentait pas, ne voit-il pas comme Noah peut tenir à lui. Peut-être ne le montrait-il pas assez. Le brun soupira à cette idée, il s'ouvrait déjà un peu trop à son goût. Il parlait un peu trop, racontait aussi parfois ce qu'il avait fait de la journée alors qu'avant il jugeait ça « pas intéressant du tout », il devenait aussi très tactile, il l'avait déjà prit de nombreuses fois dans ses bras, il avait effleuré ses doigts. Il devenait un peu tout ce qu'il détesterait devenir.

Noah le fixait attentivement, il regardait sa bouche les traits très fins de son visage. Il avait l'impression de se voir dans un miroir, ils se ressemblaient sans trop en vrai. Ses traits étaient plus harmonieux, sa bouche plus pulpeuse. Il est beau, pensa-t-il, il regardait à l'opposé de son regard il ne regardait rien de précis, mais cette chose il l'a préféré apparemment à lui. Regarde moi merde, tu ne vois pas comment je suis désolé ? Je n'arrive même pas à me contrôler. Je divague. Je suis fou. Je mourrais pour qu'il me donne un peu d'attention. Il fit un pas en avant et ne trouva pas le courage d'en faire un second vers lui. « C'était ma soeur. » Comme pour lui dire qu'il n'avait personne dans sa vie, qu'il n'avait pas à douter de lui. « Elle l'aurait très mal prit si je lui avais refusé ce rendez-vous. » C'était bien la première fois qu'il donnait une explication à une autre personne qu'à sa famille. En temps normal ça n'était pas une chose qu'il faisait, les excuses, les explications il ne savait pas les formuler ou il les marmonnait de façon à ce que la personne ne comprenne rien. « Te prévenir j'y ai pensé tu sais. » Mais je n'ai rien fais. Maintenant, tu te dois de t'excuser mon garçon. Il s'est fait du soucis pour toi, il a pensé que tu avais vu plus important que lui. Sa voix était toujours très basse, toujours très grave, il s'excusait. Ça lui faisait bizarre, il ne se sentait pas humilié comme à l'habitude, il trouvait ça même plutôt normal. Est-ce qu'il lui en voulait beaucoup ? Apparemment non. Le sourire de Noah s'étira davantage, c'était la réponse qu'il attendait depuis le début. Il n'hésita pas à se rapprocher de lui et à la serrer contre lui, son parfum chatouillait le bout de ses narines, il se sentait bien tout contre lui, c'était indescriptible mais il avait besoin de tout ça. Comment avait-il fait pour vivre sans cet être à ses côtés, sans cet ami, cette moitié, ce tout. Il venait de tout trouver d'un coup. « Tu es vraiment nul. » Il le savait. Le brun se colla un peu plus contre lui, ses bras l'enlacèrent au niveau des épaules. « J’ai cru que tu m’abandonnais. » Un frisson parcouru son échine, le simple fait d'y penser le rendait tout simplement fou. Il ne pourrait pas l'abandonner, il ne pourrait jamais, il le savait à l'avance, il ne pouvait pas se tromper sur ça. « Tu n'as donc pas confiance en moi ? » Tout ce qu'il ressentait pour lui ne se voyait vraiment pas ? Pourtant, il avait l'impression qu'il était assez clair dans sa manière de faire et même de le regarder. Il ne pourrait jamais lui faire du mal ou l'abandonner. Il lui était trop précieux. Son cœur battait maintenant à un rythme normal, il soufflait pleinement et pouvait respirer par la bouche. Il serait se faire pardonner pour cette fois et il pouvait jurer que ce genre de choses ne se reproduirait plus. Que voulait-il qu'il fasse pour qu'il soit blanchit pour de bon ? Qu'il le porte jusqu'à chez lui ? Qu'il reste avec lui ce soir ? Il pourrait même sécher demain pour ne voir que lui, il n'était pas en retard sur les cours. Noah haussa les épaules tout en remettant son sac à dos sur son dos. Il sourit en le voyant prendre ce visage d'enfant, à quoi il pouvait bien penser ? Il desserra son étreinte, puis dégagea quelques mèches du front de Daniel. « Crache le morceau. » Sa proposition ne lui déplaisait pas. Toute la journée disait-il ? Noah jeta un coup d'oeil à sa montre, ils entraient en milieu d'après-midi, hm, ça pouvait le faire. « Les cours m'ont claqué et le temps me fait peur. Allons chez moi. » Il ne lui proposait pas de venir chez lui, il lui imposait plutôt. Au moins, ils seraient à l'abri de cette maudite pluie, il était sûr que Daniel était du même avis que lui. Il ne l'aimait pas lui non plus, cette pluie, ce ciel qui menace de tout lâcher comme ce jour là « Je te ferais le repas. » Il posa chastement ses lèvres sur son front, il pourrait même le faire manger s'il le voulait, il était capable de faire n'importe quoi en sa présence ça en devenait presque effrayant. « Tu me pardonneras complètement après ça. »




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Âge & Sexe : dix neuf années d'existence & même si ce que j'ai entre les jambes ne me sert pas, nul doute que je suis bien un homme, un vrai ou presque.
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Job/Etudes : petit job à la bibliothèque et étudiant en littérature à l'université de séoul.
Pouvoir : voir le passé des gens et pour cela il suffit d'un simple contact physique, juste l'effleurer peut provoquer des visions.
The Spellbook : il y a longtemps qu'il ne vit plus dans le présent, son coeur ne bat plus que dans ses rêves, seul endroit où il peut retrouver sa famille. il trouve un abri contre la réalité dans ses livres et préfère se plonger dans les études plutôt que de profiter de sa jeunesse.
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyMer 2 Jan - 10:18


Vous voulez la vérité ? ou même comprendre pourquoi leur relation est si exceptionnelle, pourquoi Daniel peut paraître si peu confiant voir inquiet ? Il faut remonter loin alors. A son enfance d’abord, cette période où isolé de tous, il ne trouvait de réconfort et d’amitié que dans ses livres. Non pas que les autres gamins ne voulaient pas de lui, en fait, c’était plutôt lui qui ne désirait pas les connaître. Il les trouvait si bêtes. En grandissant, déçu quelques fois, il apprit à se méfier de tous. Puis l’être humain tel qu’il le rencontrait dans ses romans était bien souvent monstrueux. Il ne souhaitait pas souffrir comme certains de ses personnages préférés. Accorder sa confiance devint chose compliquée. Il ne croyait qu’en sa famille, et encore. Suite au grand drame de sa vie, leur perte, il s’enferma encore plus. Hors de question de s’attacher, trop dangereux, trop risqué, les gens partent toujours, d’une manière ou d’une autre. Telle est donc sa façon de penser. Noah dans tout ça, était un peu arrivé comme une bombe, il y a quelques jours à peine. Sans rien y comprendre, Daniel s’était immédiatement senti en confiance. Une connexion s’était faite presque instantanément entre eux. Une sorte d’évidence s’était imposée à lui, et il avait choisi de ne pas y résister, de ne pas lui claquer la porte au nez. Comment aurait-il pu ? Il se voyait dans ses yeux. Ils se ressemblaient tout en étant pourtant différents. Daniel avait l’intime conviction qu’ils étaient faits pour se rencontrer. A ses côtés, il se trouvait capable de tout affronter, de tout surmonter, c’est pourquoi il avait eu si peur que le jeune homme ne l’abandonne. Il craignait réellement que la réciprocité de ses sentiments ne soit pas là. Il l’aimait déjà tellement. Sans lui, il ne pourrait plus exister, il se laisserait sombrer pour de bon. Il avait enfin, après tout ce temps, trouvé une raison qui le raccrochait à la vie. Imaginer qu’il puisse se passer de lui, désirer quelqu’un de mieux, tout cela lui brisait le cœur. « C’était ma sœur. » Il sentit comme un souffle nouveau le parcourir, un énorme soulagement. Il leva brusquement la tête, et on pouvait lire dans son regard toute cette tension qui retombait. Alors, il avait vu sa sœur. C’était une excuse valable. Un alibi parfait. Daniel comprenait. Lui aussi aurait pu tout laisser tomber pour voir son frère. Il donnerait tout pour pouvoir encore le voir. Quelle chance, pensa-t-il. Il se mordit la lèvre parce qu’il sentait son cœur se compresser dans sa poitrine tant la douleur était grande et toujours vive. Il n’avait jamais réellement réussis à faire le deuil de sa famille. Il se languissait d’eux, et adorait les retrouver dans ses rêves. Il était un peu envieux, Noah ne devait pas s’en rendre compte. « Elle l’aurait très mal pris si je lui avais refusé ce rendez-vous. » Daniel acquiesça d’un signe de tête pour lui montrer qu’il n’avait pas besoin de plus s’expliquer, il comprenait parfaitement. Il sourit doucement, et durant un instant, se dit qu’il aurait aimé être son petit frère. Il aurait pu l’être, ils se ressemblaient un peu après tout. « Y a rien de plus important que la famille. » murmura-t-il un peu pour lui-même, mais assez fort pour que Noah l’entende. Ce n’est pas si grave d’avoir oublié de le prévenir, il devait avoir passé de bons moments avec elle. Oui, il aimerait tant être son frère, mais s’il l’avait été, auraient-ils été aussi proches ? aussi liés ? peut être pas. Sans doute que leur relation est plus belle ainsi, car plus unique, plus forte que tout, même les liens de sang. Daniel ne veut jamais perdre Noah, il veut rester avec lui jusqu’au bout et toujours. Avez-vous déjà ressenti cela pour quelqu’un ? Si c’est le cas, alors vous devez bien voir l’attachement du jeune Daniel pour son ainé.

Retrouver sa chaleur, retrouver sa tendresse, Daniel acceptait et appréciait ce genre de contact avec Noah. Pourtant avant, il était loin d’y être habitué et cela avait même tendance à le gêner. Il n’aimait pas qu’on s’occupe de lui ou qu’on le touche. Noah, sans même avoir à forcer et tout naturellement, avait immédiatement eu le droit de se rapprocher de lui physiquement parlant. Même si là, il le faisait pour se rattraper et probablement pour l’attendrir un peu, Daniel ne disait rien, parce que ça marchait en fait. Incapable de trop lui en vouloir, et comprenant parfaitement ce qui l’avait empêché de venir, il se contenta de lui rappeler qu’il avait été nul. Un simple sms aurait suffit. Il fallait qu’il se rende compte, que tout de même, cela lui avait fait extrêmement peur. Daniel avait trop l’habitude qu’on l’abandonne. Il se trouvait ennuyant et de mauvaise compagnie, alors pourquoi Noah l’aimait, il se le demandait souvent mais essayait de ne pas trouver trop de réponses à cette question. Il voulait croire que son ami trouvait leur lien aussi exceptionnel qu’important. Alors évidemment, en ne le voyant pas arriver la veille, cela l’avait fait douter. « Tu n'as donc pas confiance en moi ? » Daniel releva un peu brusquement son visage, les yeux grands ouverts, et secoua vivement la tête de gauche à droite. Il ne fallait vraiment pas que Noah s’imagine cela, car il n’y avait rien de plus faux. Daniel mettait normalement énormément de temps à faire confiance aux autres, mais avec lui tout était différent. Il avait su dès la première seconde, dès le premier regard échangé, qu’il pouvait entièrement s’appuyer sur son épaule. Il était persuadé que jamais Noah ne serait capable de le trahir et il espérait ne pas se tromper là-dessus. « Dis pas ça. Tu es le seul en qui j’ai confiance. » En disant cela, il l’avait regardé dans les yeux, avec sa moue d’orphelin perdu puis après un soupir, il s’était collé à lui, frottant sa joue contre son épaule à la manière d’un chaton. Il sentait sur eux, le regard de ses collègues, parfois moqueur, parfois attendris. Bizarrement, il s’en fichait, cela ne l’atteignait pas et il espérait que ça ne dérangeait pas son ami non plus. Peut être que lui n’avait pas envie que tout le monde le croit gay. Daniel s’en souciait guère car ce qui comptait c’était que lui savait parfaitement ce qu’il se passait entre eux. Ou du moins, il croyait le savoir.

Noah lui demanda ce qu’il devait faire pour être pardonné. Durant sa réflexion, Daniel prit cet air d’enfant malicieux qui lui allait si bien. Il était beaucoup plus mignon ainsi, et c’était regrettable qu’il affiche majoritairement sa tristesse ou sa mélancolie. Il joua au gamin, essayait d’éveiller la curiosité de son ami, et il y parvint. Il finit tout de même par lui dire sa requête. En vérité, il voulait juste passer un peu de temps avec lui, ou rattraper le temps perdu comme on dit. Il lui restait d’une dizaine de minutes à bosser, alors il pouvait bien partir maintenant, il était sur que personne ne lui en voudrait. « Les cours m'ont claqué et le temps me fait peur. Allons chez moi. » Oh oui, Daniel repensa à l’orage, et grimaça. Ils allaient devoir affronter la météo. Heureusement, Noah allait être à ses côtés, il se dit donc que rien ne pouvait lui arriver. « Je te ferais le repas. » Le visage de Daniel s’illumina et sous la joie de passer la soirée chez son ainé, il l’embrassa sur la joue juste avant de rougir parce que Noah déposait à son tour un baiser sur sa peau. Il baissa les yeux parce qu’il ne voulait pas qu’il le voit, mais il souriait de toutes ses dents. « Tu me pardonneras complètement après ça. » Daniel hocha discrètement la tête. Noah était déjà pardonné, bien sur. Néanmoins, le jeune homme était heureux de la soirée qui s’annonçait. Puis, il n’était encore jamais allé chez lui. Il avait envie de voir à quoi cela ressemblait. « Je vais chercher mes affaires. » Il tourna les talons, et se pressa pour rejoindre l’accueil. Il récupéra sa veste qu’il enfila, enroula négligemment son écharpe autour de son cou, et prit son sac. Quand il se retourna, Noah l’avait rejoint. Il lui adressa un grand sourire, avant de se dresser à nouveau devant lui, et sans aucune gêne, trouva sa main, entrelaçant leurs doigts. Personne n’était là pour les voir, alors il n’y avait pas de quoi se retenir. « On va manger quoi ? » Inutile de dire que Daniel avait hâte, tellement hâte ni même qu’il était heureux, tellement heureux. Noah se trouvait être le seul humain sur terre à pouvoir le rendre aussi heureux.


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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyJeu 3 Jan - 1:57


C'était bien la première fois qu'il se trouvait aussi ouvert face à une personne. Lui, le coeur de pierre, celui qui n'osait pas s'ouvrir aux autres et qui craignait d'approcher les autres. C'est difficile d'aimer, se disait-il souvent. Cette carapace ne lui avait apporté que des problèmes dans le passé. S'il n'avait pas su danser peut-être n'aurait-il eu personne dans sa vie, c'était cette chose qui l'avait empêché d'être un homme seul. Il savait s'exprimer avec son corps, il savait transmettre tellement de choses à la fois en dansant. Beaucoup disait qu'il était parfait. Ses professeurs l'avaient rapidement approchés et c'étaient intéressés à lui. Il avait du potentiel disaient-ils et il fallait qu'il progresse. C'est ce qu'il avait fait rapidement, certaines filles se disputaient pour lui porter son sac, d'autres lui marchaient sur les pieds le critiquant sur ses origines. Il n'a jamais réussi à s'intégrer à Atlanta, il était comment dire, un garçon que peu de monde voulait connaître. Il n'était pas intéressant et la seule discussion qu'on pouvait avoir avec lui était l'heure qu'il était. Après le lycée il était entré dans une grande école de danse au États-Unis. La mentalité était une autre, leur passion commune, cette sensation de se sentir libre lorsqu'ils dansaient ensemble, ils n'avaient pas besoin de mots pour communiquer avec eux. Ils étaient cool, ses compagnons de danse étaient plus tranquilles eux, mais la relation s'arrêtait toujours à ce moment-là, jamais plus loin ou parfois, il était sorti avec une fille, mais rien de bien sérieux, il avait rompu la semaine avant que la foudre lui tombe sur la tête. Il était même un peu distant avec elle, alors qu'elle n'était pas méchante, elle était même plutôt adorable dans sa façon d'agir. Rien à voir avec Daniel bien évidemment. Avec lui tout changeait, il devenait quelqu'un d'autre, il se trouvait ce côté sympathique, très tactile, voir même parfois amusant et cette manière d'être. C'est pour ça qu'il aimait passer autant de temps avec lui, parce qu'il devenait cette personne qu'il avait peur d'être, cet autre qu'il finissait par apprécier un peu. Celui qui se sentait obligé de lui donner des comptes et de s'excuser sans cesse. Il était avec sa soeur et il n'avait pas osé le prévenir, il avait l'air compréhensible par rapport à l'excuse. Même beaucoup disons. Sa réplique le fit même doucement sourire. Pour lui sa soeur était sa seule famille, elle était vraiment la seule à pouvoir se mettre à sa place, à discuter avec lui et à l'épauler ou le couvrir chez lui. Le reste n'était pas important, ses parents ne le voyaient même pas. Il avait décidé une voie différente après tout alors il était différent d'eux. Sa soeur l'avait encouragé lorsqu'il avait décidé de rentrer dans une école de danse, elle était même allée aux auditions avec son petit frère et l'avait félicité à son entré officiel. Elle l'avait prit dans ses bras et lui avait dit qu'elle savait, qu'il était trop doué pour être mit de côté. La famille c'est important, surtout lorsqu'elle nous supporte. Noah ne sut pas quoi dire, il hocha tout simplement la tête deux fois. Y a rien de plus important que la famille, comme il disait. Lorsqu'elle lui avait demandé s'il s'était fait des amis depuis son arrivée, il avait longuement piqué dans son assiette sans rien dire et il lui avait avoué qu'il n'en avait qu'un seul. Elle lui avait demandé un prénom, il avait dit Daniel. Il ne s'était pas étalé sur le sujet, il n'avait pas eu envie de lui parler de lui. Elle n'aurait rien compris de toute façon. Personne ne pouvait comprendre ce qui pouvait bien se passer entre eux, c'était juste trop unique.
Sa peau effleura la sienne, ses bras entourèrent sa taille, son menton sur son épaule, il se sentait beaucoup mieux. Est-ce que tu sais combien tu m'as manqué ? Il ne savait sûrement pas ou peut-être le savait-il. Noah n'en savait rien, mais il se sentait si bien dans ses bras, c'était l'essentiel. Il se ferait pardonner pour la peur qu'il lui avait infligé. Daniel avait tout de même cru qu'il l'avait abandonné. Chose qu'il n'aurait pourtant jamais faite, cette phrase le choqua tout de même un peu. Il était tellement important à ses yeux, ne le montrait-il pas assez ? Ou peut-être ne lui faisait-il pas confiance ? Il eut un léger pincement au coeur, il ne se cacha pas de garder la question pour lui. Sa réaction le fit doucement rire, alors ça le surprenait ? Lorsqu'il secoua la tête, Noah hocha la tête de haut en bas cette mine faussement blessé par ses dires. Il aimait se jouer de lui, il le trouvait tellement adorable, il était toujours très réactif à ce qu'il pouvait raconter, tout et n'importe quoi. « Dis pas ça. Tu es le seul en qui j'ai confiance. » Noah laissa le silence s'installer entre eux, il était sincère, il le savait, ça se voyait, cela s'entendait. Il s'humecta les lèvres, ses doigts passèrent doucement sur sa mâchoire. Son visage se rapprocha un peu du sien jusqu'à que Daniel colla sa joue contre son épaule, il était surpris de lui-même. Qu'es qu'il avait cherché en s'approchant de son visage ? Putain ça commençait à le faire doucement flipper. Il ne se contrôlait même plus. Il fit semblant de sourire, gêné par ce qu'il avait voulu faire. « C'est agréable à savoir. » Tu perds tes mots, tu ne sais plus quoi lui dire.

Plus tard, il lui annonça la couleur, qu'il vienne chez lui. Au moins là-bas il serait au chaud et l'orage ne leur tombera pas dessus. Il assumait pleinement le fait qu'il flippait totalement du temps et il pensait que Daniel aussi. Alors quitte à se mettre à l'abri, chez lui c'était parfait. Il pourrait même lui faire le repas s'il le voulait. Faire la cuisine n'était pas son hobby favoris, mais il ne ferait des efforts, juste pour lui. Daniel avait l'air heureux, tellement que sa bouche vient s'écraser contre sa joue. Un doux sourire, un léger rire. Il était attendri comme jamais. Le brun passa une main dans les cheveux du plus jeune et posa un chaste baiser sur sa tempe. Il était tellement doux, sa manière de le toucher et de l'embrasser il n'y avait qu'avec lui qu'il agissait de cette façon. Il serait peut-être le seul. « Je vais chercher mes affaires. » Il le regarda alors s'éloigner après avoir posé un dernier baiser sur son front. Ses yeux constataient les lieux comme la première fois que Daniel l'avait entraîné à travers les rayons, ce regard égaré, cette moue enfantine sur les lèvres. Noah avait l'air d'un gosse perdu à fixer les alentours de cette manière, ça en était presque amusant. Il parti rejoindre le bibliothécaire qui renouait rapidement l'écharpe autour de son cou. « Tu n'as donc aucune morale ? Quitter le boulot tout de suite. » En vrai, il s'en fichait. Il pourrait l'avoir pour lui tout le reste de l'après-midi, mais aussi la soirée, un long moment les attendaient comme toujours. Sa main à présent dans la sienne, c'était comme une habitude, Noah n'y faisait même plus attention, c'était comme un rite. « On va manger quoi ? » Très bonne question. Que pourrait-il lui faire de pas trop dégueulasse ? Il prit son parapluie dans le panier sans rien dire puis il ouvrit la porte toujours cette moue sur le visage. Ils sortirent et le silence régnait toujours entre eux, il réfléchissait encore à ce qu'il pourrait lui cuisiner de pas très difficile. Le parapluie bien ouvert au-dessus de leurs têtes les protégeant de la pluie. Ils marchèrent en direction de l'arrêt de bus. « Je dois t'avouer que je ne suis pas vraiment douer pour faire la cuisine. » Confession. Noah c'est le genre de garçon qui n'a jamais eu besoin de cuisiner, il a toujours eu cette vieille femme à ses côtés et ça depuis qu'il avait envisagé de venir en Corée du Sud. Matin, midi et soir, elle se charge de lui faire à manger, elle lui cuisine ce qu'il aime, il la regarde parfois faire lorsqu'il n'est pas de mauvaise humeur et qu'il demande à lui parler. Enfin, il n'a jamais vraiment essayé de prendre une spatule entre ses doigts et de remuer dans la casserole. Il n'est pas fait pour ça, il l'a toujours su. « Si tu chopes un virus demain matin, ne te poses pas de question. » Tu cuisines donc aussi mal que ça Kim Noah ? Un magnifique sourire se dessina sur ses lèvres, la pluie tombait encore, beaucoup plus fine mais elle tombait encore. Noah se gardait de tenir le parapluie et taquinait parfois le plus jeune en le découvrant un peu. Il ne pouvait s'empêcher de rire lorsqu'il lui frappait gentiment l'épaule, il le trouvait vraiment beau. Il avait ce petit plus, il ne serait dire quoi, mais il le trouvait vraiment charmant. Peut-être que son sourire faisait tout ou peut-être ses yeux ? Sa bouche ? Noah le zieutait attentivement, il ne le lâchait pas d'un poil, jusqu'à qu'il tourne la tête vers lui. Il détourna brusquement le regard de l'autre côté faisait semblant de regarder si le bus arrivait. Qu'es qu'il était en train de foutre ?

Le bus ne tarda pas à arriver, ils descendirent quelques arrêts plus tard. Noah vivait dans une zone pavillonnaire totalement paumée. Ils durent marcher un bon moment, tourner dans des petites rues, puis dans d'autres, c'était vachement étroit, mais c'était pour qu'il soit en sécurité avait dit sa mère - ou plus dans l'oubli - Ils arrivèrent enfin devant une petite maison, il passa les clef à travers la serrure et il tourna deux fois avant de le laisser rentrer dans le petit jardin. Il s'empressa d'aller ouvrir la porte principale. Voilà, il y était, Daniel pouvait entrer dans l'univers du jeune garçon. Un endroit presque vide, sans vie, aucune photos sur les murs, tout était proprement nettoyé et rangé. On aurait même pu croire que la maison était à vendre. Le salon était immense, un grand canapé, une table basse vitrée, une télévision et un grand piano à côté de la grande fenêtre. Noah se rendait à présent compte dans quel environnement il vivait, juste parce que ce garçon lui faisait prendre conscience de beaucoup de choses. « Je sais, c'est pas très accueillant. » Il posa le parapluie sur le sol, il n'en avait rien à faire de toute façon la femme passerait ce soir ou demain matin faire le ménage.« Mais ça ne fait pas longtemps que je vis ici. » Mais aussi parce que je n'aime pas cette maison, dis-le. Il retira ensuite sa veste et la lança sur le canapé.



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Han Daniel
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Âge & Sexe : dix neuf années d'existence & même si ce que j'ai entre les jambes ne me sert pas, nul doute que je suis bien un homme, un vrai ou presque.
Nationalité : coréenne, avec un peu de sang anglais grâce à mon défunt paternel.
Job/Etudes : petit job à la bibliothèque et étudiant en littérature à l'université de séoul.
Pouvoir : voir le passé des gens et pour cela il suffit d'un simple contact physique, juste l'effleurer peut provoquer des visions.
The Spellbook : il y a longtemps qu'il ne vit plus dans le présent, son coeur ne bat plus que dans ses rêves, seul endroit où il peut retrouver sa famille. il trouve un abri contre la réalité dans ses livres et préfère se plonger dans les études plutôt que de profiter de sa jeunesse.
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyJeu 3 Jan - 11:32


Daniel ne pensait déjà plus à la bêtise de Noah, il lui avait pardonné en quelques paroles, en quelques tendresses. Pourtant, Daniel était quelqu’un de rancunier, il n’aimait pas qu’on lui fasse des promesses en l’air, mais là, comme il s’agissait de son très cher Noah, il ne voyait pas pourquoi il devait lui en vouloir autant. En fait, bien incapable d’être fâché contre lui, il préférait se réconcilier car qu’y avait-il de mieux que l’amour que lui portait son ainé ? Daniel ne se demandait pas si tout ceci était normal. Il ne se souciait guère de leur apparence de couple, il laissait aux autres tout le loisir d’imaginer des choses, puisque jamais ils ne se rapprocheraient assez de la réalité. Il faudrait être à leur place pour comprendre. Daniel ne voyait que Noah, et à cause de lui, il perdait un peu la raison mais bizarrement, cela lui faisait du bien. Il le déridait, Noah le décoinçait, et l’empêchait d’être trop sérieux. Il devenait joyeux en sa présence, gai et aussi innocent qu’un enfant. De toute manière, Daniel était innocent. Qu’est-ce qu’il connaissait de l’amitié ou de l’amour finalement ? Il n’avait jamais eu d’ami et encore moins d’amoureux. Etait-il seulement capable de faire la différence entre les deux ? Ou mélangeait-il les sentiments entre eux ? Il savait les distinguer dans les livres. Il connaissait l’amour sous toutes les mauvaises images que les auteurs ont donné. Celui qui torture, celui qui consume, celui qui blesse. L’amour qui rend heureux, il ne souhaitait pas y croire car il y avait bien plus de romans où ça se finissait mal, donc d’après ces statistiques là, il ne fallait surtout pas qu’il tombe amoureux. C’est pour cela aussi qu’il refusait de s’attacher aux autres et puis il craignait bien évidemment de les perdre un jour de la même manière qu’il avait perdu toute sa famille. Une phobie bien plus qu’une crainte. Il avait eu peur que Noah le laisse, vraiment peur, mais il aurait pu se rassurer lui-même en l’appelant pour qu’il lui rende des comptes. Sauf que Daniel ne voulait surtout pas être un pot de colle, ou exaspérer son ami par son comportement, en étant trop attentif par exemple. Il en avait eu très envie malgré tout, juste l’appeler pour entendre sa voix, pour être sur qu’il va bien, puis bouder ensuite. Enfin, s’il l’avait fait, Noah ne l’aurait peut être jamais invité à venir manger chez lui. A cet instant, on pouvait difficilement faire plus excité que le jeune Han. Il courut presque jusqu’à l’accueil, il l’aurait fait si ça n’avait pas été interdit. Il était tellement pressé qu’il eut du mal à mettre sa veste et qu’il passa son écharpe n’importe comment autour de son cou. Il avait l’air d’un enfant à qui on avait promis un tour de manège. Daniel n’était pas immature pour autant, en fait, il était normalement plutôt distant et peu bavard, voir carrément froid avec les autres. Noah le changeait du tout au tout et réveillait un côté de sa personnalité que lui-même ne se connaissait pas avant. Il jouait au gamin en présence de son ami, et bizarrement, il aimait bien cela. « Tu n'as donc aucune morale ? Quitter le boulot tout de suite. » Daniel eut un rire léger, et il secoua la tête pour lui montrer qu’il s’en fichait. Il se dépêcha de le rejoindre de l’autre côté du comptoir et glissa ses doigts entre les siens. D’où cela était-il venu ? Quand avait-il commencé à lui prendre la main aussi naturellement ? Il ne s’en souvenait même plus, c’était juste normal, banal, mais génial. « C’est bon, pour dix minutes ils ne vont rien me dire. » Par contre, normalement, il aurait dû passer sa soirée à réviser mais très franchement, cela ne le tentait pas plus que ça. D’ailleurs, c’était bien la première fois qu’il faisait une entorse à son emploi du temps de révisions. Noah se rendait-il compte qu’il n’aurait fait ça pour personne d’autre ? Probablement pas. Daniel hésita à le lui dire, puis non, ce n’était pas si important que cela. Il préféra lui demander ce qu’ils allaient manger. Est-ce que Noah savait faire la cuisine ? Lui en tout cas n’était pas très doué mais avait appris à se débrouiller depuis qu’il vivait seul. La réponse à sa question mit pas mal de temps à venir, ce qui l’amusa un peu, il pouffait même de rire parce que Noah semblait chercher une réponse. « Je dois t'avouer que je ne suis pas vraiment doué pour faire la cuisine. » Daniel tenta de cacher son sourire moqueur, et pour ça, il se mordit la lèvre du bas. Alors il lui proposait de lui faire à manger sans être sur de pouvoir cuisiner quelque chose de bon. Le jeune homme trouvait cela adorable. « Je suis sur que tu peux faire quelque chose de bon. » Il tentait de l’encourager mais plus il observait le visage de son ami, plus il comprenait que celui-ci n’exagérait pas du tout. « Si tu chopes un virus demain matin, ne te poses pas de question. » Daniel éclata de rire, à ce point là alors ? Il se l’imagina en train de galérer devant les plaques de cuissons, ou faisant cramer la viande qui serait aussi dure que du béton. « Essaye de ne pas me tuer, d’accord ? » Sur ces paroles, il le bouscula gentiment, et comme le silence s’installa à nouveau, il réalisa que l’orage crachait toujours sa colère au-dessus de leurs têtes. Il se rapprocha un peu de son ami, mais celui-ci se mit à le découvrir et il recevait des gouttes d’eau sur le visage. Il le frappa à l’épaule plusieurs fois pour qu’il arrête, tout en riant comme un enfant. Ils se calmèrent, et après avoir regardé autour de lui, Daniel leva son visage vers Noah pour lui adresser un grand sourire mais celui-ci évita son regard. Que faisait-il ? Il fronça les sourcils, intrigué, puis haussa les épaules décidant de ne pas se soucier d’un tel détail.

Ils prirent ensemble le bus, et durant tout le trajet, Daniel ne lâcha pas Noah. C’était bondé, et serré. Il ne pouvait même pas se tenir alors il manquait de tomber à chaque fois. A la fin, il posa ses mains sur les hanches de Noah, et s’y cramponna, le visage baissé parce que cela le gênait de se tenir ainsi. Heureusement, il ne restait que quelques arrêts. Ils slalomèrent entre les gens pour sortir, et l’air frais lui fit un bien fou, effaçant ses rougeurs. Ils marchèrent encore un bon moment avant d’arriver devant une petite maison. Daniel suivait Noah de près, impatient à l’idée de découvrir où vivait son ami. Il attendit encore que celui-ci ouvre la porte d’entrée, puis le suivit à l’intérieur. Voilà qui changeait beaucoup de son appartement. Déjà, c’était beaucoup plus grand mais surtout rangé. On pourrait même dire qu’il s’agissait là de l’exact opposé. « Je sais, c’est pas très accueillant. » Le demi-anglais se retourna vers Noah et secoua vivement la tête – il s’exprimait beaucoup de cette manière là –. « Je trouve ça très bien. » Il mentait un peu. Il avait l’impression d’être dans un magazine de déco donc dans un endroit sans vie et purement impersonnel. Il retira doucement sa veste, qu’il posa sur le canapé, n’osant pas trop faire quoi que ce soit. Il craignait de salir l’endroit. Il fit de même avec son écharpe – qu’il plia même –. « Il manque juste quelques livres. » Il faisait là allusion à tous ses bouquins qui trainaient partout chez lui. Du salon jusqu’à la chambre en passant par la cuisine, il y en avait partout. Ici, rien ne trainait. Tout était clean. Ça sentait même le propre. « Mais ça ne fait pas longtemps que je vis ici. » Qu’est-ce qu’il lui faisait là au juste ? Pourquoi se justifiait-il autant ? Daniel se contrefichait de son chez lui. Ça aurait pu être un dépotoir qu’il serait venu avec grand plaisir tout de même. Alors il se dressa devant lui, et attrapa ses poignets, tout en venant coller son front au sien. Il le regarda dans les yeux un petit moment, avec un sourire aux lèvres. Il le trouvait mignon. « C’est très bien chez toi. J’aime beaucoup. » Puis il se sépara de lui, et entreprit une exploration plus poussée des lieux. Il ouvrit même toutes les portes. Tiens, la salle de bain. Jolie salle de bain. Par là, c’est surement la cuisine, oui c’est la cuisine. Et là alors, ce doit être sa chambre. Daniel poussa la porte, et découvrit un lit bien fait, une pièce propre et encore une fois rangée. Mais là, ça sentait Noah. Oui, il sentait son odeur. Il referma délicatement la porte, et reposa la question posée il y a quelques minutes. « On mange quoi alors ? » Sauf qu’au lieu de s’en tenir là, il enchaina avec une succession d’autres questions. « Puis on va faire quoi ? Tu as cours demain ? Tu sais jouer du piano ? » Et sur cette dernière, il s’installa devant l’instrument, n’osant rien faire d’autre, après tout, il n’était pas chez lui. « Tu sais, si tu ne veux pas faire à manger on peut commander des pizzas. » Un véritable gosse, pire que ça même, mais c'est seulement parce que tu es là Noah.


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Kim Noah
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyDim 6 Jan - 13:46


Il espérait bien que dix minutes n'étaient rien, il ne voulait pas qu'il donne une mauvaise image de lui. Que son personnel commence à le prendre pour un garçon sans responsabilité. De toute façon s'ils venaient à penser de cette façon peut-être qu'ils tiendraient l'américain pour responsable. Noah prit un peu plus sa main dans la sienne et ils sortirent de la grande bibliothèque. La sonnerie retentie encore une fois. Le temps était toujours le même, le ciel gris et menaçant, cette pluie qui ne cesse de tomber sur leurs têtes. Le vent se faisait de plus en plus fort lui aussi, comme s'il annonçait quelque chose de très mauvais. L'américain jeta un coup d'oeil au ciel et fit la moue, l'orage s'annonçait, la foudre serait peut-être au rendez-vous. Il espérait au fond de lui, il avait toujours pensé que pour inverser ce stupide sort, il suffirait de recevoir de nouveau un coup de foudre. Peut-être qu'il était fou, peut-être que sa théorie était bonne. Qu'es que Daniel en pensait lui ? A quoi pensait-il en regardant le ciel qui menaçait de leur tomber dessus. Il avala sa salive et soupira doucement, il se sentait vraiment proche du garçon, ce lien qu'ils avaient entre eux, Noah ne pourrait jamais le laisser partir, il en était sûr. Il ne pourrait jamais s'intéresser à une autre personne qu'à lui. Parce qu'il se retrouvait dans ses yeux, il se sentait bien quand ils entraient en contact, il n'y avait qu'avec lui qu'il pouvait partager toutes ses choses. Après un long silence, il lui avoua qu'il n'était pas doué pour faire la cuisine - enfin il n'a jamais essayé de la faire -. Vous savez ce genre de choses que vous regardez et qui vous dit que vous n'êtes pas fait pour ça ? Et bien lui c'était la même chose avec la cuisine. Peut-être qu'il chopperait une gastro après avoir avalé ce qu'il lui aura préparé. Il devrait peut-être s'abstenir et commander quelque chose ? Malgré ça, Noah ne put s'empêcher de rire avec lui, il ne le tuerait pas, il n'irait pas jusqu'à là. La seule chose qu'il pouvait lui promettre s'il foirait sa cuisson serait un petit virus. Pour l'embêter il se mit à la découvrir pour qu'il prenne un peu la pluie et il s'aperçut que plus il le faisait, plus il s'approchait de lui, il se collait littéralement contre son corps. Noah, ne serais-tu pas un peu...pervers ? Il retira un instant la parapluie de leurs deux têtes tout en riant, il prenait la pluie mais il aimait ça, il aurait aimé pouvoir être un garçon normal, qui ne craint pas le mauvais temps, il aurait aimé pouvoir marcher sous la pluie sans craindre que le ciel lui tombe sur la tête, sans que son cœur s'agite, oui il aurait tellement aimé. Il détourna son regard du sien, le bus ne tarda pas à arriver. Il ferma son parapluie, laissant Daniel passait devant lui. Il valida son titre de transport et se faufila à travers le bon monde qui s'y trouvait. Il était littéralement collé contre le corps du plus jeune, il n'arrivait même plus à se concentrer, il faisait un décompte de cent à zéro dans sa tête et il accéléra le décompte lorsqu'il s'agrippa à ses hanches. Noah leva les yeux en haut, sa main tenant fortement le manche de son parapluie. Son cœur battait à cent à l'heure, il avait fallu que ça lui arrive à lui.Pourquoi il me fait autant d'effet?

Ils descendirent enfin de « cette prison » infernale, Noah avait eu l'impression de mourir à trois reprises. Il ouvrit à nouveau son parapluie, sa main toujours dans la sienne, il le guida vers son grand chez lui. Une maison à la structure semblable aux autres du voisinage, elle était un peu plus grande, un peu plus isolée que les autres, ses parents voulaient qu'ils soient littéralement à l'abri des regards de la presse et même des autres. Ils le protégeaient de cette façon, Noah s'y était fait. Parfois, il y repensait et se sentait triste et par moment il se disait que ça n'était pas plus mal. Lunatique, selon le bilant de ses dures et longues journées. Aujourd'hui, il se disait que ça n'était pas plus mal, il serait tranquille avec son invité. Il referma la porte derrière lui, voilà ils y étaient. Son univers, tout cela lui ressemblait bien, cet endroit vide. Il se sentait vraiment désolé de lui montrer ça, s'il avait su, il aurait acheté des cadres, des photos, des meubles d'occasions pour faire comme s'il vivait ici depuis longtemps. Là, franchement il ne savait pas quoi lui dire. « Je trouve ça très bien. » Tu mens, pas vrai ? Personne n'aime l'endroit où je vis. Il se contenta de regarder autour de lui, même lui ne trouvait pas l'endroit agréable, il y avait un vide, c'était peut-être trop propre, trop rangé. « Il manque juste quelques livres. » Pensait-il à son apparemment bordélique, il était engouffré par des piles de livres. Noah ne put s'empêcher de rire en repensant à ça. « Les livres sont une sorte de déco' pour toi ? » Il s'approcha doucement de lui, ses doigts fins se déplièrent et partirent s'aventurer dans sa belle chevelure. Il redressa son visage pour qu'il puisse affronter son regard. Noah était tellement doux avec lui, tellement attentionné. « Tu peux m'en ramener si tu penses que ça fera l'affaire. » chuchota-t-il un peu trop près de sa bouche, il s'éloigna un peu de lui, ses bras se baladaient d'avant en arrière, il ne le lâchait pas du regard, jusqu'à que le vide de son appartement lui demande un peu d'attention. Des livres seulement ? Il manquait tellement de choses ici. Peut-être devrait-il refaire la décoration ? Il était presque sûr que Daniel n'aimait pas cet endroit, il devait le trouver bizarre non ? Une aussi belle maison gâchée par son manque de motivation. Il eut un léger mouvement de recule lorsqu'il colla son front contre le sien, c'était tellement innocent venant de Daniel, que ça en devenait effrayant. « C'est très bien chez toi. J'aime beaucoup. » Noah pouffa de rire. « T'es trop bizarre comme mec. » Il s'éloigna de lui le laissant visiter l'espace, il prit le temps de s'asseoir face au piano, ses yeux se fermèrent il entendait les portes s'ouvrirent et se fermaient. Il se concentrait sur les pas du garçon, il est tellement jovial. « On mange quoi alors ? Puis on va faire quoi ? Tu as cours demain ? Tu sais jouer du piano ? » Il ouvrit subitement les yeux, Daniel venait de prendre place à ses côtés. Beaucoup trop jovial. Le plus vieux lâcha un petit rire puis il s'humecta les lèvres. « C'est une surprise. » Il ne sait surtout pas quoi te faire à manger. « Faire quoi ? Me regarder ne te suffit donc pas ? Moi c'est ce que je vais faire tout le temps où tu seras là. » Le pire dans tout ça, c'est qu'il extrêmement sérieux, ça n'était pas des paroles qu'il avait voulu penser, il voulait surtout le tenir au courant. Il était franc, voir même un peu trop par moment. Tellement, que ça en devenait gênant. Il le regardait, aucun geste ne lui échappait. Il avait l'air embarrassé. « Et oui, demain j'ai cours et toi ? Puis j'apprends le piano, je ne suis pas doué du tout. » Bien évidemment il était très doué, mais il n'osait pas jouer devant lui, c'était tout. La mélodie du piano était la chanson de la nostalgie, tous ses souvenirs étaient incrustés dedans et il se sentait bizarrement triste lorsqu'il y faisait sortir une note quelconque. « Tu sais, si tu ne veux pas faire à manger on peut commander des pizzas. » Pourquoi disait-il ça ? Ça lui faisait énormément plaisir, il y tenait vraiment. Même s'il ne lui garantissait pas un plat grandiose. « Non, je préfère le faire. » Il était calme, posait. Même lorsqu'il s'agitait le brun était particulièrement calme. Jamais très pressé, toujours très sur de lui. Tout ça se lisait dans ses yeux. Il posa un chaste baiser sur sa tempe, c'était toujours à cet endroit qu'il se permettait de l'embrasser, jamais ailleurs. Il tapota doucement ses deux épaules et se dirigea vers la cuisine, il enfila le tablier que la vieille portait lorsqu'elle désirait lui faire le repas, apparemment il lui portait chance. Il le noua à l'arrière tout en jetant un coup d'oeil au frigo. Optons pour une omelette alors. Une omelette aux pommes de terre et aux crevettes, peut-être mettrait-il du fromage et du basilic. Il se mit alors à la préparation de son repas, il éplucha tranquillement les pommes de terre tout en zieutant le nouvel arrivant dans la pièce, Daniel le regardait à présent faire. Il posa la première pomme de terre dans le levier et il prit la seconde en lui infligeant le même supplice. Il jetait quelques coups d'oeil en sa direction, il avait l'air d'être attentif aux gestes qu'il faisait. « A quoi tu penses quand tu me regardes comme ça ? » Il leva les yeux et posa la seconde pomme de terre dans le levier. « Oh quel beau garçon ! » Il avait aussi ce côté taquin lorsqu'il était en sa présence, mais il était curieux de savoir ce qu'il pensait à son propos, peut-être qu'il ne le trouvait pas spécialement beau. Qu'il le trouvait banal, tant pis mais il voulait savoir. Il rinça les légumes, ainsi que le basilic, il les coupa ensuite en fine rondelles, faisant attention pour ne pas se couper la peau. Il les fit ensuite frire, tandis qu'il s'occupait à laver les crevettes. Il en décortiqua une et la porta aux lèvres charnues de Daniel. Puis il en goûta une à son tour, elles n'étaient pas mauvaises.


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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyDim 6 Jan - 15:54


La solitude appartenait à Daniel autant qu’il se donnait à elle. Ce goût venait de très loin et il ne le perdait pas, peut être n’allait-il même jamais le perdre. Il faut être un peu seul pour vouloir s’accompagner de la littérature. On aime autant les livres que lorsqu’ils sont notre seule compagnie. Depuis toujours, Daniel préférait tourner les pages d’un livre plutôt qu’apercevoir les rayons du soleil. L’humanité ne l’intéressait guère, il choisit de l’étudier à travers le regard des autres afin de ne pas trop se salir les mains. On pouvait voir là un réel manque de confiance en lui, et en la vie surtout. Noah ne devait probablement pas soupçonner tout cela, lui qui le voyait rire, sourire, et faire l’enfant. Pas que le jeune homme soit quelqu’un de froid mais il ne savait pas comment s’amuser autrement qu’en lisant. Enfin ça, c’était avant qu’il ne rencontre Noah. Son ami semblait délier toutes ses chaines et lui montrait le monde tel qu’il refuse de le voir. Il se comportait comme un gosse car il s’agissait d’une sorte de naissance pour lui. Grâce à Noah, il ouvrait peu à peu les yeux, et découvrait quelque chose de plus fort. L’amitié, ou peut être bien l’amour. Les frontières sont si floues. Mais ces sentiments nouveaux glissaient dans ses veines l’animant d’une joie certaine, différente et nouvelle. Il réfléchissait moins, profitait plus. Il prenait la tendresse que Noah lui offrait sans se poser de question. Il ne se demandait pas : Est-ce qu’il est sincère avec moi ? Une question vide de sens. Autrefois, les seuls qui l’aimaient et qu’il aimait, étaient les membres de sa famille. Il n’appréciait que leur compagnie, n’accordait d’importance qu’à leur bonheur, et se fichait du reste. Aujourd’hui, il apprenait à s’ouvrir à quelqu’un d’autre. Un inconnu dans le fond. Quelqu’un d’extérieur. Il ne pensait pas qu’une autre personne pourrait l’accepter de la même manière que sa famille l’avait fait. Un garçon toujours caché dans ses livres et qui ne jure que par ça, c’est flippant parfois. Il était encore plus flippant avec ce pouvoir bizarre. Pourtant, Noah le comprenait, et le prenait en entier. Il ne croyait pas en Dieu, mais si c’était le cas, il le remercierait de l’avoir fait rencontrer cet homme. Il se sentait grand à ses côtés, en sécurité, et surtout lui-même. Le rat de bibliothèque n’en est plus un lorsqu’il est là. « Les livres sont une sorte de déco' pour toi ? » Daniel prit un air choqué et il l’était réellement. Comment ? Ses livres ? Une simple et banale décoration ? Impossible. Ils représentaient sa vie, son existence, ses tripes, tout ce que vous voulez. Les livres, c’est si important. D’ailleurs, il ne comprendrait jamais les gens qui n’aiment pas ça. Cela devrait être interdit d’être aussi ignorant. Il allait lui balancer tout cela au visage, lui servir son petit discours sur l’importance de la littérature dans la vie, mais le rapprochement de Noah le perturba un peu si bien qu’il resta avec la bouche légèrement ouverte. « Tu peux m'en ramener si tu penses que ça fera l'affaire. » Trop proche. N’était-ce pas de la provocation ? En tout cas, cela y ressemblait drôlement et le fit froncer les sourcils. Cependant, son souffle qui effleura à peine ses lèvres lui donna un coup de chaud, comme un léger accès de folie, et il se trouva incapable de baisser les yeux, un instant, il désira même se rapprocher encore un peu, mais Noah s’enfuit alors, et il s’éclaircit la gorge ; reviens sur terre, Danny. « Si tu me promets de les lire, je veux bien t’en ramener. Tu sais, c’est bon de lire. » Enfin pas autant que lui, sauf si on veut finir seul au monde. Quoique, plus il y pensait, plus il observait les lieux, plus il se disait que Noah devait être bien seul aussi. Il avait pourtant l’air d’avoir tout pour lui. Il avait surement des tas d’amis non ? Plus que lui en tout cas, bien que cela ne soit pas difficile. Même si l’endroit paraissait vide, c’était beau, classe, comme lui. Daniel ne voulait pas risquer de vexer Noah, puis de la même manière que ce dernier l’impressionnait, être dans un tel environnement aussi. Cela ne lui ressemblait pas trop. Mais il saurait apprécier, car il souhaitait apprendre à aimer Noah dans sa totalité. Comme pour le rassurer, il se rapprocha de lui. Mais c’était aussi par envie, car Daniel ressentait toujours ce besoin d’être proche de lui. En le voyant s’éloigner un peu, il fit la moue, se demandant ce qu’il se passait. Il le trouvait bizarre, peut être même un peu distant. « T'es trop bizarre comme mec. » Daniel se mordit la lèvre, le pensait-il réellement ? On le lui disait tout le temps avant, en fait non, il arrivait encore qu’on le trouve bizarre. Il s’éclipsa pour ne pas laisser voir à Noah qu’il venait de le blesser. Inutile de faire la victime. Il ne voulait pas de sa pitié.

Il visita entièrement les lieux, jusqu’à la salle de bain en passant par la chambre bien sur. Découvrir son chez lui l’aida à penser à autre chose, et sa bonne humeur revint au galop. Il rejoignit rapidement Noah dans le salon lui posant des tas de questions. Il s’installa même à côté de lui, en face du piano. « C’est une surprise. » Daniel gigota un peu, et bouscula gentiment sa moitié. « Dis-le moi, allez. » Il posa son menton sur son épaule, tenta de prendre une tête de chien battu - chose réussite -, et avec cet air mignon, il essayait de convaincre Noah, persuadé d’être capable de le faire céder. Mais comme il ne semblait pas vouloir lui dire quelque chose d’autre, il abandonna, et se redressa en attente des réponses à ses autres questions. « Faire quoi ? Me regarder ne te suffit donc pas ? Moi c'est ce que je vais faire tout le temps où tu seras là. » Le brun baissa la tête pour cacher ses joues qu’il sentait prendre feu. Qu’est-ce que Noah venait de lui dire ? Il ne pouvait pas être sérieux. N’était-ce pas un peu bizarre ? Qu’y avait-il à regarder de toute façon ? On regarde quelque chose de beau, non, on le contemple. Mais il n’avait pas parlé de le contempler, peut être qu’il ne le trouvait même pas beau en plus. Les gens disaient qu’il l’était, mais c’est subjectif, on ne peut pas plaire à tout le monde. Peut être qu’il ne lui plaisait pas ? Daniel aimerait bien lui plaire. Trop de pensées, ça s’embrouille là-haut. « Pourquoi voudrais-tu me regarder ? » Demanda-t-il en bégayant sur le mot ‘ regarder ‘. Heureusement, Noah enchainait déjà sur autre chose, en lui disant qu’il avait cours demain et qu’il apprenait le piano. Dommage, pensa Daniel. Il n’allait pas pouvoir passer la nuit ensemble, enfin, de toute manière, Noah n’en avait pas parlé et ne l’aurait peut être pas invité à rester. Daniel haussa les épaules. « Juste l’après-midi. » Il appuya sur une touche blanche du clavier, et encore une autre. « Je suis sure que tu joues bien. Tu joueras pour moi une fois ? » Il s’imagina Noah jouer du piano, et dans sa tête, il ne pouvait être que brillant. Alors il sourit doucement juste avant de soupirer. Il proposa à Noah de commander des pizzas, puisque celui-ci semblait si peu confiant en matière de cuisine, mais il refusa. Cela lui fit plaisir. Tellement plaisir. Presqu’autant que le baiser qui arriva ensuite. Daniel ferma les yeux, comme s’il pouvait mieux en profiter ainsi, puis les rouvrit pour regarder Noah et lui sourire. Il le rattrapa par le bras, avant qu’il s’en aille pour la cuisine, et tira doucement pour qu’il se baisse. Il l’embrassa sur la joue, et murmura un : « Merci. » avant de se lever à son tour.

Il s’installa sur le canapé pendant quelques minutes et analysa encore un peu la pièce. Pas de photo, pas de fleurs, rien. Il se dit qu’il allait en ramener un jour, ou bien peut être vaudrait-il mieux qu’il lui offre des bougies, un bouquet de fleurs c’est trop romantique. Il finit par retrouver Noah dans le cuisine, et s’adossa au plan de travail juste à côté de lui. Il le regardait faire avec un petit sourire aux lèvres à la fois amusé et attendri. Il se débrouillait pas trop mal, pas aussi mal qu’il l’avait laissé croire en tout cas. Il le trouvait mignon avec son tablier. Adorable à vouloir à tout prix lui faire à manger. En fait, mignon et adorable, Noah l’était tout le temps. Du moins avec lui. Il se perdit dans sa contemplation, et dans ses pensées. Il le trouvait vraiment magnifique. Bien plus bel homme qu’il ne pourrait jamais l’être. Plus masculin peut être, il n’avait pas l’air d’un gamin lui au moins. « A quoi tu penses quand tu me regardes comme ça ? » Daniel sursauta légèrement car tiré un peu brusquement de ses rêveries. « Mais à rien, à rien. » Bredouilla-t-il. Il n’allait tout de même pas lui dire tout ça. Cela ferait trop gay. Il n’était pas gay ? Si ? Ou peut être que si. Et alors dans ce cas ? Il secoua la tête pour chasser ces idées inutiles. Pas la peine de se poser la question, Noah n’était que son ami. Et deux mecs ne se disent pas qu’ils se trouvent beaux, si ? Roh, il n’en savait rien, il n’avait pas du tout l’habitude. « Oh quel beau garçon ! » C’était à peu près ça en fait. Daniel ne voulait pas l’avouer, mais Noah avait visé dans le mile. Il le poussa en se forçant à rire pour rendre la situation faussement normale, et souffla ensuite pour se calmer. Cette tension qui existait entre eux, qui était présente depuis le début, elle commençait sérieusement à lui peser. Il ne savait pas d’où elle venait, ni pourquoi elle était là, mais soit elle l’énervait, soit il l’adorait. Là en l’occurrence, elle le gênait même. Il tourna la tête quelques secondes, juste le temps de perdre le rouge qu’il avait sur les joues, puis reporta son attention sur Noah. Il aimait bien le regarder après tout, alors pourquoi s’en priver ? Son ami qui décortiquait les crevettes, lui en mit une en bouche. Daniel adorait ça, et il la dégusta. Elles étaient bonnes en plus. « Tu ne m’as pas l’air si mauvais que ça en cuisine. » Lâcha-t-il la bouche pleine. « Tu fais quoi en fait ? » Demanda-t-il alors qu’il posait à nouveau son menton sur son épaule, afin de mieux voir peut être, mais surtout pour être plus proche de lui, inconsciemment bien sur.


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Kim Noah
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyDim 6 Jan - 20:37


En voyant l'endroit où vivait Daniel, Noah avait cru à une blague. Partout où il marchait les livres y étaient. Salle de bain, cuisine, salon, il n'y avait pas une salle libre. Est-ce qu'il les avait tous lus ? Il imaginait bien vu le boulot à temps partiel qu'il exerçait, ça ne l'étonnerait même pas vous voyez. Il avait aimé être chez lui, il avait aimé discuter avec lui tout en buvant et il avait encore plus aimé la sensation d'être totalement bourré. C'était une première pour lui, jamais il n'avait fait ça de sa vie. Après ça, il s'était endormi à ses côtés sur le canapé du salon. Sa main avait retrouvée sa jumelle, sa tête posait contre la sienne, la nuit avait et douce et tranquille. Daniel, le garçon différent. Daniel, le garçon qui vit dans le même monde que lui mais de l'autre côté de la porte, le garçon auquel il est fortement lié. Son autre lui. « Si tu me promets de les lire, je veux bien t'en ramener. Tu sais, c'est bon de lire. » Possible, ça n'était pas son délire à lui. Il ne ressentait pas le besoin de lire ou d'étudier des matières toutes plus compliquées les unes que les autres. Lire, il devrait peut-être essayer. Il apprendrait dans ce cas-là à rêver, à avoir une imagination beaucoup plus poussée, à se mettre à la place des autres. Ça ne doit pas être si mal. « Faisons ça alors. » Il ferait un effort, il essayerait de changer sa vision des choses et de s'instruire un peu. Il passa une main dans ses cheveux, alors son ami venait à sa rencontre une nouvelle fois. Toujours un peu trop proche, il eut un mouvement de recule automatique. Le fait qu'il s'approche aussi près le déstabilisait mais, lorsqu'il décidait d'aller de lui-même vers lui il se sentait plus confiant. Il souriait comme un crétin, il aimait alors son chez lui, hm ? Il avait du mal à le croire, parce que personne n'aimait cet endroit. Sa sœur le détestait plus que tout, elle ne cessait de lui parler à ce sujet. Après tout c'était son chez lui, ça n'est pas un crime de décorer son chez soi, Noah n'en avait jamais eu envie. Il n'était pas ici pour une longue période de toute façon et puis deux ans ça passe très vite. A quoi bon s'attacher à un endroit qu'on désire quitter de toute façon. Daniel était à présent plus loin, il ne s'en rendait pas compte mais, il venait de le blesser. Un mec bizarre ? Il ne le pensait pas vraiment. Sur le point du « j'aime ta maison comme elle est » oui, il le trouvait bizarre, mais en temps normal, il était juste parfait. Il partit s'asseoir en face piano, son coude contre l'instrument, le menton dans sa paume. Il était attentif à tous les bruits qui se trouvaient autour de lui, il résonnait. Daniel rendait l'endroit vivant, il marchait, courrait, ouvrait, fermait, parlait. Noah appréciait qu'il soit ici. Le plus jeune vint soudain le sortir de sa rêverie en lui demandant ce qu'il lui préparait à manger ce soir et des tonnes de questions se succédèrent. Il ne savait pas vraiment ce qu'il pouvait lui faire à manger, il n'en avait aucune idée et puis bon, il n'était surtout pas au courant du contenu de son frigo. Il préféra lui mentir en faisant planer le doute, mais Daniel n'eut pas l'air d'aimer la réponse. Gamin capricieux. Il essaya de l'adoucir avec ses yeux de biche et sa moue mignonne. « Adorable ! » Noah riait comme jamais, il se tapait fortement la cuisse comme pour arrêter de rire aussi fort, mais rien y faisait pour le calmer. Lorsqu'il put reprendre son sérieux, il lui avoua quelque chose qu'il pensait réellement. En l'emmenant chez lui, il n'avait pas prévu d'activité précise, le regarder lui suffisait. Il pouvait le regarder pendant des heures sans cligner des yeux, tellement il le trouvait attractif, même voir beaucoup trop. Il était sûr de le gêner et au fond de lui c'est ce qu'il voulait. Voir à quel point il pouvait lui être sensible. Il ne pouvait plus voir ses yeux, mais il se contentait de regarder le haut de sa tête. A quel point il était gêné ? Au point de passer sur le sujet et de faire comme si de rien était ? Le traiterait-il d'idiot ? Restera-t-il sur le sujet ? Si c'était le cas, il ne serait pas quoi lui répondre. « Pourquoi voudrais-tu me regarder ? » Noah détourna le regard, il ne pouvait pas lui dire qu'il le trouvait beau, enfin pas d'un coup comme ça. Que penserait-il de lui ? Il opta pour changer de sujet, il préférait répondre à ses autres questions en oubliant ce qu'il avait pu lui dire. Et oui, demain il avait cours, une journée intensive à répéter sur cette chorégraphique qu'il détestait tant. Daniel aussi avait cours, mais seulement l'après-midi ce qui fit doucement sourire Noah, il le tentait. Il le tentait à ne pas aller en cours demain, il aimerait rester avec lui et discuter sans cesse, de tout et rien. « Je suis sure que tu joues bien. Tu joueras pour moi une fois ? » Daniel, un garçon qu'il aime beaucoup, voir même un peu trop. Il aimerait pouvoir lui jouer un morceau mais, il doutait qu'il puisse retenir toutes ses émotions. Il pleurerait peut-être, comme à chaque fois. « Bien sûr, je ferais en sorte que ça ne soit pas trop mauvais. » Il posa un dernier baiser sur sa tempe, puis il se leva. Il avait sûrement faim, il allait se mettre tout de suite à la cuisson de son repas. Daniel le retint par le bras, Noah se retourna alors vers lui se demande ce qu'il voulait, mais il n'eut aucune réponse. Ils se regardaient, le brun se pencha et lorsque les lèvres du plus jeune se déposèrent sur sa joue, il ne put s'empêcher de sourire. Il était heureux, tellement heureux.

Ce soir il ferait sa première omelette, il se mettait au fourneau pour la première fois. Il devenait un grand garçon, le plus jeune le faisait grandir. Il se mit à éplucher attentivement les pommes de terre, totalement concentré sur ce qu'il faisait, il remarqua tardivement l'arrivée de Daniel dans la pièce. Il lui sourit doucement, laissant les épluchures tomber dans une petite assiette. Pourquoi le regardait-il de cette façon ? Qu'es qu'il pensait lorsqu'il le regardait, il voulait bien le savoir. Comment il trouvait physiquement. Son avis lui était tout d'un coup important, comme s'il changerait ses défauts rien que pour lui. « Mais à rien, à rien. » Il ne pensait à rien, vraiment ? Noah fit mine de bouder et il balança la dernière pomme de terre dans le levier. Il tenta de commencer le début de sa phrase en plaisant, mais Daniel ne le suivit pas, il préféra rire lui tapotant doucement les épaules. Il ne répondait pas ? « Tu me mens en plus de ça. » dit-il avec ce ton taquin. Pas grave, il ne pouvait le forcer à ouvrir la bouche, ça n'était pas si important que ça, essayait-il de se rassurer. Il s'attarda sur les crevettes qu'il décortiquait doucement, parfois il se coupait légèrement mais rien de très grave. Il en porta une à la bouche de son ami et il sourit en le voyant appréciait. Il avait l'air d'un gosse, lorsqu'il souriait il donnait vraiment l'impression d'être un enfant, c'était adorable. « Tu ne m'as pas l'air si mauvais que ça en cuisine. » Il avait appris à le faire en regardant cette vieille femme le faire, il retenait vite, même s'il faisait semblant de n'y porter aucune attention. Elle serait peut-être fière de le voir au fourneau. Il regarda sa montre, la fin d'après-midi sonnait, elle passerait d'ici une heure, elle serait aussi impressionnée de voir un ami sous son toit. Cette pensée le fit sourire. « Attend de goûter l'horreur, tu changeras vite d'avis. » Il se mit à rire, il espérait ne pas mettre trop de sel ou de crevettes. Il rinça le tout et sortit une poêle qu'il rinça, il l'essuya et la posa sur le feu. Un peu d'huile d'olive, il ne fallait pas non plus oublier les oeufs ! « Tu fais quoi en fait ? » Et le voilà de nouveau trop proche. « Une omelette ? Tu aimes ça ? » Trop proche et il eut l'impression que son coeur allait lâcher une nouvelle fois. Il ne pouvait pas le repousser à chaque fois, il finirait par le voir, par se poser des questions. Des questions auxquelles il ne serait lui répondre. La seule qu'il avait en tête actuellement était : Pourquoi tu me fais tellement d'effet ? Il n'avait pas de réponse à tout ça, il ne serait dire pourquoi. Il le fascinait, sa manière de parler, de sourire, de rire et de vouloir à tout prix être proche de lui. Il aimait ça, il adorait ça. Il tourna la tête pour pouvoir mieux le voir. « Je te trouve très beau, Daniel. C'est pour ça que je ne peux pas m'empêcher de te regarder. » Voilà, comme ça c'était dit. Il laissa un petit rire s'échapper d'entre ses lèvres, un rire grave à la réaction du garçon. Il avait l'air d'un petit gosse avec cette manie de vouloir fuir son regard à tout prix. « Je n'aurais pas dû. » Il avait encore ce sourire au bout des lèvres, des paroles en l'air, du Noah tout craché, il ne pensait pas souvent aux conséquences, lorsqu'il avait envie de dire quelque chose il ouvrait la bouche et le sortait sans soucis. « Mais quand tu es si proche de moi, mon coeur ne cesse de faire : « boum boum boum » c'est agaçant. » Il prit la main du garçon et la posa sur sa poitrine comme pour accentuer ses dires. Son cœur s'agitait, pourquoi tu me fais autant d'effet? C'était la question qu'il avait envie de lui poser. Un sourire plein, on y voyait toutes ses dents. Ses lèvres s'écrasèrent à nouveau contre sa tempe, c'était tendre, il avait l'air d'un couple.


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Han Daniel
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Âge & Sexe : dix neuf années d'existence & même si ce que j'ai entre les jambes ne me sert pas, nul doute que je suis bien un homme, un vrai ou presque.
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Job/Etudes : petit job à la bibliothèque et étudiant en littérature à l'université de séoul.
Pouvoir : voir le passé des gens et pour cela il suffit d'un simple contact physique, juste l'effleurer peut provoquer des visions.
The Spellbook : il y a longtemps qu'il ne vit plus dans le présent, son coeur ne bat plus que dans ses rêves, seul endroit où il peut retrouver sa famille. il trouve un abri contre la réalité dans ses livres et préfère se plonger dans les études plutôt que de profiter de sa jeunesse.
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyLun 7 Jan - 9:57


Daniel n’était pas aussi franc que Noah. Lui, n’avait pas l’habitude de dire tout haut ce qu’il pensait tout bas. Cela ne faisait pas de lui un hypocrite pour autant, seulement, il gardait son jardin secret et rendait ses pensées bien inaccessibles. Souvent, ce n’était pas volontaire. Il aimerait beaucoup être capable de les exprimer, cela allègerait peut être le poids sur ses épaules. Parler de son pouvoir avec Noah lui avait par exemple fait énormément de bien. Cela l’avait un peu libéré de quelques unes de ses angoisses, et puis il s’était senti compris. Noah ne l’avait pas regardé comme un monstre, enfin, comment aurait-il pu avec un don comme le sien ? Se changer en femme. Daniel n’avait encore jamais assisté à cet évènement, et il ne saurait dire s’il en avait envie ou non. D’un côté, il était curieux, de l’autre, il se disait que Noah était peut être moins bien en femme. Non, en fait, il devait être aussi beau, ou plutôt belle. Vous voyez l’autre problème ? Les pensées de Daniel se mélangeaient tout le temps. Il était impossible de leur donner une suite assez logique pour qu’il puisse les communiquer. Puis, dans cette situation, il se sentait en plus beaucoup trop gêné pour dire quoi que ce soit. Il ne se voyait pas avouer qu’il le trouvait magnifique. Un ami ne peut pas dire cela, pas vrai ? Même s’ils étaient bien plus que des amis, Daniel le pensait depuis le début. Le lien qui existait entre eux, qui prenait de plus en plus d’importance et devenait de plus en plus fort, il n’avait rien à voir avec une simple amitié ni même de l’amour. Plus il y réfléchissait, plus ça apparaissait comme quelque chose d’unique à ses yeux. Il doutait même que d’autres gens aient ressenti cela avant eux. Du moins, il ne pensait pas le ressentir un jour. Ce genre de connexion n’existe que dans les romans. Oui, depuis qu’il connaissait Noah, sa vie devenait les chapitres d’une histoire moins ennuyante, plus jolie et agréable aussi. Il riait, un peu gêné parce que son ami avait vu juste, comme s’il avait pu lire dans ses pensées. Il tentait difficilement de cacher ses joues devenues rouges. Noah le faisait tout le temps rougir et lui-même ne comprenait pas pourquoi. De toute manière, il ne comprenait plus grand-chose de ce qu’il ressentait pour cet homme. « Tu me mens en plus de ça. » Daniel ouvrit grand les yeux et secoua vivement la tête faisant ainsi virevolter ses cheveux bruns dans un sens puis dans l’autre. Il ne pourrait jamais lui mentir. Il en serait incapable. Il suffirait que Noah le regarde dans les yeux pour qu’il craque et lui avoue tout. Puis il était sur que Noah serait capable de deviner si oui ou non il mentait. Il lisait en lui comme dans un livre ouvert et ça, ce n’était pas nouveau. Daniel se demandait s’il avait remarqué ce qui se passait entre eux ces derniers temps. Cette tendresse de plus en plus tendre, cette tension de plus en plus lourde sur le cœur. Peut être était-il le seul à ressentir tout ça ? Il se pouvait parfaitement qu’il se fasse des films. Il lisait tant de fictions que ça lui montait peut être à la tête et qu’il s’imaginait des choses pour rien trop rapidement. « Je ne pourrais jamais te mentir ! » S’écria-t-il en l’attrapant par le bras pour qu’il le regarde à nouveau et voit combien il était sincère. Seulement, ce fut une mauvaise idée de le toucher à ce moment. Perturbé comme fragilisé, il se figea quand ce courant électrique qu’il connaissait si bien maintenant passa dans tout son corps. Des images encore, trop floues pour qu’il distingue les formes, mais Noah était entouré, l’endroit était sombre et la musique forte. Il revint sur terre un peu brutalement, et porta sa main à son cœur qui battait très vite. Il passa une main dans ses cheveux, et pour éviter toute question à propos de ce qu’il venait de voir car bien sur que Noah avait dû comprendre ce qu’il venait de se passer, il décida de reporter toute son attention sur la cuisine de celui-ci. « Attend de goûter l'horreur, tu changeras vite d'avis. » Le coréen pouffa de rire parce que son ami riait mais dans son fond intérieur, il était convaincu que ça allait être bon. Peut être que parce qu’il pouvait devenir une femme il avait aussi était doté d’un don en cuisine. Daniel sourit bêtement à sa pensée plus qu’idiote, et vint poser son menton sur l’épaule de Noah. Ça tournait encore un peu là haut, mais il pouvait le supporter, il ne voulait pas que Noah s’inquiète pour lui. « Une omelette ? Tu aimes ça ? » Voilà longtemps qu’il n’en avait pas mangé. Son père adorait ça. Il s’en souvenait très bien. Il ferma les yeux. Il respirait l’odeur de Noah, il sentait son doux parfum. Cela l’apaisait d’être près de lui. Qui l’aurait crû ? Daniel n’était pas vraiment quelqu’un de tactile à la base, il avait même horreur qu’on le touche. Pour une raison inconnue, cela le dérangeait, peut être qu’il avait un peu peur des relations qui deviennent trop poussées. Mais avec son ami, c’était différent. Il ressentait le besoin d’être proche. Il en avait toujours envie et il s’approchait même de lui-même. Il n’attendait plus que Noah vienne à lui. Il aimait bien trop être près de lui.

Alors, quand est-ce que les limites sont dépassées ? Les avaient-ils déjà dépassées ? Peut être bien. Daniel, s’il paraissait innocent, ne l’était pas pour autant. Il comprenait les choses. Il voyait bien que leur relation était bizarre, que quelque chose clochait ou plutôt qu’ils ne se comportaient pas comme des amis le devraient. Ils ressemblaient à un couple. Il se l’était dit de nombreuses fois. Seulement, il ne voyait pas pourquoi ils devraient prendre leurs distances. Ils semblaient apprécier tous les deux ce qui se passait, ils l’acceptaient même, et en demandaient encore. Peut être était-ce simplement que leur amitié était plus forte, plus sincère que les autres ? Pourquoi pas. « Je te trouve très beau, Daniel. C'est pour ça que je ne peux pas m'empêcher de te regarder. » Il ne fallut qu’une microseconde pour que ses joues redeviennent aussi rouges, voir plus rouges, qu’avant. Il s’éloigna rapidement, et baissa la tête. Il se cachait derrière ses cheveux, il ne pouvait pas regarder Noah dans les yeux. Qu’est-ce qu’il venait de lui dire ? Qu’il était beau ? Sa maman lui disait souvent mais c’était sa maman, elle était obligé de le trouver beau. Dans sa tête, il y avait un tel foutoir, dans son cœur, une telle agitation. Il ne savait pas ce qu’il devait répondre. Il ne comprenait même pas pourquoi il réagissait aussi brutalement, ni pourquoi ça lui faisait tant plaisir. Il bégaya quelque chose qui n’avait pas de sens. Il n’arrivait même plus à parler tant Noah l’avait perturbé. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Pourquoi lui dire ça maintenant ? Il n’aurait pas pu le garder pour lui ? « Je n’aurais pas dû ». Ah ça non, il n’aurait pas dû mais c’était fait maintenant. Daniel eut un léger rire, et il ne pensa même pas à le remercier pour son compliment parce que ce qui lui venait à l’esprit à présent, c’était que Noah était beaucoup plus beau que lui et d’ailleurs, c’est ce qu’il lui répondit. « Mais toi, tu es plus beau. Toi, tu es magnifique. » Il l’avait chuchoté, car cela s’avérait difficile de dire ce genre de choses quand bien même il le pensait réellement. Il releva enfin son visage, et lui adressa un petit sourire timide, ses joues encore toutes rouges, le cœur encore excité. Il battait si vite dans sa poitrine. Ce n’était pas normal, c’était bizarre. Cela ne lui était encore jamais arrivé. Enfin si, une fois, et ce mec là était parti. Il revivait un peu la même expérience mais en beaucoup plus intense. Ce qu’il ressentait était comme décuplé. Noah avait une emprise plutôt impressionnante sur lui. Il l’attirait, ça oui. Il ne pouvait pas dire le contraire, seulement, il pensait que ce n’était que parce qu’ils étaient fusionnels. Deux moitiés ne pouvaient pas être autrement non ? Ce besoin de l’autre, il ne venait pas de nulle-part. « Mais quand tu es si proche de moi, mon coeur ne cesse de faire : « boum boum boum » c'est agaçant. » Daniel fronça les sourcils quand Noah lui prit la main pour la poser sur son torse. Son visage s’adoucit immédiatement lorsqu’il sentit les battements de son cœur aussi rapides que les siens. C’était au moins rassurant de voir qu’il n’était pas le seul à être dans cet état là. Il se mordit doucement la lèvre, et murmura faiblement : « Mon cœur bat plus vite encore. » Pour confirmer ses dires, il prit la main de Noah qu’il posa à son tour sur son cœur. « C’est juste que je t’aime beaucoup. » Ce baiser sur sa tempe réchauffa ses joues mais aussi son organe vital. Il leva timidement les yeux vers Noah, il lui rendit son grand sourire. Daniel souriait rarement autant. Il posa sa main libre sur la joue de son ami, et caressa sa peau si douce. Puis il se rapprocha, et voulant l’embrasser sur la joue, il l’embrassa au coin de ses lèvres, peut être un peu volontairement, ou en tout cas, son inconscient avait agis pour lui. Un peu mal à l’aise parce qu’il savait son geste quelque peu déplacé, il chercha un moyen de changer de sujet et le trouva : « Tu as du vin ? ». Sans vraiment attendre sa réponse, il fouilla les placards de la cuisine et comme il ne trouvait rien, se précipita hors de la pièce pour aller chercher dans le salon. Loin de lui, il pouvait au moins reprendre un peu ses esprits. Il revint très vite ayant trouvé la cachette de Noah, et posa la bouteille sur le plan de travail, se mettant à présent en quête des verres. Il mit rapidement la main dessus. Il ouvrit un tiroir, et trouva de quoi ouvrir la bouteille ce qu’il fit. Il remplit les deux verres sans rien dire, et tendit le sien à Noah. « Alors, à quoi on boit aujourd’hui ? » Demanda-t-il en faisant allusion à la soirée passée chez lui où ils avaient tous les deux picolé comme des trous.


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Kim Noah
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyLun 7 Jan - 21:47


Il le savait ça. Pour il ne sait quelle raison, il était persuadé qu'il ne pourrait jamais lui mentir. La raison était peut-être ce lien très fort qu'ils s'étaient tissés en si peu de temps. Le fait de tout savoir chez l'autre et inversement, Noah se passionnait pour ce qu'il était en train de lui arriver, il prenait ceci comme une bonne nouvelle. Tout ce qui concernait son ami en était une, il avait quelqu'un avec qui parlait maintenant, quelqu'un qui serait le mettre doucement sur le droit chemin. Il savait qu'il pouvait lui faire confiance, lui tenir la main sans aucun problème sans avoir peur qu'il s'en aille. Parce que dans tous les cas, il ne partirait pas, pas vrai ? Il l'aimait trop pour ça, n'est-ce pas ? Il espérait que ce soit le cas, en qui il aurait confiance s'il partait, hm ? En personne, il serait aussi vide qu'au début. Noah attendit que le jeune homme puisse reprendre ses esprits, bousculait par la vision qu'il venait d'avoir. Il n'osait pas le toucher pour qu'une vision de plus s'ajoute à la balance, il en avait déjà trop fait. Il préféra alors le questionner du regard, il lui fit un mouvement de tête pour lui assurer que tout allait bien. Qu'es qu'il avait encore vu ? Enfin hormis le fait qu'il est ce fameux don, l'américain n'avait rien d'autre à cacher. Un garçon tellement seul qu'il avait su éviter les nombreux problèmes de la vie et le meilleur dans tout ça, c'est qu'il avait toujours dormi sur l'argent sans même bouger le petit doigt. Noah se rinça rapidement les mains en le voyant ne plus bouger du tout, la main sur le cœur comme s'il allait lâcher dans les minutes à venir. Rien à faire, il était beaucoup trop inquiet lorsqu'il avait ses visions, l'état dans lequel il se trouvait le terrorisé et pourtant, lorsqu'il le sentit se rapprocher de lui en changeant de sujet, il n'osa pas revenir sur l'événement passait. Daniel n'en avait peut-être pas envie, peut-être qu'il disait vrai et qu'il allait mieux maintenant. Il arrivait difficilement à le croire pour ce genre de choses, c'était tout de même grave. Il rit faussement à sa réplique, peut-être que tout de suite il se démerdait mais, il n'y avait rien de difficile vous voyez, la cuisson serait peut-être le pire, il craignait déjà d'en arriver là. Le goût ne serait pas super, il en était persuadé et Daniel continuait sans cesse de lui faire confiance, il n'avait pas peur de ce qu'il pourrait lui pondre. Une confiance aveugle en lui.

L'idée du repas n'avait pas l'air de déplaire au plus jeune, elle avait même plutôt l'air de lui ravir, il rinça les crevettes et les assaisonna ensuite comme il put. Les pommes de terres étaient à présent prêtes, il prit une spatule et la boîte d'oeuf qu'il posa à côté de lui. Il était toujours hésitant dans ses gestes, il réfléchissait même un peu trop, comme s'il avait affaire à un problème de mathématiques. Il passa le feu sous la poêle juste après que son regard ait pu croiser celui de son ami. La question de Daniel lui revint : Pourquoi ne pouvait-il pas s'empêcher de le regarder ? Il n'avait pas su y répondre sur le coup, peut-être parce qu'il l'avait trouvé trop rapide, peut-être parce que la situation avait été embarrassante. Il aurait rougi s'il avait répondu après sa question. Il se connaît beaucoup trop. Mais tout de suite, maintenant, il avait envie de lui répondre, de lui dire pourquoi il ne pouvait s'empêcher de le regarder, il avait quelque chose de spécial en plus d'être beau, des détails qui lui donnaient la chair de poule, pire que lorsque sa peau entrait en contact avec la sienne. Il sourit grand en voyant la réaction du garçon, il mit une certaine distance entre eux, sa tête basse, encore une fois il devait rougir. Il le pensait vraiment et sans savoir pourquoi il avait voulu lui faire part de son avis, sans chercher un retour quelconque, il le trouvait très beau et c'était tout. Peut-être qu'il n'aurait pas dû, ce commentaire avait l'air de le gêner énormément. Noah se baissa légèrement le cherchant du regard, il pouvait s'excuser s'il le voulait. « Mais toi, tu es plus beau. Toi, tu es magnifique. » Noah se figea, les yeux bien grands ouverts. Faire des compliments ne le gênait pas, mais en recevoir de Daniel avait un tout autre effet. Magnifique ? N'importe quoi. S'il l'était, Daniel aussi. Il se ressemblait comme deux frères, deux membres de la même famille. Lorsqu'il lui sourit, il se redressa tout en faisant de même, il essayait de se détendre, mais ce qu'il venait de lui dire le gênait beaucoup, tout comme ça le rendait horriblement heureux. « Tu es tout rouge. » Il fit deux pas vers lui tout en pinçant doucement ses joues, après ça il le serra contre lui, ses bras autour de sa taille, lui soufflant un petit merci. Il souriait comme un idiot, il était tellement heureux de la répartie qu'il avait eu envers lui, il était adorable. Il ne s'arrêta pourtant pas là, gourmand comme il est, il ne pouvait pas s'arrêter là. Il lui confia même que le fait d'être si proche de lui faisait lourdement battre son coeur, il lui prit la main et la posa au niveau de sa poitrine. Il battait vraiment trop fort, c'était irrégulier, un grand n'importe quoi. Et c'était à cause de lui tout ça, est-ce qu'il s'en rendait compte ? Lui son ami. Son ami arrivait à faire battre son cœur aussi vite. « Mon cœur bat plus vite encore. » Vraiment ? Noah pencha la tête sur le côté et comme Daniel lisait en lui, il lui prit la main à son tour et la posa sur sa poitrine. C'est vrai, il battait très fort, aussi fort que le sien. Cette relation était aussi forte que ça ? Le fait de l'avoir à ses côtés était si rassurant, si bien, il ne pouvait s'en passer. « C'est juste que je t'aime beaucoup. » Il posa un baiser appuyé contre sa tempe, lui aussi l'aimait beaucoup, voir même un peu trop. « Je le sais ça et tu dois sûrement connaître ma réponse. » Il l'aimait aussi. La main de Daniel sur sa joue, cet agréable silence, ils se contemplaient. Les yeux de l'américain se fermèrent doucement lorsque les lèvres du plus jeune se posèrent au coin de sa bouche. Un frisson le parcourut l'échine, un éclair. C'était agréable, beaucoup trop même, il ouvrit doucement les yeux, son regard se planta dans le sien, alors quoi ? Comment devait-il réagir face à tout ça ? Noah était comme ailleurs, il ne répondait même plus de lui-même, c'était atroce. Il se mordit la lèvre inférieure et avala difficilement sa salive, en approchant son visage du sien. Leur relation devenait de plus en plus profonde et intrigante. « Tu as du vin ? » Un petit : « Hein ? » s'échappa d'entre ses lèvres, le plus jeune n'attendit même pas sa réponse, il se mit à chercher un peu partout dans les placards, ne laissant même pas réagir le plus vieux. Le monde allait trop vite, il réagissait trop lentement. Daniel s'éclipsa, Noah retourna à la cuisson de l'omelette sans attendre, il fallait qu'il pense à autre chose. Il foirait complétement, totalement, qu'es qu'il avait voulu foutre en s'approchant d'aussi près de lui? L'embrasser? L'embra-quoi!? Ce mot acheva l'américain. Il cassa plusieurs oeufs pour se changer les idées et mélangea le tout ensemble, un peu de basilic, de sel. Il remuait la spatule dans la poêle d'un air totalement absent. Ça lui avait plus alors, hein ? Cette voix dans sa tête n'arrêtait pas lui poser la question et lui ne savait quoi lui répondre, bien sûr que ça lui avait plu, même un peu trop.

Le bruit de la bouteille contre le meuble, les placards qui s'ouvrent et qui se ferment. Il déposa les deux verres sur le plan de travail et rempli les deux verres. Noah éteint le feu, il prit deux assiettes, les rinça puis les essuya après ça il y servit les deux omelettes et soupira. « Alors, à quoi on boit aujourd'hui ? » Il déposa les couverts sales dans le levier et prit le verre de vin qu'il lui tendit. A quoi pouvaient-il trinquer ? « T'es vraiment un alcoolo ! Tu veux finir ivre ? » Il ne put s'empêcher de rire alors qu'il prenait les deux assiettes pour les ramener sur la grande table de la cuisine. « Buvons à ton dernier verre. » Il posa ensuite son verre sur la table suivi des couverts, il sortit le sel, de quoi s'essuyer les mains mais, ausside quoi boire - la bouteille de vin - Il l'invita ensuite à prendre place en face de lui. « Bon, finalement ça à pas l'air si horrible que ça. » Il prit sa fourchette et osa piquer dans l'assiette le premier. Il savoura la première bouchée, il hocha à plusieurs reprises comme pour lui montrer que ça avait bon goût. C'était même plutôt bon, il en prit une deuxième bouchée. Le repas se déroulait plutôt bien, il lui faisait des remarques sur sa façon de manger, il ne cessait de se pencher sur la grande table pour lui essuyer le coin des lèvres. Il le fit plus de trois fois et à la quatrième fois se demanda s'il ne le faisait pas exprès. Est-ce que ça lui plaisait qu'il lui porte autant d'attention ? Peut-être. Peut-être qu'il ressentait cette chose aussi forte que lui avait ressenti au moment où ses lèvres s'étaient posées sur le coin de ses lèvres. Est-ce qu'il portait autant d'attention à ce qu'ils avaient pu dire à propos de leurs cœurs qui ne cessaient de battre lorsque l'un était trop proche de l'autre ou c'était parole en l'air ? « Faut que je te parle d'un truc Dany. » La situation commence à devenir bizarre, nos coeurs battent comme à l'anormal, nous aimons particulièrement être proche, cette manie de se tenir la main et de t'embrasser au niveau de la tempe. Depuis quand je suis comme ça ? Ça ne me ressemble pas. Pourquoi je t'aime plus que les autres ? Pourquoi j'ai ce besoin inutile de vouloir te plaire ? En vrai, tu m'attires beaucoup. C'est difficile, si difficile à se l'avouer, de te mettre au courant de ce que je ressens pour toi actuellement. Je ne serais pas comment le définir, alors c'est l'amour ? Ce sentiment est donc revenu me dire bonjour. Est-ce que ce mot te fait peur Dany ? Moi, il m'effraie. Est-ce que c'est normal d'aimer un autre homme ? Tu fuirais si je te disais ça ? Ça ne m'étonnerait même pas. Tu es si innocent. Pendant toute sa réflexion il ne l'avait pas quitté des yeux, il appréciait chaque instant qu'il passait avec lui, même lorsque le silence s'installait entre eux. Noah déposa sa fourchette dans son assiette, il inspira et expira bruyamment, par quoi devait-il commencer, hein ? Il ne voulait pas le choquer. Il s'humecta lentement la commissure des lèvres. Et lorsqu'il voulu ouvrir la bouche, la porte d'entrée claqua fortement. Elle était rentrée, Noah baissa la tête et reprit tout simplement sa fourchette entre ses doigts, tant pis ça sera pour une autre fois. Le temps ne presse pas finalement. La vieille femme salua les deux jeunes hommes, elle resta longuement figée à contempler tous les éléments de la scène. Daniel, deux plats sur la table, de la vaisselle sale elle avait l'air de ne pas en croire ses yeux. Noah piqua à plusieurs reprises le couvert dans l'assiette montrant bien que ce silence le mettait hors de lui, elle venait tout de même de l'interrompre et elle ne daignait même pas s'excuser ? Il allait lui faire la gueule pour la peine. « Tu peux partir, aujourd'hui il n'y a rien à faire. » La vieille femme s'approcha de la table et bouscula légèrement la tête du garçon, si informel envers ses aînés c'était fou à entendre, il n'avait aucun respect. Noah émit un son d'agacement et reporta son attention sur son plat. Elle attendait sûrement qu'il lui présente Daniel, mais il n'en avait pas envie. En le coupant dans ses dires il l'avait vraiment énervé. « Cette femme s'occupe de moi. » dit-il en regardant Daniel dans les yeux, il pouvait un peu la considérer comme sa mère même si aujourd'hui elle s'occupait de lui à temps complet, lorsqu'il était à Atlanta, elle lui rendait souvent visite. Petit c'était elle qui lui changeait les couches, c'était elle qui lui avait appris à lire et à écrire, même s'il faisait comme si il ne l'appréciait pas, il l'aimait beaucoup. « Tu es contente maintenant ? Va-t-en, il va rester avec moi ce soir. » La jeune femme sourit, elle posa ses deux mains sur les épaules de Noah et le secoua doucement, elle ne lâchait pas Daniel du regard. « Vous êtes le premier étranger que je vois ici. Je ne savais pas qu'il savait se faire des amis. » C'est ce qu'il craignait le plus venant d'elle, évoquer le fait qu'il soit aussi seul.


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Han Daniel
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Âge & Sexe : dix neuf années d'existence & même si ce que j'ai entre les jambes ne me sert pas, nul doute que je suis bien un homme, un vrai ou presque.
Nationalité : coréenne, avec un peu de sang anglais grâce à mon défunt paternel.
Job/Etudes : petit job à la bibliothèque et étudiant en littérature à l'université de séoul.
Pouvoir : voir le passé des gens et pour cela il suffit d'un simple contact physique, juste l'effleurer peut provoquer des visions.
The Spellbook : il y a longtemps qu'il ne vit plus dans le présent, son coeur ne bat plus que dans ses rêves, seul endroit où il peut retrouver sa famille. il trouve un abri contre la réalité dans ses livres et préfère se plonger dans les études plutôt que de profiter de sa jeunesse.
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyMar 8 Jan - 10:27


Rouge, la couleur de ses joues, mais peut être aussi la couleur de l’amour ? Daniel rougissait déjà pour rien en tant normal. Un petit regard, ou un sourire, un léger compliment ou un contact. Alors quand son ainé en était le responsable, cela empirait. Il sentait ses joues chauffer, et son cœur s’affoler. « Tu es tout rouge. » et Noah ne semblait pas vouloir l’aider, est-ce que cela l’amusait ? Il le comprendrait. Sa peau prenait si souvent cette teinte rosée en sa présence. Ne remarquait-il pas combien il était sensible à tout ce qu’il lui disait ? à tout ce qu’il lui faisait ? Il devait surement l’avoir vu, Noah n’était pas aveugle, et puis, il le connaissait déjà si bien. Il lui suffisait de le regarder pour saisir le pourquoi du comment. Cela l’impressionnait toujours, cette connexion qu’il y avait entre eux. D’où venait-elle ? Parfois, cela paraissait tellement surnaturel qu’il s’imaginait qu’il s’agissait d’un autre fruit de la foudre. Puis non, entre eux, tout était sincère. Rien de faux, rien de fictif ou d’inexplicable. Enfin si, leur relation l’était mais ça, seulement parce qu’il n’y avait pas plus beau ni plus fusionnel. Etre dans ses bras lui faisait toujours un bien fou, mais là, cela ne le perturba qu’encore plus. Il tremblait même. La chaleur de Noah n’avait jamais eu un tel effet sur lui. Il posa timidement ses mains sur les hanches de son ami, et serra légèrement le morceau de tissu qui couvrait sa peau entre ses doigts. Tout ceci n’était pas normal, pas vrai ? Ils n’étaient pas sensé se comporter ainsi l’un envers l’autre. Pourtant, si cela mettait Daniel mal à l’aise, il trouvait agréable cette sensation qui le prenait au ventre. Il eut un sourire timide au moment où Noah le remercia, et osa lever les yeux pour pouvoir le contempler. Il avait raison, il était beaucoup plus beau. C’était un homme magnifique. Contrairement à lui, il n’avait pas l’air d’une fillette. Il le laissa prendre sa main pour qu’il la pose sur sa poitrine. Quelle surprise de sentir son cœur battre presque aussi vite que le sien, car Daniel en était convaincu, il ne pouvait pas le battre. Dans sa cage thoracique, son organe avait l’air de vouloir sortir par tous les moyens, presque prêt à lui briser les os pour cela. Il décida d’en faire part à Noah, et à son tour, prit sa main pour qu’il sente les battements trop rapides à son goût. Il savait que quelque chose clochait. Il en était même sur. Ils avaient franchi une limite de trop. Vous savez, tout est une question de dosage. Ils avaient déjà bien trop d’amour à donner à l’autre. Daniel n’avait pas l’habitude de dire aux gens combien il les aimait. Il le regrettait car à cause de cela, il avait l’impression d’avoir laissé partir ses parents sans qu’il sache tout l’amour qu’il avait pour eux. Ainsi, pour la toute première fois, et d’une voix fragile, il déclara qu’il aimait beaucoup Noah ; un euphémisme. Noah prenait de plus en plus de place, si ce n’est toute la place. Bientôt, il ne verra plus qu’à travers cet homme là et bizarrement cela ne le dérangeait pas. Il était d’accord avec ça. Si Noah devait devenir le centre de son monde, alors très bien, il l’acceptait avec le plus grand des plaisirs. Il aimait tout chez lui, et surtout son côté tendre. Il adorait ses baisers. « Je le sais ça et tu dois sûrement connaître ma réponse. » Il aurait aimé l’entendre le lui dire, mais oui, il ne doutait pas de ses sentiments envers. Tout était réciproque entre eux. Poussé par un on ne sait quoi, il caressa doucement la joue de sa moitié, et vint déposer un baiser au coin de ses lèvres. Ça non plus, ce n’était pas normal. Ils étaient en train de flirter ensemble, voilà la vérité. Daniel n’était pas aussi innocent que ça, ou du moins pas assez débile pour ne pas voir ce qui était en train de penser. Seulement, ça avait quelque chose d’assez effrayant, qu’est-ce qui lui disait que c’était réciproque à ce niveau là aussi. Peut être que Noah ne voyait en lui qu’un simple ami ? Enfin, toujours plus qu’un ami mais un ami quand même. En le voyant s’approcher, il prit peur et se mit à chercher vite un échappatoire. Du vin ! Ce fut sa seule idée, et il se dépêcha de s’éclipser pour ne pas avoir à supporter plus longtemps cette terrible tension ou devrais-je dire, tentation. Il en avait eu envie, il aurait pu l’embrasser, pourquoi ne l’avait-il pas fait d’ailleurs ? Qu’est-ce qui l’avait retenu ? Ah, cette peur de tout gâcher entre eux. C’était si beau, si parfait, pourquoi s’ennuyer avec l’amour. Il l’a lu dans les livres, l’amour complique tout. Il l’a même expérimenté il y a quelques années. Il soupira au en pensant à tout cela, et revint dans la cuisine avec la bouteille de vin. Il chercha les verres qu’il trouva beaucoup plus facilement et les remplit. Voilà, encore de l’alcool. C’est juste pour se décoincer un peu. Daniel sait qu’il parle plus quand il a un peu bu. Bon, la dernière fois ils étaient tous les deux raides, là, il ne comptait pas vraiment aller jusque là. « T'es vraiment un alcoolo ! Tu veux finir ivre ? » Daniel éclata à son tour de rire, juste avant de lever son verre et de demander à quoi ils allaient boire. « Buvons à ton dernier verre. » Le plus jeune grimaça avant de tirer la langue à son ainé. « Toi, t’es vraiment pas drôle hein. » Il ne le pensait pas. Il se foutait de lui. Il le cherchait un peu aussi. C’est ça, les amis, non ?

Daniel tira sur la chaise en face de Noah, et posa ses petites fesses dessus. Il avala une petite gorgée du délicieux vin qu’il y avait dans son verre avant de s’intéresser un peu plus à ce qui se passait dans son assiette. « Bon, finalement ça à pas l'air si horrible que ça. » C’est vrai, cela lui semblait être une omelette des plus banales, et surtout parfaitement mangeable. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi Noah en avait fait tout un cirque. Il s’était très bien débrouillé non ? Néanmoins, il ne fallait pas parler trop vite. Après tout, ils n’avaient pas encore goûté. Parfois, ce qu’on en a dans l’assiette est très beau mais pour autant ça peut ne pas être bon. « Goûte d’abord, je ne veux pas mourir. » Le taquina-t-il avant de prendre sa fourchette en main. Il le laissa quand même prendre la première bouchée et comme il ne la recracha pas c’est que cela ne devait pas être mauvais du tout. Il se lança alors à son tour, approcha lentement la fourchette de sa bouche avant de refermer les lèvres dessus. Oui, c’était mangeable. En fait, c’était même très bon. Vraiment, Noah avait exagéré. Daniel profita de ce moment avec lui, de ce repas entre amis, ou en amoureux ? Oh non, il n’aimait pas avoir ce genre de pensées et pourtant c’était l’impression que cela donnait à bien y regarder. Mais ils se comportaient comme un couple presque depuis le tout début, depuis le premier jour en fait, la première soirée. Alors Daniel se dit qu’il devait se faire des idées. Tout était normal. Il n’y avait que de l’amitié entre eux et il était juste en train de se monter la tête pour rien. Quand Noah vint lui essuyer la bouche la première fois, ce n’était pas fait exprès mais par contre les autres fois, Daniel se débrouilla pour se salir un peu parce qu’il aimait bien que Noah fasse aussi attention à lui. Personne n’avait jamais autant été attentionné avec lui. Mais il fallait vraiment qu’il cesse de se faire des films. Amis, ils étaient de simples amis. « Faut que je te parle d’un truc Dany. » Le concerné leva la tête de son assiette et fronça légèrement les sourcils. Qu’est-ce qu’il pouvait bien avoir à lui dire si subitement ? Il lui cachait quelque chose ? Ou bien il devait partir ? Daniel concocta un tas de scénarios dans sa tête mais pour autant aucun ne paraissait assez vraisemblable pour être le bon. En plus de cela, Noah semblait avoir du mal à se lancer alors il s’inquiétait réellement. Quand d’un coup, la porte d’entrée claqua ce qui fit d’ailleurs sursauter le plus jeune. Qui était-ce ? Il ne vivait pas seul. Pendant un moment, Daniel paniqua. Noah avait quelqu’un dans sa vie et ne lui avait rien dit ? Il se retourna doucement pour voir qui arrivait et fut surpris de voir une femme plutôt âgée. Etait-ce sa mère ? En tout cas, elle avait l’air pour le moins choquée. « Tu peux partir, aujourd’hui il n’y a rien à faire. » Hm, Noah ne parlerait surement pas de cette manière à sa mère. Daniel fronça les sourcils ne comprenant vraiment pas ce qui se passait et ne parvenant pas à deviner qui pouvait bien être cette femme qui bouscula son ami sans doute pour le punir d’être aussi poli. Cela fit rire Daniel qui se cacha derrière sa serviette, faisant mine d’essuyer sa bouche. « Cette femme s'occupe de moi. » Oh, comme une sorte de nourrice en gros ? Ou comment on dit encore, ah oui, gouvernante. Noah venait donc d’un milieu très aisé. Daniel baissa la tête pour saluer la madame et se présenta. « Je m’appelle Han Daniel, enchanté. » Puis il se remit à l’analyser. Elle avait l’air gentil et attaché à Noah aussi. Depuis combien de temps occupait-elle ce poste ? Depuis son enfance peut être. Daniel aimerait beaucoup la toucher, juste pour voir ses souvenirs, pour voir des choses qu’il n’avait peut être pas pu voir chez Noah. Mais non, il ne devait pas faire cela. Se mettre à se servir de son pouvoir n’était pas une bonne chose, c’était pervers et malsain. Une curiosité vraiment mal placée qu’il ne fallait pas assouvir. « Vous êtes le premier étranger que je vois ici. Je ne savais pas qu'il savait se faire des amis. » On pouvait sans doute lire que cela surprenait vraiment Daniel. Il regarda tour à tour la femme et Noah. Vraiment ? Personne n’était venu ici avant lui. Au début, il trouva cela bien triste. En fait, il ne comprenait pas comment quelqu’un comme Noah pouvait être aussi seul si ce n’est plus seul qu’il ne l’est. Il avait tout pour lui. Beau, fortuné apparemment, et talentueux. Alors pourquoi ? Pourquoi n’avait-il pas d’amis ? Puis, il se sentit fier ou plutôt touché d’être le seul et l’unique. Cela voulait dire qu’il tenait réellement une place importante dans le cœur de Noah. « Je crois que je suis heureux d’être le premier. » Dit-il en regardant Noah droit dans les yeux. Il prit ensuite son verre qu’il vida. Il avait bien bu, bien mangé. Il ne restait plus une goutte de vin, ni une miette dans son assiette. Il mit les couverts salle dans celle-ci, et comme Noah se levait, il fit de même pour aller l’aider à la vaisselle. Il le sentait gêné, ou mal à l’aise. Peut être à cause de ce que son espèce de gouvernante avait dit. Lui, il trouvait cela mignon. Il avait l’impression d’être un privilégié. Il posa son assiette dans l’évier, et se tourna vers Noah. « Elle est gentille. Tu en as de la chance, d’avoir quelqu’un pour veiller sur toi. » Qu’est-ce que Daniel donnerait pas pour retrouver sa mère. Avoir cette présence, cet ange gardien, cette personne qui fait attention à vous et qui ne veut que votre bien. Il soupira, et lui revint alors le fait que Noah voulait lui dire quelque chose juste avant qu’elle ne fasse son entrée pour le moins fracassante. Mais peut être que Noah ne voulait plus en parler, et de toute façon, Daniel n’était pas sur de vouloir entendre ce qu’il avait à lui dire. Il ne souhaitait pas être déçu ou blessé. Alors il lui tourna le dos, et alluma le robinet, rinçant les assiettes avant de les mettre dans le lave-vaisselle. « Elle va rester là ce soir ? » Non pas qu’elle le dérangeait mais si en fait, elle le dérangeait. Il préférait être seul avec Noah. Il ne se sentait pas se coller à lui devant elle ou juste tout en sentant sa présence dans l’appartement.


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Kim Noah
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyMer 9 Jan - 1:41


Oui, il l'aimait beaucoup, voir même un peu trop. C'était ce que lui murmurait cette petite voix dans sa tête. Il ne savait pas pourquoi, il était arrivé comme les autres devant lui, il lui avait demandé de l'aide, il s'était dit qu'il lui ressemblait beaucoup et lui qui n'avait pas pensé aller plus loin avec ce garçon, avait été surpris de voir qu'il avait un gros point commun avec. Il avait été frappé par la foudre, comme lui, il avait découvert par lui-même que plus jeune il avait voulu être une petite fille. Il l'avait vu dans ses pensées, Noah s'était senti mal, c'était un inconnu qui détenait maintenant son secret. A partir de ce jour, il était devenu plus qu'un pauvre inconnu. Il était devenu un ami très proche en si peu de temps, c'était comme s'ils se connaissaient depuis toujours, lié comme les cinq doigts de la main. Parfois Noah le regardait, il n'avait pas besoin de mot pour discuter, ils communiquaient de cette façon, comme s'ils pouvaient se comprendre. Noah soupira en le voyant s'éloigner, il était partagé, Daniel avait peut-être bien fait, d'un autre côté cela l'énervé qu'il lui tourne le dos de cette façon, qu'il n'assume pas. Il ne voulait pas l'embrasser lui ? Il ne voulait pas arrêter de tourner autour du pot et de tout simplement poser sa bouche sur la sienne ? C'était tout le garçon, il était loin d'être patient, il avait beau être très calme c'était son plus grand défaut. Il reporta son attention sur la cuisson de son repas, il cassa quelques oeufs pour faire passer sa mauvaise humeur, il fit tourner la spatule dans la poêle. Le tout était enfin prêt, il jeta un coup d'oeil au verre de vin que le garçon venait de remplir. Il l'avait alors trouvé ? Il pensait l'avoir si bien caché, quel gamin alcoolique. Noah lui sourit, il posa les deux assiettes sur la table bien propre ainsi que les verres. A quoi pouvaient-ils bien trinquer ? Peut-être au dernier verre de Daniel, on dirait qu'il ne faisait que boire, tout le temps, c'était peut-être son péché mignon. Qui sait ? Bien évidemment qu'il n'était pas drôle lorsque ça concernait ce genre de choses, il ne pouvait pas le laisser s'épanouir dans une telle chose ? Si ? Il ne serait pas un bon ami, une bonne moitié, un bon frère. Il prit place à table et but une légère gorgée du vin, il avait mit la main sur le plus bon en plus de ça, comme ça, d'un coup. Quel sale gosse. Il jeta un coup d'oeil à la bouteille, puis le contenu de son assiette, il y mit un peu de mayonnaise sur le côté et prit sa fourchette entre ses doigts. « Goûte d'abord, je ne veux pas mourir. » Il laissa échapper un petit rire, sa manière de le taquiner était vraiment amusante. Il en découpa un petit bout, et le mastiqua très lentement, jusqu'à que l'oeuf devienne de la bouilli. Il secoua vivement de la tête comme pour lui dire qu'il avait son feu vert, c'était bon, il ne se savait pas ce talent de cuisiner, ça lui donnait même presque envie de refaire à manger. Il sourit à la réaction positive de son ami, alors voilà, il avait réussi, il était tellement fier de lui. Il piqua une nouvelle fois dans son plat et en découpa un autre petit morceau, il regardait attentivement le plus jeune, de la mayonnaise au coin de ses lèvres, il se pencha et l'essuya doucement avec son pouce. Il répéta encore quelques fois le même geste, ça ne lui déplaisait pas du tout de le refaire, il le trouvait mignon, c'était mignon. Voir même un peu trop, est-ce qu'il se sentirait capable de lui dire tout ce qu'il ressentait à son égard ? Ça ne sentait pas bon, rien était net entre eux, c'était trop tendre, trop doux, rien de bien amical quand on regarde bien. Ils avaient d'un couple à agir comme ça, et est-ce que tout cela gênait le plus vieux ? Non, il aimait plutôt bien le fait d'être aussi complice avec lui, seulement avec lui. Devrait-il le mettre au courant ? Il n'en était pas sûr, mais il en avait envie, peut-être pas sur tous les points, mais sur certains, comme le fait qu'il ne soit pas insensible à son charme ? Il eut le courage d'ouvrir la bouche mais aucun son ne sortit de celle-ci car il fut interrompu. La porte venait de s'ouvrir, puis de se refermer, le laissant reprendre sa fourchette entre ses doigts, finalement elle était là. Il aurait peut-être dû la prévenir pour qu'elle ne passe pas aujourd'hui. Noah jeta un coup d’œil à Daniel qui ne la lâchait plus du regard.

Il but une longue gorgée de son vin, puis une seconde jusqu'à qu'il le descende totalement. Même s'il ne désirait pas être informel avec la vieille femme c'était comme automatique, il ne pouvait pas s'en empêcher, les mots durs sortaient tout seul. Il voulait lui montrer qu'il ne l'aimait pas tant que ça, qu'il pouvait très bien se démerder sans elle par moment et surtout qu'elle n'avait pas besoin de jouer les femmes tendres pour qu'il devienne un garçon ouvert et amical. Il ne voulait pas l'être, il n'aimait personne. Elle s'approcha de lui et posa ses deux mains sur les épaules du garçon, Noah posa le verre sur la table, ils allaient pouvoir faire connaissance qui sait, peut-être que Daniel lui trouverait des qualités lui aussi. « Je m'appelle Han Daniel, enchanté. » La vieille femme inclina doucement la tête, Noah leva les yeux comme pour voir son impression envers lui. Non, Daniel n'était pas une racaille qui insulte et ne se présente pas lorsqu'il est fasse à un étranger. Oui, c'est un garçon très poli et en plus il est adorable en sa présence. Il lui tapota doucement le ventre comme pour qu'elle redescende sur Terre, elle devait penser toutes ses choses, elle devait être heureuse qu'il ait enfin un ami, quelqu'un à qui se confier. En parlant de ça, elle ne se manqua pas pour lui faire remarquer qu'il était le premier étranger à pénétrer ici. Personne d'autre n'y était entré et cette phrase gêna en quelque sorte le grand brun. Pourquoi devait-elle le mettre au courant de tout ça, il ne veut peut-être pas savoir. L'américain avala une plus grosse bouchée de son repas, fuyant totalement le regard de l'anglais. « Je crois que je suis heureux d’être le premier. » Il releva doucement la tête et ses yeux croisèrent les siens pour la énième fois, il était si sincère. « Tu crois ? » Alors il n'était pas sûr ?

Au moment où la vieille femme sortie de la pièce, Daniel se leva pour débarrasser la table, Noah s'empressa de l'aider, il n'arrêtait pas de lui dire de laisser, il était après tout un invité, il ne voulait pas qu'il ait à faire ce genre de choses pour lui. Il était toujours aussi gêné par ce qu'elle avait dit, alors maintenant il était au courant, il n'était pas un homme à amis ou à femmes. Il était beaucoup trop difficile, c'est bien trop compliqué de devenir son ami en temps normal et pourtant Daniel avait brisé la glace en un rien de temps « Elle est gentille. Tu en as de la chance, d'avoir quelqu'un pour veiller sur toi. » Oui, même si au fond de lui il aurait préféré que ce soit sa mère qui s'occupe de lui, que ce soit elle qui lui ouvre ses bras et qui le frappe au niveau de la tête pour être aussi informel, il aurait voulu qu'elle soit câline et moins froide. Il gonfla des joues et posa les deux fourchettes dans le lave-vaisselle. « Pourquoi tu me dis ça de cette façon ? Tu n'as personne toi ? » Le silence qui pèse, peut-être qu'il n'aurait pas dû lui poser la question, c'était privé. Il ne pouvait pas le forcer à en parler, ça serait déplacé bien sûr. « Elle va rester là ce soir ? » dit-il histoire de changer de sujet. Quel con, non mais quel con. Daniel devait le haïr maintenant. Il essaya de détendre l’atmosphère alors que le plus jeune rangeait la vaisselle sale dans le lave-vaisselle. « Elle te gêne ? » Noah passa ses bras autour de sa taille, ses mains agréablement posaient sur son ventre plat. Il nicha son nez au creux de son oreille, il humait son parfum. « Elle va s'en aller. » marmonna-t-il histoire de le rassurer, elle n'était pas du genre à insister, elle le voyait bien quand Noah n'était pas d'humeur ou qu'il était occupé, là toute son attention était porté sur son ami, alors pourquoi lutter. Elle repassa par la cuisine, ne portant guère attention aux deux garçons, elle avait l'air de chercher quelque chose. Ah ! Ses clefs ! Elle venait de les trouver. Il sentait Daniel horriblement tendu, peut-être même un peu gêné par le fait qu'il ne se sépare pas de lui à la présence de la vieille femme. Noah posa un nouveau baiser contre sa tempe, restant attentif à tous les gestes qu'il pouvait bien faire. La porte claqua à nouveau, elle était partie pour de bon cette fois-ci. Noah soutenait le regard du garçon, il avait toujours ses rougeurs au niveau des joues, l'américain eut un léger sourire. « Tu as vu, elle est partie. » Et peut-être qu'elle n'aurait pas dû partir en les laissant tous les deux. La voix du plus âgé était très douce mais tout à la fois grave, sa main se posa doucement sur la peau du cou de son ami qui rapprocha soudainement son visage du sien. Il ne faisait rien de mal, se disait Noah dans sa tête, il ne ferait rien de mal. Sa bouche se posa délicatement sur la sienne, un baiser appuyé, mais très doux. Un baiser qui le fit frissonner de tout son être, si ça n'est plus de l'amitié alors c'est quoi ? Tu cherches encore, toi qui n'aime pas te voiler la face, tu demandes encore ce qu'il se passe entre vous à l'instant. Il ne prit pas de distance avec son ami, il le regardait avec ses grands yeux, les lèvres légèrement humidifiés par leur baiser de rien du tout. Il prit une légère distance et se retourna comme si rien était à ses occupations. Il fit boucha difficilement la bouteille de vin et la rangea dans le frigo, il prit un chiffon et prit même la peine d'essayer la table où il avait mangé. Il sentait ses mains tremblaient, il n'osait même plus le regarder en face, qu'es que c'était difficile. « Allons dans le salon, je vais te jouer quelque chose. » Histoire d'oublier cette histoire de baiser, il préférait même bader sur ses souvenirs d'enfances, que de se voir à s'expliquer à Daniel ce qui lui avait prit de faire ça. Il ne l'avait toujours pas regarder, il lui donnait vu sur son dos. Il sortit de la cuisine et parti s'installer devant son piano, il toussa légèrement lorsqu'il ne le sentit pas très loin de lui. « Je t'ai mentit en vrai, je joue du piano depuis que je suis très jeune. » Il eut un petit rire et fixa son piano.


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Han Daniel
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Âge & Sexe : dix neuf années d'existence & même si ce que j'ai entre les jambes ne me sert pas, nul doute que je suis bien un homme, un vrai ou presque.
Nationalité : coréenne, avec un peu de sang anglais grâce à mon défunt paternel.
Job/Etudes : petit job à la bibliothèque et étudiant en littérature à l'université de séoul.
Pouvoir : voir le passé des gens et pour cela il suffit d'un simple contact physique, juste l'effleurer peut provoquer des visions.
The Spellbook : il y a longtemps qu'il ne vit plus dans le présent, son coeur ne bat plus que dans ses rêves, seul endroit où il peut retrouver sa famille. il trouve un abri contre la réalité dans ses livres et préfère se plonger dans les études plutôt que de profiter de sa jeunesse.
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyMer 9 Jan - 13:07


Evidemment qu’il était sur de l’être. Pourquoi ne le serait-il pas ? Cela ne faisait que lui donnait encore plus l’impression d’être unique aux yeux de sa moitié et pour tout dire, il adorait ce sentiment là, ça lui donnait un peu des ailes ou bien des papillons dans le ventre comme on dit aussi. Il se demandait tout de même, pourquoi Noah était si seul. Il n’avait pas besoin de l’être. Enfin, il pouvait parfaitement plaire et il ne voyait pas pourquoi il ne serait pas capable de faire des amis. Après tout, il s’était montré gentil avec lui. Il est vrai qu’au début, il lui avait paru un peu froid mais en fait, ça ne l’avait pas dérangé. Ce n’était pas le genre de choses qui le mettait hors de lui ou qu’il trouvait anormal puisque lui-même n’était pas vraiment bavard. Alors qu’est-ce qui faisait de son cher ami un être au moins aussi solitaire que lui ? Il n’allait pas lui poser la question, pas plus qu’il n’allait confirmer combien il était heureux d’être un privilégié. Il voulait juste le voir douter. Alors il sourit simplement avant de se concentrer à nouveau sur le repas, finissant à la fois son assiette et son verre de vin. Lorsqu’il leva la tête, son regard se figea sur la femme qui s’occupait donc de Noah. Il la détailla durant de longues secondes, se dit qu’elle avait l’air douce et qu’elle devait surement avoir l’instinct maternel même si Noah n’était pas son fils. Dans le fond, c’était surement tout comme. Daniel pensait réellement que Noah avait de la chance. Il n’était pas aussi seul que ça. Il l’avait toujours elle. Peut être ne faisait-elle pas partie de sa famille, mais elle s’y apparentait. Daniel n’avait plus cette chance là. Il ne pourra jamais retrouver ceux qui ont tellement compté pour lui et dont il n’a pas été capable de profiter quand il le fallait. Il se pinça les lèvres, et adressa un dernier sourire à son espèce de nounou avant qu’elle ne quitte la pièce puis sans un regard à Noah, il commença à débarrasser la table. Il avait cuisiné, il pouvait bien nettoyer. Il déposa son assiette sale dans l’évier, ainsi que celle de son ami, et après avoir hésité quelques secondes, avoua à voix haute combien il l’enviait. D’une façon un peu indirecte peut être mais il était sur que Noah avait compris le message caché. Néanmoins, il n’était pas prêt à lui parler de sa famille à lui et il pensait pouvoir passer au travers de la question qui fâche, mais ça, c’était sans compter la franchise de son très cher compagnon. « Pourquoi tu me dis ça de cette façon ? Tu n'as personne toi ? » Une boule se forma instantanément dans sa gorge, et pour éviter d’avoir à affronter le regard de Noah, il se tourna vers l’évier et commença à rincer la vaisselle. Il aimerait beaucoup lui répondre. Peut être que cela le soulagerait d’un poids, mais il ne parvenait pas à faire sortir quoi que ce soit d’entre ses lèvres. Un peu comme si elles étaient collées à la super glue. Il ferma les yeux, tentant de se ressaisir et de calmer ses émotions. Le silence qui s’était installé entre eux devenait gênant. Il fallait qu’il dise quelque chose, n’importe quoi. C’est alors qu’il pensa à demander si l’invité surprise allait rester. En soit, elle ne l’embêtait pas tant que ça mais c’était juste qu’il s’imaginait mal faire des câlins et des bisous à Noah devant elle. Si déjà lui-même trouvait leur relation étrangement ambigüe, une personne extérieur n’aurait aucun mal à se faire tous les scénarios possibles, et surtout celui qui vient en premier ; ils sont un couple. Cette pensée revenait sans cesse. Il ne comprenait pas trop ce qui se passait entre eux. En fait, ni l’un ni l’autre n’avait jamais franchement compris pourquoi ils étaient aussi fusionnels, aussi complices et tendres. Il chassa tout cela de son esprit, et secoua même la tête comme si ça allait partir plus vite comme ça, puis se mit ensuite à ranger les assiettes dans le lave-vaisselle. « Elle te gêne ? » Il ouvrit la bouche prêt à répondre que non, pas du tout, mais Noah passa au même moment ses bras autour de lui, et il baissa les yeux pour regarder ses mains se poser sur son ventre, sentant immédiatement son cœur s’affoler ainsi que ses joues prendre des couleurs rouges. Il le mettait mal à l’aise en faisant cela, là maintenant, alors qu’ils n’étaient pas seuls. Ou peut être que ça le dérangeait car l’évidence s’imposait de plus en plus à eux. « N-non. » Bredouilla-t-il, perturbé par la respiration chaude du plus âgé qu’il sentait contre sa peau. Cela lui donnait des frissons, la chair de poule, tout ce que vous voulez. Il ne devrait pas réagir autant, réagir ainsi. Ils ne devraient même pas être aussi proches. Deux amis ne se comportent pas de cette manière. Il en avait parfaitement conscience, il ne pouvait plus vraiment se voiler la face. Il se passait quelque chose entre eux. Est-ce que cela mettait en danger ce qu’ils avaient déjà construit ? Il ne voulait pas prendre le risque de le perdre, peut être même qu’il se faisait des idées. Il pouvait très bien être le seul à ressentir tout ça. « Elle va s’en aller. » Peut être que Noah ne le voyait pas, mais Daniel sourit lorsqu’il lui dit ceci. Il avait dans ce cas, hâte qu’elle s’en aille pour qu’il puisse enfin se détendre parce que là, il ne se sentait pas vraiment à l’aise. Pas du tout en fait. C’est le moment qu’elle choisit pour débarquer dans la cuisine. Aussitôt, Daniel rougit encore plus et il paniqua un peu, se retournant vers Noah lui lançant une sorte de regard désespéré. Son ami l’embrassa alors sur la tempe, et cela le calma un peu. Il souffla, et secoua la tête, comme pour dire qu’il était vraiment incorrigible. Pourquoi cela ne lui faisait-il rien qu’elle les voit ainsi ? Est-ce que lui trouvait cela normal de le prendre dans les bras comme ça ? La porte claqua, Daniel sursauta comme précédemment, et ses yeux rencontrèrent alors ceux de son ainé. Difficile de s’en détacher. Mais plus il regardait, plus il sentait dans son estomac une chaleur qu’il ne devrait pas y avoir. « Tu as vu, elle est partie. » Dès que Noah passa sa main dans sa nuque, il attrapa l’autre poignet de celui-ci, et le serra fort, que faisait-il encore ? Son cœur cognait contre sa cage thoracique avec une telle violence qu’il aurait aimé se l’arracher. Leurs visages étaient trop proches. Daniel esquissa même un mouvement de recul, mais comme la main de Noah le retenait, il ne bougea pas plus. « Qu’est-ce que tu fais ? » Chuchota-t-il juste avant que cela ne se produise enfin, ce qu’il attendait au plus profond de lui, ce qu’il avait eu envie de faire, ce que Noah osa faire. Ses paupières closes, il savoura chaque seconde de ce contact. Un baiser aussi innocent qu’inattendu. Il ne pensait vraiment pas que Noah l’embrasserait un jour, mais il devait reconnaître que cela lui plaisait. Il fallait juste qu’ils arrêtent de se mentir, mais n’est-ce pas difficile quand on a peur ? Leurs lèvres se séparèrent, et le retour à la réalité s’annonçait plus compliqué. Dès que leurs regards se rencontrèrent, Daniel baissa les yeux, et se cacha encore. Ah, pourquoi fallait-il qu’il rougisse toujours autant. En revanche, il ne s’attendait pas à voir Noah s’éloigner de lui comme ça. Est-ce que cela ne lui avait pas plu ? Peut être que finalement il regrettait et qu’il n’en avait pas envie autant que lui ? Ou bien, il pouvait avoir aussi peur que lui. Daniel en tout cas, avait peur, vraiment peur.

Pendant les secondes où Noah partit nettoyer ou encore ranger. Daniel resta sur place à penser, à réfléchir, à retourner ce qu’il venait de se passer dans tous les sens possibles et imaginables. Ils s’étaient donc embrassés. Il avait aimé ça. Mais est-ce que Noah avait aimé autant que lui ? Il avait beau l’air d’un gosse, d’un mec trop innocent et naïf, Daniel n’était pas non plus complètement idiot. L’amour, tout ça, il savait ce que c’était. Il y avait déjà plus ou moins goûté. Il connaissait donc la déception qui peut s’en suivre. Ce goût amer qu’il peut laisser, les larmes qu’il peut faire couler. Et d’un autre côté, Noah ne serait jamais en mesure de lui faire du mal, n’est-ce pas ? Il voulait y croire en tout cas. Il avait l’air tellement désolé de l’avoir planté par exemple, qu’est-ce que ce serait s’il le blessait réellement. Trop de choses lui traversaient l’esprit, il ne devrait peut être pas autant réfléchir. Peut être qu’il devrait simplement laisser parler son cœur, arrêter de tout bloquer, et continuer à s’ouvrir. « Allons dans le salon, je vais te jouer quelque chose. » Cela rendit à Daniel sa joie et son côté enfantin. Il ne tarda pas à le rejoindre dans le salon, heureux que Noah veuille bien jouer pour lui, car il en était sur, il savait très bien jouer sinon pourquoi aurait-il un si bel instrument dans son salon ? Il s’arrêta derrière lui, et hésita tout de même à prendre place. Il y avait à présent comme une gêne entre eux, et n’était-ce pas normal. Ils s’étaient embrassés, ce n’étaient pas un geste anodin et Daniel aimerait beaucoup qu’ils en parlent. Malheureusement, parler n’était pas réellement son point fort, en fait, il avait même beaucoup de mal à s’exprimer c’est pourquoi en général, Noah devinait les choses. Il le comprenait plutôt bien, mais pour cette fois, il doutait qu’un regard suffise à lui faire lire tout ce qu’il y avait en lui. « Je t'ai menti en vrai, je joue du piano depuis que je suis très jeune. » Oh vraiment ? Noah était un véritable artiste alors. Un musicien en plus d’un danseur. Cela fit sourire Daniel. Lui, il n’avait pas de talent particulier, à part le fait qu’il connaissait les étagères de la bibliothèque par cœur. Il s’installa à côté de lui, devant le piano, et posa son index sur une touche. « Tu dois bien jouer alors. » Dit-il sans oser le regarder. En fait, c’était vraiment dur d’agir comme s’il ne s’était rien passé dans la cuisine. Surtout qu’il mourrait d’envie de remettre ça. Maintenant qu’il y avait eu droit une fois, il avait vraiment envie de l’embrasser encore et encore. Il se mit d’ailleurs à rougir, comment se faisait-il qu’il avait ce genre de pensées pour Noah ? Ah, ça ne tournait pas rond, vraiment pas. « Alors ? Tu joues ? » Il le pressait un peu, pour que le silence cesse de les narguer comme ça. Il se risqua à le regarder, et eut bien du mal à ne pas baisser les yeux à nouveau. Il se rapprocha un peu de lui, de telle manière qu’à présent leurs cuisses se touchaient. S’il ne pouvait pas parler, son corps pouvait au moins le faire à sa place. Il voulait juste lui montrer qu’il n’y avait rien, qu’il ne comptait pas le rejeter, et que c’était en quelque sorte réciproque. Il se pencha pour l’embrasser sur la joue, et après cela, il calla sa tête contre son épaule. Qu’est-ce qu’il attendait ?


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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyJeu 10 Jan - 0:08


Son enfance n'avait pas été tendre, il avait beau avoir l'argent et tout ce qu'il désirait matériellement, il n'était pas un homme heureux. Sa bonne humeur n'existait plus à partir du jour où il avait quitté le monde de l'enfance - ce jour où il devenait un homme un vrai - Adolescent, il devint incontrôlable. Ses rêves n'étaient pas ceux de ses parents, ses notes en cours étaient catastrophiques, il se battait par moment pour évacuer cette rage puis il s'enfermait dans sa chambre pour ne pas avoir à faire au discours de ses parents. Ils n'étaient là que pour lui faire la morale, jamais pour écouter ce qu'il avait à dire. Ce qu'il voulait lui c'était être libre, pouvoir rêver et voler de ses propres ailes, il ne demandait rien de plus. Il avait ensuite fait un choix, il voulait devenir danseur, ses parents n'avaient rien dit, son père avait même payé l'école pour qu'il puisse y étudier, mais à partir de là c'était comme s'ils n'avaient plus de fils et lui plus de parents. La guerre avait commencé et encore aujourd'hui elle n'était pas terminée. Alors c'était cette femme qui avait eu pour travail de revenir dans sa vie, elle le surveillait, le nourrissait et nettoyer les lieux. Ils leur arrivaient de parler même si Noah ne la regardait jamais dans les yeux quand c'était trop sérieux, il allumait la télévision et fixait l'écran tout en parlant. Elle le connaissait comme son fils, elle connaissait ses défauts, ses qualités, la seule chose qu'elle ne savait pas c'était peut-être ce qu'il était vraiment. Le petit garçon qui voulait devenir une petite fille, celui qui passait son temps devant le miroir à ce tartiner de rouge à lèvres, ça elle ne le savait pas. Seul Daniel était au courant de ça et il aurait beaucoup trop honte de se montrer sous cet aspect devant lui et puis pourquoi faire ? Ça ne ferait pas avancer les choses de toute façon. Le brun regarda un instant sans bouger le plus jeune débarrasser la table de son propre chef, le plus âgé se leva ensuite et le regarda rincer le peu de vaisselle qu'il y avait à rincer. Sa réplique le fit doucement sourire, elle était même adorable, il n'avait encore rien vu. Il espérait qu'il viendrait plus souvent à la maison. Il s'étira au niveau des épaules se tenant fermement au plan de travail, sa phrase avait pourtant une signification étrange. Pourquoi, il n'avait personne lui ? Pas de famille ? Il remarqua très vite que sa question était un peu indiscrète, même beaucoup. Qu'es qu'il l'avait poussé à dire ça ? Il voyait bien que Daniel se sentait plus ou moins mal, il avait touché une corde sensible chez le jeune homme. Toujours ce silence de plus en plus lourd entre eux, il passa une main dans ses cheveux et soupira. Le plus jeune venait de changer de sujet, apparemment il ne voulait pas lui en parler, peut-être que ça n'était pas le moment, possible qu'un jour il sonne à sa porte et demande à se confier à lui à ce sujet. Il serait le réconforter et le serrer dans ses bras, après tout ils étaient amis.

Noah releva la tête à la question du garçon, si elle allait rester ici ce soir ? Hm, avait-il vu une chambre d'invité ? Il n'y avait qu'une chambre malgré la grandeur de la maison. Il leva les yeux au plafond bien éclairé, puis il se décida à l'approcher, ses mains autour de sa taille, ses mains posaient sur son ventre, il se délectait de ce parfum qu'il aimait et dont il connaissait pas le nom. Il était bien conscient que Daniel allait rougir et c'était comme s'il n'attendait que ça en vrai, pouvoir voir à quel point il pouvait le faire rougir. Tout de suite maintenant il pensait avoir touché le jackpot, il était aussi rouge qu'une tomate. Il cafouilla un espèce de non ce qui fit rire doucement Noah, il était à craquer mais genre totalement, il avait envie de le manger, de lui mordiller les joues, le couvrir de baiser, mais ceci serait peut-être inapproprié pour la relation d'amis qu'ils entretenaient. Il se contenta de le rassurer sur le fait qu'elle partirai bientôt, elle n'était pas du genre à rester s'il n'y avait rien à faire ici et puis le maître de maison lui avait bien dit qu'il pouvait se débrouiller tout seul, alors pourquoi insister ? Elle repassa dans la cuisine, l'américain sourit davantage s'approchant un peu plus d'un Daniel de plus en plus gêné, il avait même l'air de vouloir lui parler à travers son regard, mais Noah fit comme si de rien était et l'embrassa au niveau de la tempe. Elle jeta un léger coup d'oeil en leur direction et elle détourna vivement le regard lorsque Noah tourna la tête vers elle en ce demandant ce qu'elle cherchait, il devina plus tard que ça n'était rien d'autre que ses clefs, elle ne prit pas la peine de le saluer le voyant beaucoup trop occuper avec son nouvel ami et elle claque la porte. Daniel sursauta, Noah amusé l'imita. De nouveau seul en sa présence, ils allaient pouvoir faire plein de bêtises, ce fut la première pensée du plus âgé. Des bêtises ? Il allait commencer à en faire et ça, sans qu'il puisse réellement se contrôler. Daniel l'attirait, être aussi proche de lui ne lui donnait aucune issu, leurs visages si proches, tous comme leurs corps. Il n'hésita pas à passer sa main derrière sa nuque et à l'approcher vivement de la sienne assez brusque, mais toujours très doux. Il sentit une légère pression au niveau de son poignet, il voyait bien que Daniel était retissant, mais ça ne l'arrêta pas. « Qu'est-ce que tu fais ? » il s'humecta les lèvres légèrement, il répéta machinalement les mots du plus jeune à voix haute, l'information arriva beaucoup trop tard jusqu'à son cerveau, il avait déjà posé ses lèvres sur les siennes. Un baiser presque enfantin, un baiser de rien du tout, juste très doux et chaste. Il avait fermé les yeux profitant de cette douceur. Ils s'éloignèrent l'un de l'autre et Noah un peu trop brusquement, finalement il l'avait fait. Il avait écouté son coeur au lieu de sa raison, quel sombre idiot. Il fallait qu'il paraisse naturel, qu'ils oublient tout ça et profite tout simplement de la soirée qui les attendaient. Il ferma le lave-vaisselle, boucha la bouteille de vin, puis la rangea dans le frigo. Il essayait de paraître naturel, mais rien ne l'était. Il essuya la table et lui annonça de le suivre dans le salon, il allait lui jouer quelque chose. Il lui avait bien demandé n'est-ce pas ? Alors il jouerait pour lui ce soir. Il entra à nouveau dans le salon, sa main se posa sur son coeur, il s'affolait comme un malade. Pense à autre chose, pense à autre chose, il fallait qu'il pense à autre chose, tout n'importe quoi. Il regarda autour de lui, vide. Pas de photo rien du tout. Merde ! Il prit place devant le piano et attendit que Daniel s'y installe. Putain de silence. Putain de tension. Il essaya d'engager la conversation en lui avouant qu'il avait menti, que depuis très jeune on lui avait apprit à jouer. Il lui avait menti parce qu'il n'avait tout simplement pas eut envie de jouer devant lui, le piano lui remémorait tellement de choses, rien que le fait d'être en face de l'instrument le rendait triste. « Tu dois bien jouer alors. » Noah haussa tout simplement des épaules, il lâcha un coup d'oeil en sa direction, possible, il ne se trouvait pas mauvais. « On m'a dit que ça n'était pas mauvais. J'aimerais avoir ton avis. » Sa mère lui avait dit ça et ça l'avait démoralisée à mort. Cette femme froide qui ne dégageait rien lorsqu'elle parlait ou regardait. « Alors ? Tu joues ? » Beaucoup trop dans ses pensées, il ne réagit pas, ses mains pourtant posaient sur les touches prêtes à jouer. C'était peut-être elle le problème en vrai, celle qui avait déclenché cette haine chez le garçon, ça ne pouvait pas être simplement ce caprice de devenir une femme. Il sursauta lorsque sa tête se posa sur son épaule, il s'était rapproché et il n'avait rien vu, il était bien trop occupé par ses pensées.

Ses doigts dansaient sur le clavier de l'instrument, il fixait attentivement tout ce qu'il faisait, il levait parfois les yeux et regardait droit devant lui. La mélodie était plutôt sombre, elle avait l'air de raconter quelque chose d'atroce, de douleur, de pas commun, Noah ne savait jouer que ce genre de mélodie depuis qu'il maîtrisait parfaitement le piano. C'était ce qui le représentait le mieux. Il s'humecta les lèvres, les notes devenaient de plus en plus rapides, elles s'enchaînaient, ne respiraient plus. Noah était pensif, il pensait à ce qu'il avait pu bien faire, à ce baiser innocent qu'il avait posé sur sa bouche à la façon de comment il avait réagi face à la situation, comme un crétin. Noah tu es un crétin. Il finalisa donc la mélodie avec des notes plus claires, un son doux qui faisait à un quelconque espoir dans toute cette douleur. Une lumière, cette lumière pouvait bien être Daniel. « Il faut qu'on parle Daniel. Tu ne ressens donc rien de bizarre entre nous ? Le fait qu'on soit si tendre l'un envers l'autre ? Qu'on soit si proche ? Arrête de te voiler la face ! » Il s'était soudainement exclamé rien de bien fort, le ton de sa voix avait légèrement augmenté, faisant sortir de l'instrument une note grave et lourde qui se mariait avec l'atmosphère, elle se mélangeait à tous les sentiments qu'il avait en lui. Daniel se voilait la face, il n'y avait pas d'autre façon de voir les choses, comment rester insensible à tout ça à se dire que tout est normal. « J'ai aimé t'embrasser. J'en crevais d'envie au fond. » Et encore tout de suite il avait encore cette pulsion de vouloir être plus proche de lui. « Et j'en crève d'envie à nouveau. » Il inspira et expira bruyamment, sa respiration allait de bon train, elle s'accélérait gravement. Noah sentait les vertiges s'emparer de lui, il souffla doucement pour faire passer les migraines qui n'annonçaient rien de bon.



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Han Daniel
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Âge & Sexe : dix neuf années d'existence & même si ce que j'ai entre les jambes ne me sert pas, nul doute que je suis bien un homme, un vrai ou presque.
Nationalité : coréenne, avec un peu de sang anglais grâce à mon défunt paternel.
Job/Etudes : petit job à la bibliothèque et étudiant en littérature à l'université de séoul.
Pouvoir : voir le passé des gens et pour cela il suffit d'un simple contact physique, juste l'effleurer peut provoquer des visions.
The Spellbook : il y a longtemps qu'il ne vit plus dans le présent, son coeur ne bat plus que dans ses rêves, seul endroit où il peut retrouver sa famille. il trouve un abri contre la réalité dans ses livres et préfère se plonger dans les études plutôt que de profiter de sa jeunesse.
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyJeu 10 Jan - 19:14


Il avait toujours admiré les musiciens. Il trouvait cet art beau dans toute la mélancolie qu’il pouvait exprimer. Les plus talentueux devaient sans doute mieux s’exprimer par la musique que par les mots. Un instant, il se demanda si c’était le cas pour Noah ou plutôt, il se questionna sur la place et la valeur qu’elle avait pour lui. Il aimait certainement cela sinon il n’aurait pas de piano dans son salon et il n’apprendrait pas à en jouer puis surtout, il ne lui aurait pas proposé de jouer quelque chose. Une petite voix lui disait qu’il se débrouillait bien mieux qu’il ne l’avait prétendu un peu plus tôt. Et apparemment, cette voix ne le trompait pas car Noah confirma ce qu’il venait de penser en avouant son mensonge. Faute avouée, à moitié pardonnée non ? Puis il allait le laisser écouter un morceau, il ne pouvait pas vraiment demander quelque chose de plus. Tout en essayant de garder son calme, Daniel posa ses petites fesses à côté de son ami. Parce que oui, il n’osait vraiment plus le regarder. En fait, il se demandait comment est-ce que lui faisait pour rester aussi serein. Etait-ce parce que ce qui s’était passé ne signifiait rien pour lui ? Ou bien parce qu’il avait plus d’expérience ? Peut être qu’il avait tout aussi peur en fait, mais qu’il le cachait bien. Daniel espérait de tout cœur qu’il s’agissait d’une des deux dernières solutions car dans le cas échéant, cela le blesserait énormément. Il tenait à Noah. Il ne voulait pas le perdre et pour tout dire, plus il y pensait, plus il aimerait être plus qu’un ami. Bien sur, il avait déjà une grande place dans la vie de son ami. Il en prenait chaque jour un peu plus conscience. Ils étaient comme deux moitiés. Ils se complétaient, avaient besoin l’un de l’autre. Sauf que bizarrement, après ce qu’il y avait eu, Daniel en attendait un peu plus. Il désirait quelque chose d’autre. Il ignorait si c’était réciproque, mais il l’espérait de tout son cœur, car il donnerait sans hésiter le sien à Noah. « On m'a dit que ça n'était pas mauvais. J'aimerais avoir ton avis. » Très bien, il allait le lui donner alors. Même s’il était convaincu que ça n’allait pas être très objectif. Il aimait tout chez Noah alors il allait forcément apprécier sa manière de jouer et trouver cela parfaitement merveilleux. Il le contempla discrètement, admirant son beau profil, bloquant sur ses lèvres pulpeuses qui avaient touché les siennes il y a quelques minutes à peine. Il caressa sa bouche, comme s’il pouvait encore sentir dessus la pression de celle de Noah. Il donnerait bien n’importe quoi pour remonter dans le temps et revivre ces quelques précieuses secondes. Pourquoi avait-il eu le pouvoir de voir le passé et non d’y retourner ? Cela lui serait bien plus utile. Il sauverait sa famille, il embrassait autant de fois Noah que possible, enfin vous voyez. Il cacha ses joues devenues toutes rouges à cette pensée, et trouva, malgré sa gêne, le courage de se rapprocher de Noah. Il n’aimait décidemment pas lorsque celui-ci se tenait trop éloigné. Après un petit bisou sur sa joue, il laissa sa tête retombée sur son épaule. Là, il était prêt à l’écouter. Au début, Daniel regardait les doigts de Noah courir sur les touches blanches et noires. Il faisait de son mieux pour ne pas les perdre de vue, et un petit sourire avait pris place sur ses lèvres. Il trouvait ça jolie, jolie mais triste. Est-ce que Noah faisait passer ses émotions par ce biais ? Car si oui, il ne voulait pas qu’il soit triste. Il sentait des frissons parcourir tout son corps, et bientôt, il ferma les yeux pour en profiter entièrement. Daniel ne connaissait rien à la musique, il ne saurait dire de quel morceau il s’agissait, sa culture était quasi nulle à ce niveau. En même temps, il ne s’était toujours intéressé qu’à la littérature négligeant un peu le reste. Il ne saurait même pas dire quelle est sa musique préférée. Et celle de Noah ? Qu’écoutait-il ?

Brusquement, la musique cessa et la voix de son ami prit le relai. Il ne criait pas mais il parlait assez fort, visiblement, les mots sortaient sans qu’il ne réfléchisse et comme s’il les avait gardé pour lui pendant trop longtemps. Daniel se redressa un peu surpris, et cligna des yeux plusieurs fois. « Il faut qu'on parle Daniel. Tu ne ressens donc rien de bizarre entre nous ? Le fait qu'on soit si tendre l'un envers l'autre ? Qu'on soit si proche ? Arrête de te voiler la face ! » Non, contrairement à ce que Noah pouvait penser, il ne se voilait pas là face. Lui aussi trouvait tout ce qu’il se passait entre eux de plus en plus bizarre. D’ailleurs, il savait quel mot il fallait mettre là-dessus ; amour. C’est toujours l’amour qui brouille tout et nous fait perdre la raison. Il l’a lu dans les livres. Jusqu’à présent, il ignorait juste si Noah ressentait les choses de la même manière ou non. Ils allaient peut être enfin pouvoir mettre les choses au clair et pour de bon. Mais la façon dont il lui parlait le dérangea. Le prenait-il pour un idiot ? Ou pour un gamin innocent voir trop naïf pour voir les choses ? Daniel ne craignait pas l’amour, il craignait tout ce qu’il amenait avec lui mais il connaissait ce sentiment. Du moins, il apprenait de plus en plus à le connaître. Il n’était pas un gosse ni un mec hyper coincé. Certes, son expérience dans le domaine était quasi inexistante mais cela ne signifiait pas qu’il ne saisissait pas ce qu’il se développait entre eux. « Je ne suis pas bête et naïf Noah. Je sais qu’on a dépassé les limites. Je n’étais juste pas sur que tu le ressentais de la même manière. » Daniel avait eu du mal à dire tout cela. Il s’était arrêté au milieu de ses phrases, faisant des pauses pour réfléchir avant de continuer, et quand il termina, il poussa un long soupir comme si cela avait été la tâche la plus ardu à accomplir de sa vie. En fait ouais, c’était carrément ça. Il détestait parler, encore plus quand la discussion devenait trop sérieuse comme là. « J'ai aimé t'embrasser. J'en crevais d'envie au fond. » Ses joues qui n’étaient plus rouges reprirent très vite la couleur. Daniel se mordit la lèvre, tout en baissant la tête, car non, vraiment. Cela devenait gênant. Il ne pouvait tout de même pas lui dire que lui aussi il en avait eu envie, et qu’il en avait encore envie en plus de cela. Ah si, il devrait le lui dire, mais les mots ne sortaient. Ils refusaient de quitter sa gorge. Il bégaya quelque chose qui ne ressemblait à rien et alors Noah parla pour lui. « Et j'en crève d'envie à nouveau. » Son cœur rata un battement juste avant de prendre un rythme encore plus rapide. Il l’avait dit. Il ne devait donc plus douter. Les sentiments étaient les mêmes des deux côtés. On dit réciproque dans ces moments là. Il osa lever les yeux vers son ainé, et remarqua alors qu’il respirait bizarrement. Il fronça les sourcils, inquiet, et prit son visage entre ses mains. « Hé Noah, est-ce que ça va ? » Demanda-t-il en touchant ensuite son front pour vérifier qu’il n’avait pas de fièvre. Il glissa ses mains froides dans sa nuque en espérant que cela pouvait un peu l’apaiser, mais en vérité, il ne savait pas du tout ce qu’il devait faire. Lui chercher un verre d’eau peut être ? Oh non, il ne pouvait pas le laisser. Pas maintenant, pas après ce qu’ils s’étaient dits. Il approcha son visage, colla son front au sien et capta son regard. « Calme-toi, respire calmement. » Daniel avait peur de comprendre. Il avait l’impression de savoir ce qu’il était en train de se produire. Noah n’avait pas l’air bien du tout, il n’aimait pas le voir comme ça. Il caressait doucement sa nuque avec ses pouces. Il frotta le bout de son nez contre le sien. Il essayait de le faire sourire, juste un peu. Il réfléchit encore, et sans hésiter trop longtemps. Il déposa un tout petit baiser sur sa bouche. Il la toucha à peine une seconde en fait. Cela n’allait peut être pas l’aider mais il allait au moins penser à autre chose. Mais pour ça, il faudrait surement un peu plus qu’un bisou. « Noah ? » Commença-t-il à voix basse, en avançant ses lèvres plus près de celle de son ami. « Embrasse-moi encore. » Oh oui, s’il te plait.


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Kim Noah
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyVen 11 Jan - 1:13


Il changeait littéralement en sa présence, il s'était trouvé être quelqu'un de plus vivant, de plus amusant - malgré le fait qu'il ne se trouve toujours pas drôle - de même mignon pour tout vous dire. Il était attentif à tout ce que son ami faisait, il se sentait important à ses yeux et cette sensation lui plaisait. Ah, s'il savait ! En vrai c'était ça, il l'aimait. Il l'aimait non pas comme on aime un ami, ni même comme on aime un meilleur ami ou de la famille, il l'aimait plus fort encore, plus profondément. Il l'aimait à s'en arracher le coeur. Il se voyait construire quelque chose avec lui, il se voyait le protéger, veiller sur lui. Il voyait tellement de choses lorsque le prénom Daniel été prononcé. Daniel et un tourbillon de pensées, Daniel et son coeur n'arrête pas de tourner. Il comprenait maintenant la raison pour laquelle il avait mal vécu cette nuit sans le prévenir, il comprenait enfin pourquoi il s'impatientait de recevoir un message du garçon. Au début, il pensait juste que ce lien entre eux était juste très fort, qu'ils étaient comme des frères, qu'ils avaient besoin l'un de l'autre pour affronter la vie. Mais en vrai, ça avait été beaucoup plus dès le début, c'était arrivé comme ça, sans qu'il ne puisse réfléchir au oui ou au non. La chose s'était imposé à lui et maintenant que devait-il faire ? Le lui dire ? Et s'il venait à fuir et qu'il lui disait qu'il se faisait des idées ? Comment réagirait-il ? Il serait blessé, pas vrai ? Cette pensée horrifia l'américain qui laissait ses doigts coulaient rapidement sur les touches du piano, les notes toujours très graves, très douloureuses, elle racontait son histoire, sa triste vie. Les dernières notes furent par contre elles plus claires, plus douces, on pouvait y entendre une lueur d'espoir, cet espoir était Daniel. Il ne pouvait pas le nier, c'était bien lui. Sa lumière, celui qui ne cessait de le faire sourire, vivre et qui apaisait son cœur. Il avait besoin de lui plus qu'il ne pouvait l'imaginer, il le désirait à ses côtés.

Ses mains tombèrent sur ses cuisses, à présent il parlait, un peu plus fort qu'à l'habitude, cette voix grave et assurée. Il ne pouvait plus faire semblant, tourner autour du pot sans cesse, il voulait s'assurer des sentiments du plus jeune à son égard. Se rendait-il compte de la situation dans laquelle ils se trouvaient ? Ça n'avait rien d'innocent, hein ? Depuis le début c'était bizarre, cette manière de se toucher, de se tenir tout d'un coup la main, cette envie d'être proche l'un de l'autre et maintenant de s'embrasser. L'amour parlait pour eux, pour lui. « Je ne suis pas bête et naïf Noah. Je sais qu'on a dépassé les limites. Je n'étais juste pas sur que tu le ressentais de la même manière. » Il avala difficilement sa salive, au fond il était désolé de l'avoir traité comme un enfant sans tête. Bien sûr que Daniel le savait, il avait dû s'en rendre compte, c'était si flagrant. Il s'humecta les lèvres, la tête pleine de questions, mais aucune ne réussit à franchir sa gorge. Ils en étaient conscients au moins, c'était le plus important. Noah posa ses mains sur le banc, tout en le détaillant, il n'y avait pas une seule chose qu'il n'aimait pas chez lui. Il le trouvait tout simplement à son goût, c'est-à-dire parfait. Il n'avait pas de type idéal, mais là Daniel représentait bien ce qu'il cherchait chez un homme. Il n'avait jamais eu d'aventures sérieuses avec les hommes, c'était souvent des coups d'un soir et il ne cherchait jamais à les revoir. Coucher avec une femme ou un homme, il s'en fichait, du moment qu'il pouvait prendre du plaisir le sexe l'importait carrément. Il avait envie que Daniel soit le premier homme avec qui lui puisse avoir une expérience sérieuse, il ne savait pas très bien, mais il le sentait plus que tous les autres. Il n'avait rien de vulgaire, il avait l'air d'un ange et cet aspect lui plaisait bien. Qui ne tomberait pas sur son charme, non mais vraiment. Etait-il le seul à craquer sur le bel homme qu'il était ? Il y avait tellement de choses qui lui plaisaient, sa bouche était la chose qu'il aimait par-dessus tout. Il pourrait l'embrasser pendant des heures s'il en avait eu l'occasion. Ce simple baiser lui avait comme arraché un frisson, un long frisson. Il avait aimé l'embrasser, c'est une chose qu'il ne put se retenir de lui dire, c'était son coeur qui l'avait guidé à faire cette connerie, mais bizarrement il ne le regrettait pas vraiment. Les joues de Daniel reprirent cette teinte rouge, Noah cacha son petit sourire à l'aide du dos de sa main tournant légèrement la tête à l'opposé. Un garçon si réactif, il aimait ça aussi. Plus sérieusement, que dirait-il s'il lui disait qu'il avait encore envie de l'embrasser ? Il rougissait encore mais, il ne parlait plus, il ne marmonnait même plus. Il avait juste la tête bien baissée, gêné par ce qu'il venait de dire. Noah eut un léger soupir, un soupir même peu commun. Sa respiration bloqua un instant puis elle reprit quelques secondes plus tard, il était tout d'un coup essoufflé et essayait tant bien que mal de le cacher à son ami. Il fermait la bouche et respirait par le nez et pourtant le plus jeune ne se laissa pas berner par cette technique. « Hé Noah, est-ce que ça va ? » Il entrouvrit doucement les lèvres et se laissa respirer pleinement, elle était de plus en plus agitée. Il comprenait ce qui lui arriverait peut-être après ça s'il ne se calmait pas. Les migraines, les vomissements, la transformation, par pitié non. Il baissa légèrement la tête en sentant la main de Daniel sur son front. Non, ça n'est pas la fièvre essaya-t-il dans une légère plainte, mais rien y faisait, il n'arrivait même pas à ouvrir la bouche pour le prévenir de ce qui allait sûrement lui arriver. « Calme-toi, respire calmement. » Son front collait au sien, cette légère distance de rien du tout, son ami essayait de le rassurer, il se montrait très tendre avec lui ce qui fit légèrement sourire un Noah qui essayait de reprendre une respiration normale. Il posa ses mains sur les épaules du garçon, il se sentait bien là, tout proche de lui, c'était la seule chose dont il avait besoin pour le calmer. Daniel, seulement lui. Le petit baiser qu'il posa sur sa bouche, l'affola davantage, oui, son coeur manqua deux battements, la respiration fut coupée à nouveau et il respirait un peu plus fort. Mais il souriait comme un idiot, il était heureux. « Noah ? » Il s’affolait, il s'affolait, il ne connaissait pas la suite de la phrase mais son cœur s'affolait. En vrai, son remède ne pouvait pas être Daniel, son cœur devenait fou en sa présence. « Embrasse-moi encore. » Il voulait qu'il crève ou quoi ? Sa bouche proche de la sienne, leurs lèvres se frôlaient presque et malgré le fait qu'il ne sache plus respirer correctement, il détruit la distance. Sa bouche s'empara avec douceur de la sienne, il prenait son temps, laissait sa langue caressait la sienne pour la première fois, elles apprenaient à se connaître et s'habituer, parce que ça ne serait pas la dernière fois. Ses mains glissèrent le long de ses épaules et le baiser prit fin, il respirait mieux, il se sentait mieux. Il ouvrit doucement les yeux, son regard croisant celui de Daniel. Alors finalement, ils ressentaient la même chose. « Je t'aime. » Il se mordit la lèvre inférieure, voilà qu'il se sentait rougir maintenant, la maladie de Daniel. Cette fois-ci, il n'avait pas dit : Je t'aime beaucoup, mais bien le mot, le seul, celui qui le fera vibrer. Toujours très proche de son visage, il posa ses mains sur les siennes, il l'aimait à en crever, encore plus fort que le simple lien qui pouvait les lier. « Ne cache pas ton visage quand tu rougis, je trouve ça adorable. » Il lui saisit le menton et redressa son beau visage. Il était magnifique, juste parfait, s'il avait su peindre ça aurait été cette image qu'il aurait voulu travailler. « Oh, c'est mieux comme ça. »dit-il histoire de plaisanter.


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Âge & Sexe : dix neuf années d'existence & même si ce que j'ai entre les jambes ne me sert pas, nul doute que je suis bien un homme, un vrai ou presque.
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The Spellbook : il y a longtemps qu'il ne vit plus dans le présent, son coeur ne bat plus que dans ses rêves, seul endroit où il peut retrouver sa famille. il trouve un abri contre la réalité dans ses livres et préfère se plonger dans les études plutôt que de profiter de sa jeunesse.
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyDim 13 Jan - 14:11


Combien de temps avaient-ils passé à se voiler la face ? A se cacher derrière l’excuse d’une amitié exceptionnelle et unique. Bien sur que leur lien était fort, mais surtout étroit. Ce qui les liait ce n’était pas juste un sentiment amical, il y avait bien plus que ça, et alors on parle d’amour. N’est-ce pas de l’amour lorsque l’on a envie de rester tout le temps avec la personne, d’être proche d’elle, de l’avoir juste pour soi. Puis s’il s’était senti si blessé par le lapin que lui avait posé Noah, ce n’était pas pour rien non plus. Et toutes ses pensées qu’il avait eues. La jalousie, le sentiment d’abandon, tous ces films qu’il s’était fait dans sa tête. Là, il se sentait si bien près de lui. Il l’avait déjà entièrement pardonné. A la seconde où Noah l’avait pris dans ses bras en venant le retrouver, il ne ressentait plus de rancœur. Il n’aurait pas pu lui en vouloir longtemps. Il tenait beaucoup trop à lui pour ça. Il avait trop besoin de lui. La douce mélodie qu’il jouait ainsi que sa chaleur rendaient parfaitement justice à ce sentiment qui grandissait dans son cœur. Il ne pensait qu’à lui. Il aimerait lui dire tout cela, tout ce qui se passe dans sa tête, mais quelque part, il craignait que cela ne soit pas réciproque. Peut être que Noah s’était laissé emporter en l’embrassant, oui, il se pourrait bien qu’il n’en ait pas réellement eu envie. Pour autant, Daniel savait qu’il serait impossible de garder ça pour lui. Comment oser le dire ? Lui qui avait si peu l’habitude d’exprimer ses sentiments à voix haute regrettait d’être aussi maladroit avec les mots. Il ne fallait pas qu’il dise n’importe quoi mais en même temps il devait le comprendre. D’un coup, par magie ou par télépathie, Noah s’arrêta de jouer pour dire les choses telles qu’elles étaient. Cependant, il lui sembla percevoir dans le ton et les paroles de son ami, quelque chose d’étrange. Il le prenait un peu pour un gamin. Non, en fait, c’était carrément ça. Du moins, c’est de cette façon que Daniel l’interpréta. Alors, pour la première fois de sa vie, il se rebella un peu. Il voulait lui prouver qu’il n’avait pas besoin de prendre des pincettes avec lui, qu’il était parfaitement capable de comprendre et d’interpréter tout ce qu’il y avait entre eux mais surtout que, loin d’être naïf, il avait compris. Il comprenait ce que son cœur lui chuchotait à l’oreille. Il répétait sans cesse le prénom de son ami, il lui demandait d’oublier ses craintes et de foncer. En gros, voilà ce que voulaient dire ses battements. Du moins, Daniel le ressentait ainsi, et maintenant que Noah avait fait en quelque sorte le premier pas, il se sentait tout de même soulagé. Il ne manquait qu’une seule chose, qu’il l’embrasse à nouveau. Parce qu’il avait adoré l’embrasser, et plus que tout, il désirait qu’il recommence. Encore une fois, ce fut comme si Noah avait lu dans ses pensées. Il rougit en l’entendant dire qu’il mourrait d’envie de l’embrasser de l’embrasser, qu’il en crevait toujours. Il essaya de le lui dire aussi, seulement aucun mot ne quitta ses lèvres, il était comme paralysé par l’émotion qui l’envahissait. Que devait-il répondre ? Non, en fait, il savait quoi lui répondre. Mais comment lui dire ? Quand lui dire ? Maintenant ? Oui, il faudrait. Allez ouvre la bouche Daniel. Ne reste pas comme ça à jouer au plus nul. Il prit une grande respiration pour se donner le courage nécessaire et leva les yeux vers Noah. Seulement, le spectacle ne fut pas tout à fait ce qu’il croyait. Il remarqua immédiatement qu’il avait du mal à respirer. Il le connaissait trop bien, mais surtout, il ne pouvait pas se tromper sachant qu’il connaissait lui aussi ce genre de situations. Il encadra son visage de ses mains, il caressait doucement sa peau pour tenter de l’apaiser. Il détestait le voir mal. C’était la première fois, mais il détestait ça. Il se sentait impuissant. Il ignorait ce qu’il pouvait faire pour l’aider. Il vérifia qu’il n’avait pas de fièvre, auquel cas il aurait cherché de quoi humidifier son visage, mais non. Ses mains descendirent dans sa nuque, afin qu’il puisse approcher son visage du sien. Il le regardait dans les yeux, il essayait de le réconforter par là, de lui faire comprendre que ça allait passer mais en fait, il n’en était pas vraiment sur. Frottant le bout de son nez contre le sien, il lui offrit un bisou d’esquimau. Il cherchait en fait à le faire sourire, à l’aider à penser à autre chose. Il fallait qu’il se change les idées, qu’il ne se focalise pas sur ce qu’il risquait de lui arriver. Alors peut être qu’il devrait le faire. Oui, sans doute. Il n’hésita pas plus et déposa un petit baiser sur sa bouche. Est-ce que ça va mieux maintenant ? Non, peut être pas. Puis, rien que ça avait donné envie à Daniel. Il n’avait jamais été aussi proche de quelqu’un, et en fait, à part des petits bisous de rien du tout, il n’y connaissait rien. C’est pourquoi il avait besoin que Noah le guide, et il lui réclama alors un nouveau baiser. Il l’attendait, il en crevait. Son souffle tapait sur ses lèvres. Et il ferma les yeux, dès qu’il s’en empara. Sans savoir vraiment ce qu’il faisait, il laissa son instinct le guider. Son corps entier frissonnait, et la rencontre entre leurs langues l’électrisa plus que tout. Ses mains légèrement crispées dans sa nuque l’aidèrent à se rapprocher encore plus. Leurs bouches ne pouvaient pas se décoller de plus de quelques millimètres, il rattrapait à chaque fois la lèvre inférieur de son ami, enfin, de son désormais plus qu’ami. Il ne voulait pas que ça s’arrête. Il aimerait pouvoir toujours l’embrasser.

Mais chaque bonne chose a une fin en ce monde. Leurs lèvres se décollèrent tout en douceur. Un fin sourire se glissa immédiatement dessus et ses joues, toujours rouges, s’enflammèrent encore plus. Dès qu’il ouvrit les yeux, il rencontra le beau regard de Noah et ne parvint pas à s’en détacher. Un de ses mains revint à son visage pour caresser sa joue du bout des doigts. Tout ceci ne semblait pas réel. Il venait d’embrasser son ami. Ils avaient à cet instant lié encore plus leurs vies, surement pour leur plus grand bonheur. Ils ne seraient plus jamais seuls. « Je t’aime. » Noah l’avait dit. Il l’avait dit le premier. Il venait de prononcer les plus beaux mots de la terre. Ceux qu’on veut tous entendre même si certaines de nous ne l’avouent pas. Tout le monde rêve que la personne si spéciale à nos yeux le dise. Noah était pour Daniel ce quelqu’un là. Cet homme qu’il trouvait le plus merveilleux de tous et en qui il avait une confiance aveugle. Qu’on parle de destin ou non, il était de plus en plus sur d’une chose ; ils étaient faits pour être ensemble. Sa seule réaction sur le coup fut de l’embrasser à nouveau, du bout des lèvres cette fois ci. Quelque chose de très timide mais surtout de terriblement tendre. Il murmura ensuite, tout contre sa bouche, le fameux : « Moi aussi. » qui enfin officialisait tout. Plus de doute possible. Cela n’avait jamais été aussi clair entre eux. Depuis le début quasiment, ils avaient joué une sorte de rôle. Ils s’étaient toujours sentis attirés l’un vers l’autre. Seulement, Daniel s’était menti longtemps. Il ne voulait pas assumer ses sentiments. Il craignait d’être abandonné à nouveau ou bien de ne pas être à la hauteur. Il était sur que Noah avait beaucoup plus d’expérience et il espérait ne pas le décevoir. Mais maintenant, il ne pouvait de toute façon plus retourner en arrière, tout avait été dit et dans un sens, ils se faisaient là une promesse. Ils allaient rester ensemble. Daniel souhaitait créer quelque chose avec lui, quelque chose de solide et de sérieux cette fois ci. Rien ne pourra ni ne devra les séparer, il ne s’en remettrait pas si ça arrivait. « Ne cache pas ton visage quand tu rougis, je trouve ça adorable. » Il ne fallait pas lui dire ça voyons. Il n’allait jamais reprendre ses couleurs normales. Ses joues allaient rester rouges. Il baissa aussitôt les yeux, pour que Noah ne puisse plus le regarder, mais celui-ci releva son visage et Daniel fit la moue. « Arrête de te moquer de moi. » Il avait bien conscience qu’il rougissait tout le temps et pour rien, mais bon, il ne pouvait pas vraiment se contrôler. « Oh, c’est mieux comme ça. » Daniel fronça les sourcils et lui tira la langue comme un enfant avant de secouer la tête pour qu’il le lâche. Mais rester loin de lui devenait de plus en plus difficile, alors il ne prit pas réellement ses distances, et posa ses mains sur ses cuisses pour prendre appui, se pencher et l’embrasser encore quelques secondes. Il n’était plus du tout capable de le bouder, surtout pas pour un truc aussi bête, et puis là tout de suite, il voulait juste profiter. Il se sépara de ses lèvres avec plusieurs petits bisous à la suite, et se mit à rire ensuite. Pas parce qu’il y avait quelque chose de drôle et il ne se moquait pas de lui non plus, mais juste parce qu’il était heureux. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentait heureux. Jamais, au grand jamais, il ne quitterait Noah. D’ailleurs, rien que l’idée d’avoir à se séparer de lui ce soir lui fendait le cœur. Peut être pourrait-il négocier avec lui ? Il avait cours demain, mais il saurait se faire discret. Il partirait en même temps que lui le lendemain, et puis voilà. Il ne l’empêchera pas de dormir non plus. Mais est-ce qu’il était capable de demander une telle chose ? Peut être que Noah allait trouver que c’était trop tôt. Enfin, ils avaient déjà plus ou moins dormi ensemble de toute façon. Allez, lance-toi Daniel. « Est-ce que je peux rester là cette nuit ? » Demanda-t-il d’un seul coup et en parlant tout vite. « S’il te plait, je te dérangerais pas, c’est promis. » Il voulait vraiment rester avec lui.


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Kim Noah
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyMar 15 Jan - 18:02


Il se réconciliait avec les bons sentiments, avec sa bonne humeur. On pourrait même le considérer comme guérit, lui, le garçon qui ne voulait plus de ça, qui disait qu'il ne retrouverait plus le sourire si facilement, celui qui préférait détester le monde entier. Parce que c'est plus facile à ce qu'il disait. Être loin des autres c'est mieux on évite d'être déçu et puis de toute façon il n'avait besoin de personne. Personne n'était assez bien pour supporter ce qu'il était. Certaines personnes s'attachaient puis elles se lassaient de lui : « Finalement je n'envie que son physique. », « Il n'a pas de langue. » Il lui arrivait de s'en vouloir, il était un caprice à lui tout seul. Ça avait commencé à l'adolescence lorsqu'il perdait ses traits féminins, lorsqu'il prit conscience qu'il ne pourrait jamais plus se maquiller, se comporter comme une fille, il devait accepter ce qu'il était : un garçon. Il tomba en dépression pendant une longue période, il ne mangeait plus et s'enfermait dans sa chambre pour ne pas qu'on le dérange, ses parents ne le comprirent pas, sa soeur non plus, elle le trouvait même ridicule. Puis plus tard, quand il accepta le fait, il devint désagréable. Jusqu'à aujourd'hui la danse était son seul moyen de décompresser, il avait l'impression de s'envoler, d'être dans un autre monde, il oubliait ses problèmes pendant un temps, il pensait à autre chose. Par moment on pouvait même le voir sourire. Il se sentait juste bien. Aujourd'hui, il ressentait la même sensation en présence du garçon, il était apaisé, il ne sentait pas le besoin de mettre des barrières dans sa façon d'agir ou même peser ses mots, il était juste lui. Depuis ce premier soir passé avec lui, il avait su s'ouvrir plus qu'avec les autres, il s'approchait de lui-même, il lui tenait la main, lui embrassait la tempe comme s'ils se connaissaient depuis longtemps. Ça avait été tellement rapide, il se souvient même avoir senti son cœur battre à tout rompre. Daniel n'avait rien dit, comme toujours il avait baissé la tête puis rougi. La situation était mignonne. Son nouvel ami avait quelque chose que les autres n'avaient pas, quelque chose de dangereux que Noah voulait tout de même approcher. L'amour c'est tout ce que tu détestes Noah, tu t'en souviens ? Tu ne peux pas rendre heureux quelqu'un, tu es trop égoïste, trop renfermait, ça n'est pas fait pour toi. C'était ce que cette voix criait dans sa tête, c'était peut-être sa raison mais, il n'en avait rien à faire. Il avait envie d'être avec lui, il était sûr qu'il serait le seul avec qui il pourrait vivre pleinement. Il le chamboulait, lui et ses projets. Rentrer à Atlanta après ses deux ans d'échange ? Vous pensez vraiment qu'il pourrait faire ça surtout avec le lien qu'il s'était tissé avec Daniel ? Même en temps que simple ami il n'aurait pas accepté la distance, alors comme petit-ami, vous croyez vraiment qu'il pourra tenir.

Ses mains tremblantes se posèrent sur ses épaules. Voilà, il aimait cette sensation d'être aussi proche de lui. C'était peut-être de ça dont il avait besoin pour le calmer, de sa douceur. C'est ce qu'il cru pendant un moment, jusqu'au moment où il posa ce faible baiser sur ses lèvres. La respiration se coupa et reprit à nouveau, son coeur battait de plus en plus fort, il s'accrochait désespérément à son « ami » Il était venu de lui-même, cette fois-ci c'est lui qui l'avait embrassé. Il sentait encore ses doigts caressaient sa peau, il sentait petit à petit le calme lui revenir. Il inspirait et expirait du peu de force qu'il avait encore jusqu'au moment où il ouvrit la bouche de nouveau. L'embrasser ? Son coeur bondit, plus d'air, il s'affola, il essayait tant bien que mal de reprendre son souffle mais c'était une fois de plus difficile. Pouvait-il encore patienter ? Attendre que son souffle lui revienne pour mener à bien sa demande ? Non, il ne pouvait pas. Il approcha sa bouche et la colla doucement à la sienne. Ce simple geste eut l'effet d'une bombe. Il les remua lentement contre les siennes, respirant bruyamment contre elles. Sa langue caresse avec douceur les siennes, s'ensuivit d 'une danse langoureuse. Leur premier et vrai baiser. Ils pourront s'en rappeler longtemps, ce jour-là il pleuvait, l'orage menaçait même de se pointer dans la soirée. Le lendemain du lapin qu'il lui avait foutu. Un long baiser, ses mains s'approchèrent à ses petites épaules. Leurs lèvres se séparèrent ensuite, ils purent ouvrirent les yeux et s'affronter à nouveau. Cette fois-ci il n'eut aucun mouvement de recule à son égard, il sourit même et lui avoua dans un souffle qu'il l'aimait, il ne manqua pas de rougir. Oui, il l'aimait beaucoup. C'était sa déclaration, bizarrement il ne craignait pas la réponse du plus jeune, il était comme persuadé qu'il ressentait la même chose, ils étaient liés et le lien devenait de plus en plus fort à présent. Daniel posa ses lèvres contre les siennes, un baiser tout ce qu'il y a de plus doux. Sa réponse lui plu horriblement, il en frissonna même et n'hésita pas à l'embrasser à nouveau. Alors c'était bon, ils représentaient un couple, tout ce qu'il y avait de plus beau sur Terre. Ce sentiment serait apaiser son cœur, penser à Daniel l'apaisait déjà beaucoup. Le plus jeune baissa la tête comme à son habitude sous les rougeurs qui enflammaient ses petites joues, mais Noah lui fit bien comprendre qu'il ne voulait pas qu'il cache son visage lorsqu'il pouvait rougir. « Arrête de te moquer de moi. » Il le voyait de cette façon? Noah, l'imita, il répéta mot pour mot sa réplique avec une voix beaucoup plus aiguë et mignonne. Il ne se moquait pas de lui - enfin si un peu - il aimait vraiment le voir rougir, cet air inoffensif, il avait envie de le protéger longtemps, de le prendre par la main et pouvoir le consoler dans ses moments de tristesses. Bien sûr qu'il serait là, là tous les jours pour lui, tout le temps. A chaque fois que le plus jeune l'embrassait, Noah le lui rendait, il ne s'en lassait pas, il ne s'en lasserait peut-être jamais. Embrasser sa bouche il en avait eu tellement envie. Il essuya la commissure de ses lèvres et posa un dernier baiser sur celle-ci.

« Est-ce que je peux rester là cette nuit ? S’il te plait, je te dérangerais pas, c’est promis. » De toute façon, il ne comptait pas le laisser partir il avait bien trop envie de dormir contre lui ce soir. Ce dire que cet homme lui appartenait enfin. Pourtant, il leva les yeux au ciel et fit semblant de réfléchir. Il croisa les bras et se mordit la lèvre inférieure pour donner encore plus l'air d'hésiter, puis il croisa son regard et soupira. « Tu es sûr que tu ne me dérangera pas ? Parce que je suis persuadé que c'est un mensonge. » Il avait ce petit sourire sur les lèvres, ses mains allèrent à la rencontre des siennes, elles donnaient une sensation tellement agréable et chaleureuse qu'il n'avait plus envie de les lâcher. Il les entrelaça et posa un petit baiser sur sa main gauche, puis un autre sur la droite. « Comment tu veux que je me concentre si tu es dans les parages ? Même lorsque tu n'es pas là, je ne cesse de penser à toi, alors bon. » Il l'attira brusquement contre lui toujours ses mains dans les siennes . « Reste avec moi. » Sa bouche proche de la sienne, sa respiration était beaucoup plus calme maintenant, il avait totalement récupéré. Cette histoire de malaise, de transformation n'existait plus à présent. Daniel les avait fait disparaître et sans qu'il ne le sache il lui en était extrêmement reconnaissant. Noah baisa avec douceur sa bouche, une fois, puis une seconde fois plus longtemps. A présent, il pouvait vivre, il venait de rencontrer son âme-soeur, sa moitié, ils avaient trouvé l'énigme à toute cette ambiguïté : l'amour. Maintenant, il pourrait agir comme bon leur semble, comme deux amis, amants, un couple. « Merci pour tout Dany. » Sa tête s'écrasa doucement sur l'épaule de son conjoint. Il se sentait beaucoup plus léger, comme s'il ne portait plus ce lourd fardeau tout seul, à présent il avait de l'aide, quelqu'un qui croit en lui et qui ne désire pas le lâcher, quelqu'un qui ne désire que lui. Noah lui ne désirait que lui, il voulait faire de lui un homme heureux, un homme qui ne craindrait plus rien. Il lui lâcha les mains et retira la chaîne qu'il avait autour du cou. C'était en chaîne en or, une chaîne à laquelle il était plus ou moins attaché car depuis tout petit sa grand-mère l'avait mise autour de son cou. Elle le protégerait avait-elle dit, il ne serait dire si ça avait fonctionné, mais le plus important c'est qu'il y tenait. Il se pencha un peu et passa la chaîne autour du cou de son petit-ami. Il le couvrait déjà de cadeau. « Je l'ai depuis gamin et maintenant je te l'offre. Tu veux bien la garder pour moi ? » Il le constata longuement, il fixait son cou joliment décoré par la chaîne en or, ça lui allait bien, même très bien. Toujours très proche du garçon, il se pencha un peu et ses lèvres embrassèrent délicatement la peau de son cou, c'était doux, par moment il soufflait contre celle-ci. Il déboutonna le premier bouton de la chemise du garçon comme pour découvrir un peu plus son cou, pour l'embrasser davantage. Des baisers humides rapidement séché par son souffle.


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Han Daniel
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Âge & Sexe : dix neuf années d'existence & même si ce que j'ai entre les jambes ne me sert pas, nul doute que je suis bien un homme, un vrai ou presque.
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Job/Etudes : petit job à la bibliothèque et étudiant en littérature à l'université de séoul.
Pouvoir : voir le passé des gens et pour cela il suffit d'un simple contact physique, juste l'effleurer peut provoquer des visions.
The Spellbook : il y a longtemps qu'il ne vit plus dans le présent, son coeur ne bat plus que dans ses rêves, seul endroit où il peut retrouver sa famille. il trouve un abri contre la réalité dans ses livres et préfère se plonger dans les études plutôt que de profiter de sa jeunesse.
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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyMer 16 Jan - 12:16


Il n’allait plus jamais être seul. Désormais, Noah lui tiendra la main à chaque seconde. Il l’accompagnera dans les bons moments comme dans les mauvais. Leur promesse était silencieuse, mais tous les deux en avaient pris connaissance après leur premier véritable et beau baiser. Quoiqu’il arrive, Daniel pourra compter sur son ami, enfin, petit ami. Il ne craignait plus rien. En fait, il se sentait léger. Prêt à tout affronter. Même les moqueries du plus âgé. Il ne les prenait pas mal, oh non, ça ne le vexait pas du tout. Il jouait juste à l’enfant, comme souvent lorsqu’il était en sa compagnie. Son côté innocent se révélait, et cela lui correspondait bien, ça s’accordait avec son visage aussi. Il lui tira la langue encore plus quand il se mit à l’imiter, et le bouscula gentiment pour qu’il arrête même s’il trouvait cela drôle, d’ailleurs, il en rit doucement avant de le pousser une dernière fois. Il ne se voyait naturellement pas le bouder pour cela, pour dire vrai, il ne s’imaginait même plus le bouder tout court. Rien que pour le lapin qu’il lui avait posé, il n’avait pas réellement réussis, on est bien d’accord. Alors pour si peu, non vraiment, ce n’était pas son genre. Il l’aimait bien trop pour cela. A la place, il vint lui voler un baiser. Il ne pensait pas qu’il aimerait autant ça, l’embrasser. D’un côté, il l’aimait tout entier, alors bien sur que chaque millimètre de son corps lui plaisait. Sa bouche surtout, aussi pulpeuse, si ce n’est plus, que la sienne. Il appréciait la douceur de ses lèvres, et la manière dont elles rencontraient les siennes, les épousant à la perfection comme si elles étaient faites pour être ensemble. Il détestait par contre le moment où il devait s’en séparer, parce qu’il manquait d’air ou tout simplement parce qu’il ne pouvait tout de même pas passer toute la soirée à l’embrasser, quoiqu’il n’était pas sur que cela dérangerait réellement Noah. Le dernier baiser que lui offrit celui-ci le fit sourire, et pour une fois sans rougir. Pourquoi devrait-il encore rougir ? Bizarrement, il se sentait plus calme. Aucune nervosité. La tension qui régnait entre eux était désormais différente. Toujours aussi palpable, mais cette fois-ci saisissable. Ils apprenaient à la connaître et à la dompter. Mais l’amour n’est-il pas un sentiment sans raison et sans limite ? Daniel savait que Noah avait cours demain matin, que par conséquent, il vaudrait mieux qu’il rentre bien sagement chez lui afin de le laisser dormir et se reposer. Seulement, une petite voix dans sa tête, celle de son désir, ne cessait de lui dire qu’il serait bien mieux à passer la nuit dans ses bras et par-dessus tout qu’il en mourrait d’envie. S’il le suppliait, il ne sera pas en mesure de lui dire non, pas vrai ? C’est donc ce que le brun fit. Tentant de l’attendrir avec une petite moue d’enfant. Visiblement, Noah avait décidé de continuer à se payer de sa tête, jouant la comédie. Daniel fronça les sourcils. Non pas que ça l’énervait, mais il s’impatientait, pourquoi ne disait-il rien ? Il voulait une réponse. Il avait envie de se réjouir à passer la nuit dans ses bras ou bien se préparer à le bourder, du moins, à essayer de le bouder. « Tu es sûr que tu ne me dérangera pas ? Parce que je suis persuadé que c'est un mensonge. » Oh non. Il allait refuser pour de vrai ? Daniel n’aurait rien fait. Ils auraient juste dormi ensemble, rien de bien méchant. De toute manière, Daniel n’oserait pas tenter quoi que ce soit. Ce n’était pas vraiment son genre. La preuve, il avait laissé Noah venir entièrement à lui. « Je te jure que je te dérangerais pas. J’ai juste envie de rester avec toi cette nuit, s’il te plait. » N’était-il pas naïf ? Comment avait-il pu croire une seule seconde que Noah ne le laisserait pas rester ? Dès qu’il lui prit les mains, Daniel sut que c’était gagné et un large sourire illumina son visage. S’il avait pu sourire plus que ça, il l’aurait fait à chaque baiser que Noah déposa sur chacune de ses mains. Alors c’était bon, il pouvait rester, n’est-ce pas ? « Comment tu veux que je me concentre si tu es dans les parages ? Même lorsque tu n'es pas là, je ne cesse de penser à toi, alors bon. » Rien que ces mots le firent frissonner, et son sourire s’effaça lorsqu’il l’attira contre lui, perturbé par la proximité entre leurs bouches. Son cœur battait à un rythme effréné et il mourrait à nouveau d’envie de l’embrasser, qu’est-ce que Noah attendait ? « Vraiment ? » Murmura-t-il tout en bégayant un peu, ses yeux fixés sur les belles lèvres roses de son amour. « Reste avec moi. » Noah n’attendait surement pas une réponse, mais Daniel hocha doucement la tête de bas en haut. Et ce bisou ? Il vient alors. Ah enfin. Daniel ferma les yeux au premier, et ne les rouvrit pas jusqu’à ce qu’il sente à nouveau sa bouche contre la sienne. Décidemment, il adorait l’embrasser. En fait, il aimait savoir que quelqu’un l’aimait. Surement que c’est un peu bête, mais quand on est aimé, on se sent pousser des ailes. Daniel se sentait de plus en plus fort grâce à Noah. Déjà en tant qu’ami, il l’avait considérablement aidé, mais en tant qu’amant, ça allait être encore mieux. Il ne fallait juste pas qu’il se réfugie dans ses livres mais plutôt dans les bras de Noah. Parce qu’il était là pour lui, et qu’il allait être sa seule famille. « Merci pour tout Dany. » De quoi le remerciait-il ? Daniel devrait être le seul à dire merci. Après tout, grâce à Noah, sa solitude n’avait plus raison d’être et même s’il l’aimait, il était heureux de la briser. Heureux de retrouver de la compagnie. Alors au lieu de répondre ‘ de rien ‘ ou ‘ y a pas de quoi ‘, il le remercia à son tour : « Merci Noah. »

Daniel ne se passera plus jamais de Noah, et inversement. Les deux se complétaient. Ils avaient besoin l’un de l’autre comme d’une bouteille d’oxygène. Ils étaient accrocs comme un fumeur avec la cigarette. Plus question qu’ils se quittent. A présent, encore plus qu’avant, ils étaient liés. Quand les gens les regarderont dans la rue, ils verront un couple, et non plus deux jeunes hommes se voilant la face. Pouvait-on faire plus heureux qu’eux ? Probablement pas. Le plus jeune soupira, comme soulagé d’un poids, et sourit à son amoureux. Cela sonnait bizarrement, mais c’était agréable. En le voyant retirer sa chaine en or, il leva un sourcil, que faisait-il ? Il la laissa la lui passer autour du coup, et à ce moment, il ouvrit la bouche pour protester ou en tout cas pour lui demander ce qu’il était en train de faire, mais Noah parla le premier, l’interrompant avant même qu’un mot soit sorti d’entre ses lèvres. « Je l'ai depuis gamin et maintenant je te l'offre. Tu veux bien la garder pour moi ? » Daniel porta ses doigts à son cou pour toucher la chainette. Il releva la tête vers Noah, se demandant bien ce qu’il lui était passé par la tête. Il ne pouvait tout de même pas accepter ça. « Mais Noah, elle est à toi, tu ne veux pas la garder ? » Pas de réponse. Daniel en attendait vraiment une, et il allait même l’enlever quand Noah posa un premier baiser dans son cou. Aussitôt, il rebaissa les bras, et ferma les yeux, sentant un grand frisson parcourir tout son corps. Il souffla bruyamment, parce qu’il continuait, et se mordit doucement la lèvre quand il déboutonna le premier bouton de sa chemise. Il posa sa main dans sa nuque, la caressa du bout de ses doigts dans des mouvements circulaires, tout ça pour que Noah ne s’arrête surtout pas. C’était tellement doux, tellement bon. Il respirait par la bouche, un peu rapidement, parce que ça lui faisait un effet dingue. Il faudrait que Noah n’arrête jamais. Malheureusement, quand il toucha sa peau encore une fois, tout son corps se figea. L’espèce de courant électrique qui le traversa n’avait alors rien à voir avec les baisers de son petit ami. Il connaissait déjà la suite. Les lumières s’éteignirent dans sa tête, et devant ses yeux, un film se mit en route. Les images étaient un peu plus nettes, plus précises que la dernière vision qu’il avait eu de Noah. Il le voyait lui, il ne reconnaissait pas la chambre, mais il savait que c’était son ami. Son ami et un autre apparemment. Tous les deux à moitié nu, l’un sur l’autre, dans des draps froissés. Puis un blanc, et le retour à la réalité se fit. Il rouvrit les yeux, et un peu brutalement, il repoussa Noah avant de se lever. Il se tenait la tête, parce que les vertiges l’empêchaient de tenir sur place, il tanguait un peu. Il s’assit sur le bord du canapé, et leva la tête vers Noah. Ce qu’il avait vu, c’était son passé, et cela n’avait rien à voir avec son présent, pas vrai ? Et pourtant, c’était dérangeant de l’imaginer avec quelqu’un d’autre, même s’il était à lui à présent. Voyant le visage inquiet de Noah, il se força à sourire. « Ce n’est rien, ça va passer. » Il l’espérait en tout cas, car s’il était dans une de ses phases sensibles, il n’allait plus pouvoir le toucher de la soirée.


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MessageSujet: Re: 62 heures et 4 secondes.   62 heures et 4 secondes. EmptyMer 16 Jan - 21:01


Il était si bon comédien que ça? Noah sourit grand le voyant le supplier de pouvoir rester à nouveau. Pensait-il vraiment qu'il allait le laisser rentrer chez lui ? Il avait bien trop prit goût à sa présence, il comblait ce vide immense qu'il y avait dans la maison. Il lui donnait vie, il craignait de le laisser partir et de retomber dans cette triste réalité. Il rêvait de l'enlacer contre lui et de profiter de sa chaleur durant toute cette longue nuit. Juste ça, il ne demandait pas le monde tout de même. Il prit doucement ses mains dans les siennes et les embrassa. Et puis de toute façon, qu'il soit ici ou ailleurs il ne cessait de penser à lui. Il se demandait ce qu'il pouvait bien faire à cette heure-ci, si aujourd'hui les cours n'avaient pas été trop difficile et si le travail se passait bien. Toujours. Depuis qu'il avait rencontré Daniel, les pensées de Noah avait été occupé par ce dernier, il le trouvait tellement « pas comme les autres » il avait ce plus qui l'intéressait, ce truc qui nécessité beaucoup d'attention de sa part. Il l'attira vivement contre lui, parce qu'il aimait être si proche de lui, il aimait tout lorsque ça concernait le plus jeune, mais vraiment tout. « Vraiment ? » Noah hocha lentement la tête de haut en bas tenant toujours aussi agréablement ses mains. Qu'il reste alors, du côté de Noah aussi c'était la même chose, il avait envie de rester avec lui ce soir. Peut-être que finalement il n'irait pas en cours demain matin. Il prendra le temps de le dorloter toute la matinée et puis pour terminer il l'accompagnerait jusqu'à son bahut et après ça peut-être qu'il irait en salle se faire pardonner auprès de ses professeurs. Mais rien n'était encore sûr. Il l'embrassa après qu'il lui ai répondu de façon plutôt muette, il se délectait de sa bouche, il frôlait sa langue. Pourquoi l'amour qu'il avait pour Daniel n'était pas aussi fort que celui qu'il avait eu pour sa première petite amie. Il la trouvait pourtant à son goût, elle pouvait être amusante, elle dansait tout comme lui donc partageaient la même passion et il pouvait s'y sentir très bien dans ses bras. Mais pourquoi la sensation était différente ? Avec Daniel, il y avait toujours ce petit plus, cette chose qui le fait frissonner et qui lui donne envie. Oh oui, il pouvait le remercier pour tout. Il se sentait remonter à la surface, il voyait de la lumière, il se sentait pouvoir faire tout et n'importe quoi maintenant que le garçon était là pour lui. Il serait aussi là pour lui, il pouvait compter sur lui. Il le savait n'est-ce pas ? Se confier aussi ils pouvaient le faire et ça des deux côtés. C'est si bon d'avoir quelqu'un à qui se confier, quelqu'un à qui on peut parler pleinement. Lorsqu'il le remercia à son tour, Noah ne put s'empêcher de sourire. Est-ce qu'ils avaient désirés se trouver avant aujourd'hui ? Noah avait abandonné depuis longtemps, il s'était fait à l'idée qu'il n'était fait pour personne. L'amour et cette histoire d'âme sœur c'est vraiment pour les cons disait-il en soupirant. Mais maintenant qu'il se trouvait en face de lui, il ne pouvait s'empêcher d'y croire, il avait illuminé sa vie. Noah venait d'illuminer celle de Daniel.

Si cette chaîne autour de son cou représentait beaucoup pour lui ? Oui, tout de même. Elle venait de sa grand-mère, l'un des membres les plus « normaux » et important de toute sa famille. Une femme posée et très compréhensible à l'égard des plus jeunes, toujours à l'écoute et très souriante. Une belle femme. Elle le lui avait donné en guise de protection, elle savait qu'elle ne serait pas souvent là pour lui, alors c'était son moyen à elle de veiller sur lui. Sa bonne étoile n'avait été d'aucune utilité, il n'avait pas eu une enfance très joyeuse, l'adolescence n'était pas un cadeau non plus. Il était devenu dépressif, ça n'avait servi à rien. Aujourd'hui, il aimait plus au moins ce qu'il lui arrivait, était-ce grâce à elle ? Il n'en savait rien mais, si c'était le cas il avait envie qu'elle le protège lui pour cette fois. Qu'elle puisse veiller sur lui, Daniel sa moitié. Il la passa autour du cou de ce dernier, un grand sourire aux lèvres. Elle lui allait à merveille. Il en prendrait soin pour lui n'est-ce pas ? De toute façon, il n'avait plus le choix, Noah n'était plus en mesure de la reprendre, c'était la condition qu'il s'était imposé en la lui donnant à l'instant : c'était un cadeau et bien évidemment, on ne peut pas refuser un cadeau, surtout lorsqu'il vient de son petit-ami, hein ? « Mais Noah, elle est à toi, tu ne veux pas la garder ? » Noah sourit comme un gamin. Bien sûr qu'elle lui appartenait et bien sûr qu'il y tenait! Tellement qu'il se douchait, mangeait et dormait avec, mais il avait envie de la lui donner. Elle représenterait peut-être plus de choses pour lui, leur amour. C'est encore plus fort. En le voyant diriger ses mains au niveau de sa nuque, il comprit qu'il voulu la retirer et comme pour l'arrêter il posa sa bouche sur son cou. Un doux et unique baiser, un seul pour commencer. Puis un second parce que la réaction de Daniel lui plu, ce souffle sensuel et un troisième parce qu'il aimait le contact de sa peau contre ses lèvres. Des baisers appuyaient mais, tellement doux, des baisers humides rapidement séchés. Daniel passa ses doigts derrière sa nuque, c'était comme s'il l'insistait à continuer et Noah ne s'arrêta pas, il déboutonna le premier bouton de sa chemise, il pinçait gentiment la peau douce du garçon entre ses dents. Il soupirait et ça ne faisait qu'encourager le plus vieux. Il ne remarqua même l'absence étrange du plus jeune dans l'autre monde qui se trouvait être le passé, beaucoup trop occupé à lui faire du bien. Il ne s'en rendit pas compte jusqu'à qui le repousse clairement. Noah ouvrit grand les yeux, l'air de ne pas comprendre. Il se leva par la même occasion, les mains sur la tête. Oui, ce sont les visions Noah. Il se leva à son tour en le voyant s'asseoir sur le bord du canapé, ça avait été si brusque, il n'avait même pas eu le temps de faire le rapprochement. Il s'approcha de son petit ami, pas trop proche non plus, c'est à peine s'il avait voulu le toucher pour provoquer une nouvelle vision. Voilà qu'il s'en voulait comme à chaque fois. « Ce n'est rien, ça va passer. » Il venait de lui sourire et tout ça paraissait tellement faux. Noah hocha stupidement de la tête, le silence refit surface. Il le regardait reprendre ses esprits, se tenir la tête. Qu'es qu'il pouvait faire pour qu'il se sente mieux ? « Je vais te chercher de quoi boire. » Il ne trouva pas le courage de l'enlacer, de lui susurrer qu'il n'avait pas à s'inquiéter car il était là. Après tout, il était la cause de son état, c'était de sa faute s'il était dans cet état. Noah soupira bruyamment et se dirigea vers la cuisine, il y prit un grand verre et y versa de l'eau minérale dedans. Sa réaction avait été beaucoup plus brusque que toutes les autres, il n'était pas fou. Il l'avait tout de même rejeter, il s'était éloigné de lui, il n'était pas revenu vers lui comme à l'habitude. Qu'avait-il vu de plus que les autres fois ? Noah avait beau retourner les événements de sa pauvre existence il ne voyait pas de quoi cela pouvait s'agir. Un nouveau soupir, ses doigts tapotaient vivement contre le plan de travail, il s'égara un long moment dans ses pensées avant de redescendre sur Terre et de se diriger à nouveau vers le salon. Daniel n'avait pas bougé, il reprenait des couleurs et c'était bon signe. Noah garda une certaine distance et lui tendit son verre d'eau. Être proche de lui c'est vouloir l'avoir contre lui et après ce qui venait de se passer, il n'avait pas envie de tenter à nouveau le diable. Il s'installa sur le canapé en croisant tout simplement les bras, il n'était pas du genre à lui demander ce qu'il pouvait bien voir en temps normal. Parce que la réaction de Daniel donnait l'impression que ce n'était rien de bien important. Mais cette fois-ci ça avait été si brusque, qu'avait-il fait d'aussi mal pour qu'il agisse de cette façon ? Il ferma les yeux un instant et les ouvrit à nouveau. Je déteste ce putain de silence. Et il ne tarda pas à y mettre fin. « Tu vas mieux ? » Cette fois-ci, il passa sa main dans le dos du garçon en le caressant de haut en bas. Ses doigts doigts détaillaient chaque parcelles de son corps, en vrai il n'était pas si mince que ça. « Dis-moi ce que tu as vu. » Vous savez très bien que Noah n'est pas du genre à tourner autour du pot, il n'arrive pas à cacher sa curiosité. Il n'arrêtait toujours pas ses caresses, il essayait de le détendre du mieux qu'il pouvait. Est-ce qu'il pouvait le prendre dans ses bras maintenant ? Il se mordit la lèvre inférieure, tout en passant ses bras autour de sa taille, Daniel lui faisait toujours dos et ça le rendait fou. Toujours très doux et lent dans ses gestes, il prit le verre du garçon et le déposa sur la table basse puis, il l'attira doucement contre lui, de façon à ce qu'il puisse s'allonger sur ses cuisses. Ça n'est pas mieux ? Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres charnues, ses doigts s'amusaient avec ses cheveux, il s'emparait d'une mèche et l'enroulait autour de son doigt. « Ça n'était pas comme les autres fois. Cette fois-ci tu m'as repoussé comme si j'avais fait quelque chose d'horrible. Dis-moi ce que tu as vu. »


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